Trimes remercie Amélie de partager avec nous son expérience et nous espérons que cela deviendra une tradition avec les autres athlètes élites de la province.
Le 16 mai, 2011, nous débutons notre première aventure européenne de triathlon en Europe. Nous sommes, mon coach Kyla Rollinson et moi parties de Montréal pour participer à une course ETU junior à Brno en République Tchèque.
Les courses juniors ETU sont une série de courses développer au sein du ITU (International Triathlon Union) afin de rassembler les meilleurs juniors (hommes et femmes) sur le continent européen à plusieurs reprises au cours de l’année.
Les nord-américains ont le droit de participer à ces courses avec l’appui de leur fédération nationale de sport (Triathlon Canada dans notre cas) et c’est avec grand plaisir que la fédération a accepté de soumettre la candidature d’Amélie pour cette course Super Prestige à Brno.
Nous embarquons alors vers un départ de course qui rassemble 10 pays européens y compris des nations de triathlon d’envergure telle que la Belgique et l’Autriche.
En arrivant la, nous voyons tout de suite que le site de la course rivalise le calibre des concurrents. Un lac de toute beauté, des châteaux à ses bords, un parcours de vélo valloneux, suivit d’une course à pied en montée (bien sur, ça descendait aussi, mais c’est la montée qui reste imprégné dans ma mémoire).
Apres avoir passées quelques belles journées à déguster la cuisine locale, faire des entrainements agréables autour du lac et visiter la campagne et ces majestueux châteaux, le jour de la course arrive.
Une température parfaite nous réveille la journée de course, et un départ style européen (en après-midi) nous permet de savourer un bon déjeuner et préparer de façon agréable mon départ.
À 14h00, un départ agressif avec 30 femmes se fait. Ce fut une natation très rapide et je suis sortie en 8ieme position. Ce qui était un peu décevant pour moi. Après la transition je me retrouve dans le peloton de tête avec une échappée de 3 filles en avant. Malgré une dizaine de filles au sein de ce peloton, la différence de langues et un manque de travail commun nous fait perdre du temps sur l’échappée. J’ai tenté à plusieurs reprises d’organiser le peloton mais sans succès. Nous étions 11 femmes à descendre du vélo en même temps. Ma course à pied fut très difficile et c’est seulement après 4km que je retrouve mes jambes.
Je termine ma course au 11ieme rang et manque le top 10 de seulement 2 secondes. J’évalue malgré tout, que ce fut une très bonne expérience. Je comprends maintenant l’importance de s’y prendre contre les meilleures et le travail qu’il me reste à achever afin d’atteindre l’objectif de l’équipe junior au championnat du monde en 2012.