Ce weekend aura lieu la 29e édition du Noosa Triathlon, un triathlon de type olympique non-drafting qui est véritablement une « institution » en Australie. Cette compétition est souvent ciblée par les triathlètes australiens comme l’une des plus importantes de la saison. C’est d’ailleurs à cet endroit que Courtney Atkison tentera de renverser la vapeur, après une année 2011 de misère. C’est justement en voulant en savoir un peu plus sur lui que je suis tombé sur le Noosa Triathlon. Il a accordé une entrevue pour cette compétition et on en apprend un peu plus sur la raison de son absence de performance en 2011, malgré l’importance évidente de celle-ci pour la qualification olympique.
« Atkinson admits that 2011 has been the most challenging of his career.“If I take one thing, and one thing only from this year it is I found where the upper limits of my training lie. Do I have regrets? No, I don’t want to just make the Olympic Team for a second time, I want to go to London with the ability to win a Gold Medal and that means taking risks sometimes. I have shown for a decade, year in year out I am capable to train myself to race the best in the world. You just don’t lose that overnight,” he added. »
On comprend que Atkinson a poussé son corps à la limite côté entraînement et n’a pas été en mesure de bien transposer cela vers les compétitions. Sa saison avait bien débuté avec une 6e place en WC à Mooloolaba et une 13e place raisonnable à Sydney mais ensuite, ce fut la dégringolade avec une 38e place à Madrid et deux DNF à Kitzbühel et Beijing. Mais l’homme n’est pas découragé. Il croit encore en ses chances :
« Atkinson is hoping that Noosa will be a positive start to his Olympic campaign; the 32-year-old knows what is required to achieve his dream. “I have to go out and perform. Just show that I am still capable of running against the top in the world. I am still the only Australian over the past few years who has been able run a race to the line with a chance to win against the likes of the Brownlee’s or a Gomez.»
C’est vrai, en 2010, il a connu de très bons moments. À Madrid, il avait terminé en 2e place à 10 secondes de A. Brownlee et pratiquement 30 secondes devant Gomez. À Séoul, il avait aussi fait deuxième derrière Frodeno et devant Kahlefeldt. Il peut certainement revenir et retrouver ce momentum.
Ce weekend, son plus grand rival sera le bon vieux Chris McCormack qui vient de connaître une relativement bonne saison de retour en ITU. Pas grand monde donnait cher de sa peau et il a prouvé qu’il avait encore sa place sur ce circuit. Il pourrait même faire l’équipe australienne, on ne sait plus trop si Atkinson et Sexton sont des valeurs sures…
« For the past five months Ironman champion McCormack has switched his focus to Olympic distance racing in pursuit of his own dream – a spot on the start line in London 2012. “I wasn’t sure at the start but I feel I can make it to the Olympics now in whatever role is required,” said McCormack »
Les autres compétiteurs à surveiller chez les hommes sont Kris Gemmell, Paul Matthews, Luke McKenzie, James Seear, Peter Kerr, Clayton Fettell et Mitch Robins.
Chez les femmes, la jeune Emma Jackson est l’une des favorites, tout comme la nouvelle sensation en 70.3 Melissa Rollinson.