Les spectateurs souvent oubliés

Les gens que je veux vous présenter ici ne sont pas les bénévoles qui rendent les triathlons sécuritaires, qui donnent du temps malgré les changements de températures, passant de la pluie la plus intense jusqu’au soleil de plomb.  Nous aurons toujours besoin de vous bénévole d’un jour et nous vous remercions sincèrement de l’implication dans tout ces évènement sportifs.

Je veux plutôt vous parler, peut-être les avez vous reconnus, des spectateurs. Je vais même pousser un peu plus loin, des spectateurs qui sont présents aux évènements mais qui ne connaissent absolument aucuns athlètes.

Pour être honnête avec vous, j’ai eu cette réflexion lors de mon dernier triathlon, celui de Magog. Il est évidement que sur la portion de natation, les gens qui longent la partei du lac sont en majorité les parents, ami(e)s des athlètes. Par contre un changement graduel s’effectue sur le parcours (en particulier celui de Magog) étant donné que nous partons pour une longue boucle de 20km et qu’il est pratiquement impossible pour les gens mentionnés précédemment (parents, amis) de suivre les athlètes. La paroxiste survient lors de l’épreuve de course à pied ou vous courrez (encore là, particulier à Magog) dans les quartiers ruraux et c’est là que vous pouvez voir l’intéret et le grand coeur des spectateurs qui nous laissent emprunter leurs rues. Lorsque la température frole les 35deg et que vous voyez dans la rue, un boyau d’arrosage et que quelqu’un a même pris le temps d’y installer le diffuseur d’eau pour jardin, c’est simplement un woooooooow!, un peu plus loin c’est rien de moins qu’une dame en chair et en os qui vous demande « voulez-vous un peu d’eau fraiche?? » et elle vous arrose carrément avec son petit fusil fixé à son boyau de jardin, c’est simplement magique.

Pour terminer je prends le temps remercier encore une fois ces gens qui nous recoivent dans leur ville, village,  les bras ouverts, qui nous permettent de traverser leurs rues, d’interférer dans leur déplacement journalier (trafique) et allant même à utiliser leur installation, merci beaucoup ,c’est sincéremement apprécié.

Pour tout les autres qui nous klaxonnent et qui nous lancent des bétises, je n’aurai qu’un seul mot « get a life !!! »

bonne fin de saison à tous.

Martin C.

PS: J’avais écris cet article avant de quitter pour les vacances (après Magog) et j’ai comme oublié de le publier, oooops !!

 

4 commentaires
  1. Excellent article Martin! C’est vrai qu’on oublie souvent de les remercier et qu’ils font souvent la différence quand ça devient difficile!

    1. thank’s Vincent, c’est gentil.

      Y’a une chose que je fais et que je ferai toujours (genre de superstition)) remercier et saluer les gens qui sont sur le turn-around de CAP, ceux qui valide avec leur liste des coureurs et ton # de dossard que tu es bien passé. Juste un « merci beaucoup et à l’an prochain… » Je m’ennui de ces gens lorsqu’il sont absents (comme à Magog) hiihhihihi, par contre je peux dire MERCI à ceux qui m’arrose ou encore qui m’encourage sur la boucle de CAP, je prends meme le temps de faire un « high five » aux très jeunes spectateurs qui se demande ce que nous fesont la, à courir dans leur rue ou eux sont plus habitués d’y faire leur tricyle. Bref, c’est une aventure collective qui vallait la peine d’etre décrite.

      1. tu as totalement raison… c’est souvent eux qui font la différence d’ailleurs. Ils sont aussi un indice de qualité d’une course. Exemple parfait Mooseman… y a trois ans, il y avait de monde qui se déguisaient… depuis que c’est WTC, ils ont disparu

      2. Il y avait un jeune qui notait le numéro de dossard au niveau du premier ravito je crois, au moment de la bifurcation half/DO, Sprint.