Texte de Triathlon Québec. (Pour votre information, Trimes et Triathlon Québec publierons de plus en plus de textes ensemble puisque notre but commun est de faire évoluer le sport dans la bonne direction.)
La renommée de Jacqueline Gareau n’est plus à faire. Gagnante de 9 marathons dont Montréal en 1979, Los Angeles en 1984 et le prestigieux marathon de Boston il y a 30 ans cette année, Jacqueline Gareau ne cesse de courir mais aussi de nager et rouler !
Beaucoup d’entre vous l’ont certainement croisée sur le circuit québécois de triathlon. Cette année, dans sa catégorie d’âge 55-59, Jacqueline est montée sur la plus haute marche de tous les événements auxquels elle a participé !
Pour notre plus grand plaisir, elle a accepté de répondre à quelques question.
J’ai fait mon premier triathlon sprint à Ste-Agathe en 2008. Pourquoi le triathlon ? Tout simplement parce que mon corps est content que je varie mes sports et j’adore aussi pratiquer ces 3 sports dans la belle nature des Laurentides.
Pour moi, c’est moins exigeant car la vitesse de la course est moins vite alors moins demandant sur mes articulations et muscles et comme je suis toujours bien endurante, je me sens super détendue pendant l’événement. Par contre, j’ai encore à travailler le natation afin de me sentir plus en contrôle. Dans mon dernier triathlon de la saison (Esprit à Montréal), j’ai vraiment commencé à me sentir plus à l’aise dans l’eau, j’avais une impression d’être quasiment comme un poisson « Zen » en harmonie avec l’élément eau!
Comme j’apprenais quelque chose à chaque compétition, c’était très stimulant pour moi. J’ai aussi beaucoup aimé l’ambiance qui y règne et l’amicalité des triathloniens et la bonne entraide à donner leurs bons conseils. D’année en année, je ne sais jamais ce que je voudrai faire. Je vis le moment présent et si le cour m’en dit alors je participe à l’événement.
Disons que j’ai bien aimé mon expérience au demi-Ironman. Je caresse peut-être l’idée de fêter mes 60 ans en qualifiant pour l’Ironman d’ Hawaï. Par contre, ma devise est « un jour à la fois ».
C’est assez difficile à définir car je n’écris rien. J’ai bâtit une bonne base d’endurance en hiver avec le ski de fond et l’entraînement pour le marathon de Boston puis après un cours repos, course, vélo, quelques pratiques de natation en lac, j’ai parti le bal des triathlons avec le sprint de Tremblant. Ce qui est difficile, c’est d’arriver reposée des bras pour nager dans les compétitions car je donne des massages très thérapeutiques. Aussi, j’adore participer aux ascensions de montagnes (White Face Mountain, NY, Mont-washington, Mont-Ste-Anne) et quelques courses sur route. Enfin, j’imagine que je me suis entraînée au travers de mes compétitions (endurance+++, tempo++, côtes++, longues intervalles+, 30 secondes accélérations). Cet hiver, je prévois nager un peu plus en piscine et faire de la musculation car la force diminue tranquillement pas vite! (si j’arrive à rentrer en dedans), j’aime tellement être dehors!
Continuer de m’amuser tout en espérant améliorer le côté technique de ce sport.
Beaucoup de plaisir!