Charles Khazoom se fait trimer!

Nous avons eu la chance de trimer Charles Khazoom, un jeune triathlète de 18 ans, membre de l’équipe du québec junior s’entraînant avec le club de Sherbrooke. C’est un coureur impressionnant qui représantera le québec dans la série national junior Teck. Il a d’ailleurs terminé deuxième lors d’une des manches de cette série qui avait lieu à Magog l’an dernier. Voici ce qu’il avait à dire!

1 Comment as-tu commencé à faire du triathlon? Age?

J’ai débuté le triathlon à l’âge de neuf ans. Comme ma mère est une adepte de l’activité physique, elle a voulu inculquer sa passion à ses enfants, c’est pourquoi mes frères et moi avons été inscrits dans le club de triathlon de Joliette, Jet triathlon. Au début, je n’étais pas très bon, j’ai tout de même eu la piqure suite à ma première compétition en août 2002, à Drummondville.

2 Quels sont tes objectifs et courses importantes pour la saison 2011?

Les courses importantes pour la saison 2011 seront le championnat panaméricain junior qui aura lieu à Edmonton et les courses de la série nationale junior, incluant le championnat canadien à Kelowna. J’aimerais me retrouver sur le podium à l’une de ces courses cette saison.

3 Quel est ton point fort selon toi? Ou ta discipline favorite (nat,vélo,cap)?

La discipline dans laquelle je me démarque le plus est la course à pied, ma légèreté étant pour moi un atout considérable, mais la natation en eau libre et le vélo me procurent tout autant de plaisir et de défi.

4 Tu te vois où dans 5 ans ?

Dans cinq ans, je m’imagine à l’université, je ne sais dans quel domaine, tentant toujours de relever ce défi que constitue la conciliation du sport et des études. Je m’imagine substantiellement plus rapide que je le suis en ce moment et j’espère que cela me permettra de gravir quelques échelons dans le sport.

5 Triathlon Longue distance dans ton futur ?

Pour l’instant, je ne trouve pas ce type d’épreuve particulièrement attrayant, mais comme nos esprits sont en perpétuel changement, je n’exclue pas un jour la possibilité d’avoir envie de relever le défi.

6 Quelle est ta semaine type (en saison) ?

Durant l’été, je nage quatre à six fois par semaine, à raison de deux à trois fois en piscine et de deux à trois fois en eau libre, je fais du vélo trois à cinq fois, je fais environ cinq séances de course à pied, dont environ deux très courtes en débarquant du vélo. En fait, cela varie beaucoup de semaine en semaine, dépendamment de la proximité des courses importantes.

7 Un athlète que tu admires ?

Il y a un si grand nombre d’athlètes inspirants qu’il est difficile de choisir. À bien y penser, tout sport confondu, Steve Préfontaine est probablement celui que j’admire le plus.

8 Ta citation !

You have to wonder at times what you’re doing out there. Over the years, I’ve given myself a thousand reasons to keep running, but it always comes back to where it started. It comes down to self-satisfaction and a sense of achievement.

-Steve Préfontaine

9 La saison 2010 a été satisfaisante pour toi?

La saison 2010 a été parsemée de hauts et de bas. Ma faiblesse à la natation rend la performance assez aléatoire, surtout dans les courses avec sillonnage en vélo, puisque je peux être chanceux et me retrouver avec les meilleurs en vélo pour ensuite rivaliser avec eux à la course à pied ou bien me retrouver à l’arrière et avoir à faire du rattrapage et en étant loin de l’action, ce qui n’est pas l’idéal. Par exemple, à Magog, qui était une étape de la série nationale junior, j’ai tout juste réussi à faire partie du peloton qui a rattrapé la tête de la course, ce qui m’a permis de monter sur le podium avec la course à pied de ma vie, alors qu’à Soulanges, une mauvaise performance sur la partie natation m’a condamné à une performance décevante.

10 Tu travailles très fort sur ta natation, es-tu satisfait des améliorations encourues?

Cela est définitivement plus difficile pour moi que je le pensais. En désirant améliorer quelconque aspect dans son sport, on est parfois très motivé et on veut toujours en faire plus, mais il faut tout de même être prudent avec une augmentation considérable de la charge d’entraînement dans un sport, car cela peut engendrer une fatigue qui donne l’illusion qu’on ne s’améliore pas. Je me répète donc sans cesse qu’il faut faire preuve de patience et qu’un jour le travail va payer, que la ligne est mince entre être au sommet de sa forme et être dans une forme moyenne.

11 Je sais que pour la course à pied, tu t’entraînes avec un club d’athlétisme, qu’y vois-tu comme avantage?

Cela me permet de courir avec des coureurs qui sont plus rapides que moi, ce qui est très motivant.

12 Es-tu plus du type qualité ou volume?

Je suis définitivement plus un partisan de l’entraînement de qualité que du type «volume». Les entrainements de qualité sont plus plaisants et plus satisfaisants que les longs entrainements à intensité modérée. Toutefois, il est important d’avoir un bon équilibre entre les deux, autant pour le corps que pour l’esprit. La variété entre les deux brise également la monotonie que constituerait l’exécution d’un seul type d’entraînement.

13 Tu as participé au championnat canadien de cross-country cette automne, qu’as-tu appris de cette expérience?

J’ai été impressionné en constatant qu’il y avait autant de coureurs rapides au Canada et j’ai vu quelques triathlètes se retrouver dans le top quinze, ce qui démontre que certains triathlètes peuvent rivaliser avec les meilleurs coureurs aux pays dans certaines conditions, ce qui démontre l’étendu de leur virtuosité.

Merci beaucoup Charles, de la part de toute l’équipe de Trimes, bonne saison 2011 et bon entraînement d’ici là!