Il y avait un cycliste reconnu du Québec qui a participé a Syracuse 70.3. En fait, je voulais voir son résultat parce que cela pouvait confirmer ma fameuse théorie
La théorie > Un triathlète est meilleur qu’un cycliste sur un time trial de 90km.
Résultat > Je l’ai battu de peu, évidemment la natation doit rentrer en jeux (fatigue)
Conclusion > Cela confirme que le cycliste et le triathlète ont des caractéristiques différentes qui sont accentuées par les méthodes d’entrainement adaptées. Exemple parfait, les intervalles courts (sprints successifs comme Tabatha) ont très peu d’intérêt pour les triathlètes.
Et alors? > Disons que c’est une bonne vengeance face à certains marchands de vélos qui me donnent toujours cette impression de snober les triathlètes et qui pensent que nous sous exploitons notre matériel. Je connais des gérants très généreux pour des cyclistes ordinaires et qui seront des picsous avec des triathlètes élites. Je risque de me rappeler de tout ça, la prochaine fois qu’on me dira qu’un triathlète ne sait pas conduire un vélo.
Pour l’affirmation que les triathlètes ne savent pas conduire un vélo… Conduire, OK, mais piloter un peu à la manière des gars du pro tour dans les grandes descentes… j’aurais tendance à dire que les « roadies » n’ont probablement pas tort. Selon moi la seule façon d’améliorer la conduite/pilotage, c’est de rouler souvent dehors sur des parcours accidentés et en peloton. Aller chercher les points de corde dans chaque virage et ressortir toujours avec le maximum de vitesse, c’est un art qui demande énormément d’entrainement.
Comme les triathlètes roulent souvent seuls et souvent sur des trainers, ils développent beaucoup moins ces « skills ».
En tout cas, j’espère ne pas faire chutter personne dans ma première course « de peloton » ce samedi dans le parc de la Mauricie!
tu vas nous faire un CR de la mauricie?