Wow, quelle belle conclusion de cette épopée olympique aujourd’hui à Madrid. Cette quête, qui a commencé il y a deux ans, a fait plusieurs heureux aujourd’hui, mais aussi plusieurs déceptions. Néanmoins, les athlètes qui ont tous bataillé pour l’une des 55 places sur la ligne de départ doivent avoir notre plus grand respect. Le circuit ITU peut être très vicieux Il faut voyager pour obtenir des points, s’ajuster aux différents scénarios qui peuvent changer de semaines en semaines, toujours être prêt à tout donner sur le circuit puisqu’une seule faiblesse peut être fatale. Certains doivent constamment avoir la « natation de leur vie » pour espérer être dans le coup, d’autre n’ont pas ce problème, mais savent qu’ils ne courront jamais assez vite pour être un grand joueur. Il faut un mental d’acier pour évoluer dans ce circuit puisqu’un tout peut changer de semaine en semaine. On peut terminer 10e d’une course comme ont peut ensuite terminer 50e. Les adversaires changent toujours et il n’est jamais possible de savoir qui est dans une bonne forme et qui ne l’est pas.
Le Canada obtient finalement aujourd’hui son troisième spot olympique grâce à Brent McMahon qui s’est assuré de terminer devant le Portugais Joao Perreira. D’ailleurs, McMahon revient de très loin si vous ne le savez pas. Il a été absent pendant 18 mois en raison d’une blessure. Il y 1 an et demi, il n’était même pas sur le ranking Olympique. Il a tranquillement fait son chemin et voyageant partout sur la planète à la quête de précieux points. Notamment, au mois de mai l’an dernier, il a coursé 3 semaines de suite au Mexique, au Japon et en Chine afin d’obtenir suffisamment de points pour entrer dans les courses plus importantes. C’est en fait 18 courses en 1 an qui lui ont permis de se qualifier.
Oh, mais attendez, il y a des histoires moins heureuses. Jason Wilson de la Barbade a participé à 16 courses depuis l’an dernier dans le but de se qualifier et finalement, il termine 2e dans la simulation du « New Flag » des Amériques, un spot qui permet à un pays qui n’a pas de représentant aux jeux d’en envoyer un. Malgré tout, il faut souligner cet effort acharné de sa part.
Il y a des surprises aussi. Gonzalo Raul Tellechea, cet Argentin que j’ai croisé à Coteau-du-Lac l’an dernier est parvenu à se qualifier aujourd’hui. L’air de rien, très discret, il était hébergé au même endroit que moi à cette course. Il n’avait pas son bike, pas de bagages et ne comprenait pas le français. Un peu plus et il manquait la navette qui amenait les athlètes au site la journée de la course. Je l’ai aussi côtoyé à la Coupe du Monde d’Edmonton en juillet dernier. Il faisait partie du dernier peloton avec moi. Il a terminé 63e à cette course. Par la suite, il a été méconnaissable. Il a accumulé les top 10 en coupe Pan Am, s’est permis un podium à la Coupe du Monde d’Ishigaki et s’est frayé un chemin dans le classement Olympique.
Il y a Tim Don et Will Clarke aussi. Que va-t-il arriver avec eux ? La fédération Britannique avait déclaré qu’elle enverrait un domestique avec les Brownlee si aucun autre Britannique de faisait un podium en WTS. Ont-ils vraiment besoin d’un domestique… Là est la question.
Richard Varga, le talentueux nageur slovaque avait une fracture de stress il y a quelques mois. Aujourd’hui, grâce à son excellente performance, surtout en vélo puisqu’il est parvenu à tenir le coup dans l’échappé, il s’assure de rester devant Dan Alterman au classement du New Flag Européen.
Il y a plusieurs autres histoire à raconter sûrement, mais ce sera tout pour aujourd’hui. On va revenir quand les annonces officielles des équipes seront confirmées.
Mise à jour de la simulation olympique après Madrid: femmes: http://www.triathlon.org/files/events/rankings/olympic-simulation-women-2012.pdf
hommes:
http://www.triathlon.org/files/events/rankings/olympic-simulation-men-2012.pdf
Si kathy a pas son spot, c’est un scandale la.
Sérieux! Qui aurait pensé que le Canada allait sortir avec 3 spots avec leur saison cata de 2010 et moyenne de 2011!
Mais il faut dire qu’il y a eu beaucoup de badlucks chez les femmes: blessures, overtraining, etc