Brett Sutton veut révolutionner le triathlon.

On commence à mieux comprendre les raisons du divorce entre TBB et Brett Sutton. Le coach australien essaye de rallier le plus de ses athlètes amis ou ex et ses connaissances à son nouveau projet soit de lancer une nouvelle série avec un modèle économique plus juste pour les pros, avec des courses moins chères et ou la lutte contre le drafting serait réelle. Sur papier, tout cela semble parfait. Son but était d’ailleurs d’annoncer son initiative durant Kona mais il s’est senti censuré par son équipe étant incertain de la réaction de leurs partenaires.

Comme nous l’avons déjà dit sur Trimes, Brett Sutton est surement le meilleur et le pire ambassadeur possible compte tenu de son passé et parce qu’il à le don diviser la communauté. Il est par contre le seul vétéran dans le sport qui ose s’opposer au développement actuel du sport. D’ailleurs, dans cette communauté qui semble de plus en plus morose et dont la WTC semble poser des gestes pour séduire ses actionnaires et non ses athlètes, même si l’action de Brett Sutton peut paraitre farfelu, il est certain que la WTC doit le surveiller de près.

Les combats que la WTC à mis sous le tapis
– Lutte contre le drafting
– Bourse pour les pros complètement inadaptée ou à peine 5% réussissent à vivre de leur sport.
– Professionnalisation des AG
– De moins en moins accessible à la classe moyenne.

Le triathlon bientôt sur Kickstarter? Sutton annonce qu’il a besoin d’avoir l’engagement de 10 000 athlètes pour pouvoir aller de l’avant. D’ailleurs, depuis quelques jours, nous n’avons plus la nécéssité d’appliquer le filtre sutton pour comprendre ses tweets. Tout simplement parce qu’il n’a plus le besoin d’envoyer des messages codés à double sens…

Son site vient d’être lancé http://www.trisutto.com/

On y apprend qu’il y aura bientot le club Sutto…

Et la problématique?
C’est Sutton, certaines personnes ne veulent pas être associé à lui à cause de son passé et certains athlètes avec qui cela n’a pas marché sont aussi assez amère. Pourtant quelques uns des meilleurs coachs de la planète sont passés par lui comme Siri Lindley (Carfrae) ou encore Darren Smith (Norden). Il a aussi travaillé avec Emma Snowsill, Hamish Carter, Craig Walton, Greg Bennett, Greg Welch ou encore la récente championne olympique Nicola Spirig.

Pour que son projet marche et que les pros accèdent à un système plus juste. Il est difficile de croire que certains investisseurs voudrons associer leurs marques à un personnage aussi critiqué. Son pari sera gagnant uniquement si le Pro y gagne.

On croyait d’ailleurs que Challenge avec le soutien de l’ITU aurait été la meilleure offensive face à la WTC. Brett Sutton ne semble pas y croire… À suivre.

 

4 commentaires
  1. Je ne sais pas s’il est le mieux placé mais c’est une excellente initiative. Il est temps que les triathlète reprennent possession de leur sport.

  2. J’entend souvent parler du passé Brett Sutton mais jamais on dit ce qu’il a fait concrètement pour ça. C’est si tatou? Et si non, alors quels sont ces torts?? Merci d’avance
    Joris

    1. Agression sexuelle sur une mineure et l’une de ses athlètes fin années 80 (Il était à cette époque le coach en natation). Il n’a jamais fait de prison, parce qu’a l’époque, le juge avait considéré que cela serait injuste pour les athlètes qu’il coachait… Ironiquement, il avait plaidé coupable. Il est depuis interdit de « coaching » en Australie….

      Tiré de Wikipedia

      Sutton said he pleaded guilty because he « was not going to stand up in court and rubbish the girl », and because « that was the right thing to do. I believe in doing what is right, to take responsibility for my actions, to take my punishment. It’s family values, if you like. » Downes reported that Sutton’s claim that the sex was consensual was not challenged in court, « because it was not entered as evidence ».[4] This contradicts statements by Sutton.[b]

      Les McDonald, then president of the ITU, said that triathletes who continued to be coached by Sutton should be thrown out of their national teams.[25] In August 2000, the year following the trial, Dan Empfield wrote that Sutton had « also paid a price, both professionally and personally. You cannot be more persona non grata than he is in the world of short-course triathlon. Not only has he been booted out of Triathlon Australia, his athletes have been the subject of persecution as well. Both the ITU and TA have made it clear that if you, as an athlete, are coached by Sutton you do so at your own peril. »[26] Sutton replied, « The price most people think I paid is nothing compared to how I really paid every day since » and that « I understand people’s right to hold me in contempt. »[27]