3 ans après l’avoir dévoilé pour la première fois, SRM sortira enfin son nouveau compteur Powercontrol. LA grande nouveauté est l’inclusion du GPS. Ce compteur (version aluminium) se vendra tout de même 800 euros. Cela semble totalement prohibitif puisque ce compteur n’apporte aucune nouveauté sur ce qu’il se fait déjà. Pas de détection de segment Strava en live, pas de diffusion en direct, non, comme à l’habitude, la compagnie allemande s’entête à offrir un produit professionnel où la stabilité est reine.
Chez Trimes, on a un regard critique face à la nouvelle technologie puisqu’il y a une course éternelle à offrir de nouvelles fonctions. Malheureusement, elles sont généralement totalement inutiles et l’ergonomie est généralement déficiente.
SRM peut donc se vanter d’avoir l’écran le plus lisible avec les chiffres les plus lisibles. Pour certains, cela n’a pas de prix. Contrairement aux autres marques dont on ne sait jamais qu’elle est la clientèle visée, SRM ne conçoit pas ses produits pour le grand public, mais bien pour les élites/compétitifs/pros. D’ailleurs, même en ITU, certains coachs imposent cette marque à leurs athlètes afin de limiter les possibilités de pertes de fichier.
Le compteur permet un affichage « customisé » avec les valeurs pour analyser les valeurs de puissance importantes comme la puissance normalisée (NP), le TSS (Training Stress Score) et le IF (coefficient d’intensité).
L’une des nouveautés est que l’affichage s’ajuste à luminosité ambiante, son autonomie est entre 10 et 45 heures (déterminée par l’utilisation du GPS). Avec une capacité de 500mb permettant d’accumuler 4000 heures de données. Très pratique, le PC8 à un capteur détectant le mouvement, il s’allume donc automatiquement dès que vous commencez à pédaler.
SRM a préféré ne plus utiliser un connecteur de type mini USB pour son cable de transfert et d’alimentation. Avec une connexion magnétique, cela permet au compteur d’être plus résistant aux intempéries.
Le compteur est compatible à tous les compteurs compatibles ANT+, il n’est donc pas nécessaire d’utiliser un SRM pour pouvoir l’utiliser.
Malheureusement, toutes les fonctions ne seront pas disponibles à sa sortie. Le compteur sera capable de transférer prochainement automatiquement les données à travers un réseau WiFi (téléchargement auto vers des plateformes en ligne comme Strava). Il sera aussi compatible avec Bluetooth 4.0. À l’image de l’industrie, le compteur devrait donc évoluer au travers du temps et verra progressivement l’ajout de fonctions. Pour le moment, aucune option pour la navigation n’a été annoncée.
Encore une fois à 800 euros / 1049$ CAN, ce n’est pas un produit qui est destiné pour le grand public, on pourrait presque se consoler puisque SRM lancera prochainement une version avec un boitier en plastique qui devrait être vendu 150 à 200 euros moins cher.
deux fois strava dans le même article… on sent le lessivage de cerveau… alors que d’autres plateformes de partage de données d’entraînement existent, et des connus^^
autre réaction… franchement… claquer 800 euros pour un bête compteur vélo qui a même pas la carto… euh…. Je peux comprendre le choix du SRM comme powermeter (quoiqu’avec l’arrivée de Powertap dans les capteurs, la rigueur sera sûrement à la hausse), mais le compteur… ah c est sûr c est robuste comme un Land Rover Defender ! C’est exactement ca d’ailleurs : on en voit partout sur le petit écran, mais personne roule avec tellement c est rustique…
Je suis en parti d’accord avec toi… Mais ceux que tu regardes dans ton petit ecran sont en course… Selon moi, vu la qualité de leur affichage, cela reste le meilleur compteur pour un environment de course… Il y a plusieurs petits details que j’ai oublié de mentionner, le SRM a un taux de transfert des données plus rapides, cela signifie que tu auras une meilleure acquisition des données dans des accélérations, pour des pros (ITU), cela fait la différence si le coach a le savoir derriere…