Je ne lis pratiquement plus les magazines sur le triathlon parce que généralement, ils disent tous la même chose et les sujets sont assez cycliques… Le problème aussi vient du lectorat, puisqu’il faut faire plaisir à tout le monde, les articles intéressant pour les FOP (Front of the pack) sont rares.
Mais il existe le magazine Inside Triathlon (qui a été acquis par l’équipe de Triathlète magazine, il y a un peu plus d’un an). Je vais être franc avec vous, je détestais ce magazine, autant pour des raisons de graphisme que de contenu… mais petit à petit, le produit s’est grandement amélioré.
La dernière parution contient un article de Matt Fitzgerald (ed. july/august 2010), qui continu à casser des mythes de pensées trop généralisés. Son dernier article s’attaque au « Bonkage ». Je ne vais pas vous résumer ces propos parce que j’aimerai que vous le lisiez mais voici un exergue qui dit tout.
There is a limit to how much each of us is willing to suffer during a race or workout. When that limit is reached, we stop and that limit is always reached before we physically have to stop. WE NEVER RUN OUT OF GAS. WE QUIT
Je tiens à ajouter que je n’entends jamais dire, j’ai quitté, je n’ai pas été assez fort mentalement, je suis un lacheur, je n’ai pas tout donné… généralement le triathlète moyen dira, j’avais ma au ventre, j’ai eu des crampes, j’avais trop mal, il faisait vraiment trop chaud etc… C’est surement vrai… mais généralement nous avons tendance a exagéré les faits pour trouver une excuse valable. Vous allez me dire que non, moi je vais vous avouer que je le fait à chaque nage en course.
Si vous voulez voir du monde qui n’ont jamais quitté et qui sont allés jusqu’au bout des capacités de leur corp (avec bonkage) regardez cette vidéo!.
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Si vous n’avez pas le temps d’acheter le magazine en question, je vous conseil d’aller lire l’excellent post d’Endurance Corner qui est justement une réaction à l’article de Matt. Il faut arrêter de croire que l’entrainement est uniquement fait pour devenir plus rapide, il est fait pour être psychologiquement plus fort et si vous ne vous testez jamais… vous pouvez déjà écrire votre compte rendu de votre course avant de l’avoir faite!