Nike Japon > Essai de la Zoom Speed R3.

Comme vous l’avez remarqué, chez Trimes on commence à avoir un budget plus important pour nos souliers de course que nos vélos. En fait récemment, nous avons découvert la fameuse branche japonaise de Nike. Notre amour pour la marque à commencé avec les Lunaracers, comment résister a un soulier aussi léger qu’une racing flat avec une douceur inégalée. Il s’est aussi confirmé avec la Nike Streak XC. Une flat très légère avec un prix ultra attractif (moins de 60$) et qui a une semelle avec le meilleur amorti-réactivité selon nous.

Le petit hic, c’est qu’a force de courir en Nike Streak XC et en Lunaracer, leurs avantages deviennent des inconvénients. Ils n’existent pas encore d’étude scientifique, mais nous croyons qu’il est important de varier les chaussures et les sensations pour plusieurs raisons. Certains chaussures n’offrent aucun support dans l’arche. C’est quelque chose qui étonnement, nous réussissons à nous passer.

Mais en fonction de l’usage, il est intéressant d’avoir une chaussure moins souple dans le milieu du pied. Surtout quand on attaque longtemps sur l’avant du pied. Évidemment, cette caractéristique est en fonction de votre vitesse.

Et alors? Nos amis japonais ont la solution à tous. Voici les modèles qu’ils gardent juste pour eux. Aucun de ses modèles n’est commercialisé en Europe et Amérique du Nord.

Offre Japon.
Lunarspider R, Lunarspider Lt, Nike Zoom Speed Spider R, Nike Zoom Speed Spider LT, Nike Zoom Speed R3, Nike Zoom Speed LT.

Offre Amérique du Nord.
Lunaracer, Streak (qui a remplacé la marathon), Streak XC (qui a remplacé la Katana).

Ce qui est frustrant dans tout cela, c’est que Nike Japon a déjà adressé toutes les critiques de sa gamme actuelle américaine et elle a trouvé une solution parfaite avec leur combo R et Lt.

Alors voila, j’ai décidé de jouer le cobaye pour vous en commandant une paire de Zoom Speed R3 (en attendant la fameuse Lunarspider). Commander au Japon est un art. Il faut connaitre sa taille en CM et surtout la trouver! À partir du 28cm (44 ou 10US), c’est pratiquement introuvable. Aussi, il existe des énormes disparités dans les tarifs entre les magasins. Il existe le service Rakuten. En gros c’est un site Web japonais qui essaye de rendre les produits japonais accessible au reste du monde en proposant un site en anglais et en demandant au magasin de communiquer en anglais. C’est beau dans la théorie, mais c’est complètement faux. Je recevais des courriels totalement en japonais, une chance que Google Translate existe.

Trois jours plus tard, je reçois une boîte… pas de frais de douane, j’imagine que nos amis douaniers n’aiment pas les documents en japonais. Je regarde la boite, mon adresse est écrite totalement à l’envers.

J’ouvre la boite, mes petites chaussures dans la boite générique de Nike. Fait ironique, la boite est en anglais et en français. Étrange pour un modèle réservé au marché japonais.

À peine arrivé, hop hop sur la balance.

180 grammes, soit 6.3 oz. Ce n’est pas un poids exceptionnel si on la compare à un Nike Streak XC2 et les racing flat Mizuno Wave Universe et Asics Piranha. Par contre en ajoutant seulement 1oz, elle a beaucoup à offrir. Cette chaussure est très confortable et on fini même par s’étonner par son poids. Le talon est très bien rembourré. C’est la nouvelle plateforme de Nike avec la suppression de la fourche pour le talon et un système pour marquer son temps (un peu gadget mais sympa pour mettre une chaussure à la retraite). Par contre, la matériaux argenté qui est surement un plastique, n’est pas génial avec un pied nu et transpirant, mais le maintient est quand même assez bon.

Dans le milieu du pied, Nike a bien fait les choses, contrairement à certaines marques qui placent des coutures irritantes en pleine arche. Avec la technologie Flywire, elles sont un véritable plaisir. Aussi, il n’y a pas de support pour l’arche. La sensation est étrange au début, mais on s’y fait très rapidement.

La semelle est collé. Étonnement, c’est une caractéristique que j’aime, évitant de subir les effets d’une semelle mal replacée.

Et la fameuse boite de doigts de pied (toe box)? La chaussure a une doublure très douce et agréable. Aucune impression de grillage. Aussi, contrairement au Lunaracer, il ne manque pas de hauteur pour les doigts de pied. Ces chaussures sont des chaussons.

Oui mais le principal intérêt de cette chaussure est dans sa semelle. Deux points. Elle a les fameux petits pics qu’on retrouve principalement sur les racing flats. Cela a l’avantage d’avoir un meilleur rendement sur le bitume, par contre cela glisse sur un tapis…

La semelle Zoom est la même structure que la Streak XC2, excellente sensation amortie-réactivité, par contre dans son milieu elle est renforcée par la fameuse structure que l’on retrouvait sur les Katanas. Et cela fait tout la différence. Cela donne une chaussure plus stiff. Pour ce qui me concerne, j’avais l’impression d’avoir plus de faciliter a courir avec moins de pronation avec cette structure.

Par contre, la finition de la chaussure laisse un peu à désirer, les lacets paraissent énorme comparé à ceux des Streak XCs.

Notre verdict > nous sommes très excité par la gamme japonaise, elles corrigent les défauts de la gamme actuelle (américaine). C’est une chaussure parfaite pour s’entrainer (tempo, intervalles et course). On recommande une Lunaracer ou sa soeur Speed LT pour le reste. Selon nous, c’est une chaussure qui est a recommandé pour les triathlètes compétitifs pour Olympique et 70.3.