Triblablabla #8

J’ai récemment été amené à m’interroger sur mes motivations pour faire du triathlon et il  en est ressorti que c’était avant tout pour le plaisir. Pour ce Triblablabla #8, voici donc une « variation » sur le plaisir…

Plaisir = partage
Plaisir : quand tu partages un entraînement avec un bon pote.
Plaisir : quand tu partages un entraînement avec un bon pote, plus fort que toi, et qui te fait mal à la tronche.
Plaisir : quand tu partages un entraînement avec un bon pote, plus fort que toi, qui te fait mal à la tronche et qu’en plus, tu es dans un mauvais jour.
Plaisir : quand tu partages un entraînement avec des bons potes, plus forts que toi, qui te font mal à la tronche et qu’en plus, tu es dans un mauvais jour.
Plaisir : quand tu t’entraînes tout seul, à l’allure que tu veux. Et que tu rentres satisfait de toi-même (le tout sans avoir pris la grosse tête, bien sûr).

Plaisir = douleur
Plaisir : quand ça fait mal
Plaisir : quand ça ne fait pas mal, et tu accélères, et là, ça fait mal, mais c’est que du plaisir.
Plaisir : quand ça ne fait pas mal, et tu accélères, et ça fait pas mal, alors tu accélères encore, et encore, et là, t’as toujours pas mal. Ça c’est le plaisir rare (super ultra rare) d’être super ultra bien.

Plaisir = technique
Plaisir : quand ta séance de natation est passée avec de bons appuis et nickel au niveau de la technique.
Plaisir : quand tu as passé deux heures (ou plus) à nettoyer et régler ton vélo et que sur ta compétition, tes vitesses passent TOUTES au poil.
Plaisir : quand tu as une foulée de Kenyan (lent, mais de Kenyan quand même).
Plaisir : quand tu passes tous tes 400 m sur la piste dans le même temps, à la seconde près.

Plaisir = repos
Plaisir : quand tu regardes un bon film, avec ta blonde, au lieu d’aller à l’entraînement parce que tu es cuit et que c’est le mieux que tu avais à faire.
Plaisir : quand ton dernier bloc, dans cette séance lactique, s’intitule « retour au calme ».
Plaisir : quand, après une bonne saison, tu glandes.
Plaisir : quand tu passes une journée avec des gens qui n’ont rien à voir avec le triathlon, que tu n’en parles pas et que tu n’y penses pas.
Plaisir : quand tu reprends, parce que bon, le repos, c’est pas tout ça, mais c’est pas avec lui seul que tu vas atteindre tes objectifs ! Allez, au boulot !