Toujours issu d’un article de Alan Couzens, il s’est attaqué au mythe de la gestion de descentes en vélo, que faire pour être le plus rapide en utilisant le moins d’énergie (quantifié en puissance).
Généralement, il est conseillé d’avoir une stratégie avant une course. Il existe 3 stratégies selon moi :
- Monter fort et descendre en roue libre (pas trop conseillé, augmentation de la formation de lactate lorsque les jambes sont arrétées).
- Monter avec une puissance légèrement supérieure à sa normale, et descendre en fournissant un effort minimum, cela équivaut à un effort dit « attaque du sommet »
- Monter et descendre avec la même puissance.
Alan Couzens à fait des calculs en fonction de ses trois scénarios. Son hypothèse est basée sur le fait que la somme des efforts est égales à chaque scénario (score TSS). Ce qui est assez étonnant, c’est que descendre en roue libre est la formule gagnante! D’importants écarts peuvent être mesurés. Cela semble donner raison aux athlètes poids plume qui disent qu’ils doublent beaucoup de personnes dans la montée mais ils se font reprendre dans les descentes très facilement.
Oui mais, généralement, un triathlète n’est pas capable de tenir une cadence haute (> 100RPM). Si vous avez la chance de vous entrainer avec la puissance, vous avez du remarquer qu’il est très difficile de générer une bonne puissance. Pourquoi? tout simplement parce que votre puissance est un limiteur. Cela signifie aussi, que même si vous pédalez très vite dans une descente vous ne serez pas en mesure de générer beaucoup de wattage et même si vous pédalez vous récupérez. Alors, je vous conseille de travailler vos descentes en profitant pour apprendre à avoir une cadence plus haute, surtout que cela aura un bénéfice pour le reste de votre course. Et je reste persuadé que la formule gagnante est de se donner un maximum de vitesse dés le début de la descente.
Le phénomène est d’autant plus intéressant qu’il est identique en course à pied. Trop de personnes se laissent descendre (souvent en arrière subissant les descentes). Alors que c’est l’opportunité de prendre un maximum de vitesse en augmentant sa cadence et en mettant son poids du corps en avant. Et encore là, il est pratiquement impossible de se placer en sur-régimes dans ces portions.