L’homme au bras fort, aussi rusé soit son alias (Juan = One + Pelota = Ball, ablation, vous pigez?) a ouvert une sorte de boîte de Pandore pour les athlètes en manque d’attention médiatique. Je m’abstiens ici de commenter sur le narcissisme des blogues-carnets d’entraînement.
L’alter ego Juan Pelota a déjà plus de 8000 abonnés. Perso, le truc que je trouve le plus intéressant de cette épisode/non-épisode demeure pour l’instant le sens de l’auto-dérision du pseudonyme.
À la place de Pelota, je vaquerais d’avantage à réunir une équipe d’avocats du tonnerre plutôt qu’à côtoyer des convives vêtus de bas de compressions et de Crocs.
Voila que les choses se corsent. Un dénommé Deuce Pelotas (Deux Boules, ah ha ha) vient de se créer un compte Twitter dans l’optique de – on peut seulement spéculer – rire de, ou rire avec Juan. Le premier « Tweet » (vraiment pas flatteur comme expression) vient de paraître il a moins d’une semaine. Pour l’instant, on soupçonne Deuce Pelotas d’être le nom de plume d’un des frères Lieto, amis et partenaires d’entraînement de Juan. Au fait, je suis un peu déçu de ne pas y avoir pensé car c’est effectivement très fort comme pseudo!
Et pour les athlètes portes étendards qui n’utilisent pas de pseudonymes, ils se doivent de tourner leur langues dans leurs bouches sept fois avant de tweet-er (oui, oui encore ce terme) pour éviter les polémiques, les faux pas ou de froisser les cœurs sensibles.
Question existentielle : Ils vont faire quoi avec touts ces comptes Twitter orphelins une fois que Kona 2011 sera passé et que le Web, lui, aura passé à la prochaine saveur du mois? Vous vous souvenez de MySpace? Friendster? Moi non plus…
Mise à jour : Les adeptes de Twitter doivent faire face à plusieurs obstacles lorsqu’ils mettent leurs compte à jour via leur portable, en marchant de la piscine à la salle de spinning : trous d’homme, circulation routière, parcomètres etc. Et maintenant que l’hiver est bien installé (du moins pour les canadiens et les scandinaves), ces derniers doivent faire face à un nouvel obstacle : Comment utiliser son portable avec ses boutons minuscules sans se geler les doigts ou l’échapper dans un banc de neige? La solution est simple. Mesdames, messieurs, je vous présente les Twittens (ici, Trimes déduit 5 points pour le jeux de mot évident). Comme la photo ci-contre le démontre à l’aide d’un modèle fluo, les extrémités de l’index et du pouce sont escamotables. Les adeptes du Web 2.0 peuvent bénéficier d’une dextérité accrue. Bien entendu, il s’agit d’une invention canadienne – et non, Trimes n’approuve pas!
Je m’ennui de Bozone qui twittait durant ses courses!
je l’ai manqué cette épisode. Tu veux dire son agent de presse ou l’athlète lui même?
oui sa blonde écrit des twits pendant ses course…
elle écrit ses émotions de course qu’elle imagine, elle utilise vraiment le « je »… c’est assez particulier.