Post Contador > Faut-il faire le procès des compagnies de suppléments?

Puisque vous ne lirez surement pas les 98 pages du rapport du jugement sur le cas Contador. Sachez que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rejetté la possibilité de la viande infectée au clubentérol et aussi de la transfusion sangine qui aurait été détecté à cause de la présence de phthalate (plastique dans le sang). Pourquoi? Si le plastique est bien présent?

Tout simplement parce que ce produit est utilisé dans la conservation de la viande. Donc ta tranche de jambon dans son emballage en plastique pourrait te faire ingurgiter autant de plastique. Donc le doute est trop fort, surtout que l’équipe de Contador aurait réussi à écarter ce scénario grace à ses tests de detecteur de mensonges.

Et oui, vous avez bien lu, selon le TAS, l’argument de la transfusion sanguine soutenue par la WADA n’est pas soutenable. Alors c’est quoi? Et voilà le retour du classique en dopage. Le fameux supplément contaminé. Pour tous ceux qui s’intèresse au dopage au Canada, la très grosse majorité des cas positifs sont pour l’usage de cannabis (veridict) ou pour l’usage d’un supplèment souvent acheté aux États-Unis et qui contenait un produit prohibitif. On dit dans ce cas que l’athlète a été naif et en voulant trouvez une solution moins chère, il a utilisé un produit moins fiable. Et l’autre cas courant est une marque de supplément qui aurait été infecté par un produit dopant. Exemple, machine mal lavée, c’est un peu comme vos aliments qui comportent des avertissements comme ce produit pour contenir des traces de noix. Malheureusement, ce qui se fait en alimentation est totalement différent en matière de supplément. Avez-vous le gout d’acheter des produits d’une compagnie qui fait aussi des produits dopant? Il y aussi ce mythe qui dit que cette industrie met à votre insu certains produits pour que vos suppléments donnent vraiment des résultats et se démarque donc de la concurrence.

Il faut aussi se rappeler que contrairement en Europe, le dopage n’est pas un crime (cas Armstrong ou la justice ne l’inculpe de rien malgré les temoingnages l’incriminant).

Alors quoi, Contador doit rembourser 70% de ses gains soit 2,5 millions d’euros a cause d’une compagnie de supplément qui a mal nettoyé ses machines? On ne croit pas totalement ce scénario mais si c’est vraiment le cas, on se pose plusieurs questions.

1. Pourquoi le nom de ses compagnies avec ses produits sales ne sont jamais communiqués.
2. Pourquoi l’industrie ne crée pas un code de conduite, un emballage clair qui stipule l’impossibilité de traces de produit dopant? (je veux dire, si aucun produit dopant ne rentre dans une usine…
3. C’est étrange au Canada, pour la même infraction, un joueur de hockey aurait 8 match de suspension.
4. Si vous ne l’avez pas déjà certains advils/tynelol sont dopant et d’autres non… Peut-être qu’une identification claire est necessaire?

Puisqu’on est responsable de tout ce qui rentre dans notre corps, sachant qu’une personne allergique aux noix a appris à lire les étiquettes, alors pourquoi pas un sportif? Je me suis d’ailleurs toujours demandé comment un coureur du tour pouvait prendre une bouteille d’eau d’un inconnu…

Si le cas de Contador est vraiment un nième chapitre du supplément contaminé, il serait peut être temps d’avoir un plan d’action? Au moins la bonne nouvelle est qu’il utilisait des suppléments…