Si vous ne le savez pas, l’ITU a créé un savant système pour l’attribution des spots olympiques puisqu’il n’y a que 55 places à Londres, les places sont très chères. Certains championnats continentaux ont permis à certaines nations de se garantir des spots et les autres sont déterminés par le classement des athlètes en coupe du monde et par la série championnat du monde.
La lutte est très serrée et l’absence d’un nation à une course coute très cher. Exemple parfait, la non participation des Russes à Mooloolaba avait permis aux Canadiens d’obtenir les 3 spots. Malheureusement, leur performance impressionnante à Sydney a permis aux soviétiques de reprendre leur droit.
La bonne nouvelle est que les femmes ont désormais 2 spots. Cela rend nos chances moins hypothétiques puisque Paula Findlay est incertaine. Triathlon Canada a décidé de lui garantir son spot olympiens, malheureusement elle doit conjuguer avec une blessure qui ne pas se résorber sans opération. De ce fait, nous pouvons nous interroger sur ses possibilités, reste que Paula a pris l’habitude de nous surprendre agréablement. Le deuxième et même un troisième spot devient primordial puisque nos autres filles ont le potentiel d’être médaillé. N’oubliez jamais que tout change très rapidement en ITU chez les filles. L’équipe féminine a présentement 2 spots, gain de 1.
Chez les hommes, on pensait que les performances respectables de notre équipe permettrait de garder nos 3 spots, ce n’est malheureusement pas le cas, puisque l’équipe vient de retomber à 2. C’est un scénario assez compliqué puisque Brent McHanon et Kyle Jones font tout de leur possible pour avoir les 3 spots et éviter le choix déchirant de choisir un des deux. Les spots étant finaux à la fin du mois de juin, cela signifie que toutes les forces canadiennes sont nécessaires. Simon Whitfield devra faire des choix sur la continuation de sa préparation puisqu’il est le seul déjà désigné par Triathlon Canada pour Londres.