Voici le communiqué de Sportcom.
Grosse journée de travail pour Dominique Rollin
Montréal, 4 avril 2010 (Sportcom) – Le cycliste québécois Dominique Rollin a poussé un soupir de soulagement lorsqu’il a vu la bannière annonçant qu’il restait 5 kilomètres au Tour des Flandres, dimanche. D’abord, car le travail effectué pour ses coéquipiers au cours des 254 autres kilomètres de la course commençait à l’achever, mais aussi parce qu’il franchissait la ligne d’arrivée pour une première fois en quatre courses.
Le Bouchervillois membre de Cervélo Test Team a terminé au 42e rang de l’épreuve au sein d’un groupe de 22 coureurs qui ont accusé un retard de 5 minutes et 13 secondes sur le vainqueur, Fabian Cancellara. Porte-couleurs de Team Saxo Bank, le Suisse a parcouru les 259 kilomètres en 6 h 25 min 56 s.
« La journée s’est quand même bien passée, car nous avons réussi un excellent travail d’équipe. Aux endroits primordiaux où nous devions être placés, dans des secteurs pavés ou des ascensions, nous étions vraiment présents et faisions le boulot », a commenté Rollin.
Toutefois, un problème respiratoire de leur leader, le Norvégien Thor Hushovd, ne leur a pas permis de s’en sortir aussi bien qu’espéré. « Mon boulot aujourd’hui était d’aider Thor et de placer le plus de gars possible dans le premier groupe. Malheureusement, notre leader a eu un moins bon coup ce qui nous a privés de certains éléments et je me suis retrouvé entre deux groupes à essayer de l’aider à revenir sur le devant », a expliqué Rollin.
« J’ai fait énormément de boulot pour essayer de le ramener, et nous avons failli y arriver à un moment, mais finalement, il n’y a eu personne pour boucher le trou », a ajouté le Québécois qui a expliqué avoir fait le yo-yo pendant la course. « Lors de la première ascension, je devais faire un travail dans le vent pour placer mes coéquipiers. Ensuite, lorsque tu entres dans l’ascension, tu es un peu juste parce que tu viens de faire un gros effort. Tu chasses alors pour revenir, tu y parviens, puis tu te rends en avant pour continuer le travail. La chose se répète dans la prochaine ascension et il y en avait une quinzaine qui se suivaient. »
Épuisé, le cycliste de 27 ans est tout de même fier de ce qu’il a accompli. « Pour une première, je suis extrêmement satisfait de la façon dont j’ai roulé et de comment je me sentais. L’équipe est aussi contente de mon boulot », a-t-il indiqué.
Après n’avoir pu se rendre au bout de Milan – San Remo, du Grand Prix E3 et de Gent – Wevelgem, Rollin s’est réjoui d’y être parvenu cette fois-ci. « Je me suis dit bon, enfin, on est arrivé! C’est sûr que le week-end dernier, ça n’a pas été aussi bien que je le voulais, mais de voir que la forme est revenue et que les jambes sont là, je suis content. J’ai vraiment de bonnes sensations alors ça augure bien. »
Le Québécois a deux courses à son agenda dans la prochaine semaine. D’abord le Grand Prix de l’Escaut, à Schoten (Belgique) mercredi, puis il prendra part à Paris – Roubaix, dimanche.