Cet article avait été publié initialement en janvier 2012.
Cela fait quelques mois que nous sommes intrigué par New Balance. On se rappelle qu’il y a peine 2 ans, cette marque était synonyme de chaussures massives et tout ce qu’on n’aimait pas. Dernièrement, nous avons assisté à un véritable volte-face avec l’introduction des chaussures de la série Minimus et prochainement, nous auront droit à la sortie de la gamme RevLite.
Ajoutons à cela leur magnifique campagne « Love/Hate » et leur support implacable à notre coureur préféré Reid Coolsaet. Cette marque est définitivement sur des nouveaux chemins. Nous avons récemment découvert que le designer derrière ce changement était le québécois JF Fullum (et son équipe). Alors Trimes.org a sauté sur l’occasion pour mieux comprendre leur évolution et essayer de savoir ce qu’il nous réserve!
Peux-tu nous parler de ton cheminement et d’où tu viens?
Je suis originaire de Val d’Or en Abitibi et j’ai fait mes études en Design Industriel à l’Université de Montréal. Étant un fanatique de sports, la majorité de mes projets à l’Université étaient relié au design d’équipements sportifs. Immédiatement après avoir gradué en 1996 je me suis retrouvé chez Bauer Nike Hockey à St-Jérôme ou j’ai crée beaucoup de patins à roues alignées et équipements de protection de hockey pour la marque Nike. J’ai eu la chance de visiter le bureau chef de Nike à quelques reprises ou j’ai rencontré le directeur du groupe de design. Ils m’ont offert une position dans le groupe de football (soccer) et j’ai quitté le Québec en 2000 pour aller vivre à Portland en Oregon. Après 4 ans dans ce groupe j’ai fait la transition vers le groupe de course à pied ou j’ai centré mes efforts sur les produits haute performance de la gamme Bowerman. Je suis un coureur avec une passion pour le design technique alors le match était parfait. J’ai crée quelques versions du fameux Pegasus, Skylon et Zoom Elite. J’ai appris énormément pendant mes 4 ans dans ce groupe et j’ai développé une passion pour le design de chaussures de course et aussi la biomécanique. En 2008 New Balance m’ont approché et m’ont offert une opportunité que ne pouvais pas refuser. Ma femme, qui est originaire de Boston, et moi sommes revenue sur la côte Est. À mon arrivée j’ai géré le groupe de design de Running et je suis maintenant en charge du groupe de recherche et design avancé pour le groupe running et outdoor. J’ai un boulot de rêve et je touche encore au design de produits le plus possible. Récemment j’ai crée la 890, 1400 et les toutes nouvelles 5000 et 1600 racing flats.
On s’imagine que designer des produits pour le hockey est le summum pour un Québécois. Qu’est ce qui t’a motivé d’aller vers le sportwear, football puis course à pied?
C’est certain que le hockey c’est majeur au Québec et il y a plusieurs opportunités dans ce domaine mais c’est aussi un marché assez conservateur en terme de design. Les pros jouent encore avec de l’équipement conçu il y a 20 ans alors ça peut être un peu difficile pour un designer qui veut pousser l’innovation. Aussi, après presque 5 ans dans ce domaine j’étais prêt pour un nouveau défi et Nike était impossible à évité à ce point. Le football était un bon fit car j’avais beaucoup d’expérience avec les semelles rigides et les pièces d’injections en plastique (design de patins etc.). Aussi, mon expérience avec le design de patin m’a permis d’apprendre la base en terme de création de footwear alors la transition à été assez rapide. Après quelques années fantastiques dans le football, le running était ma cible numéro un étant donné que je suis un coureur et que j’adore les défis techniques.
Cette question est ultra clichée mais on dit souvent qu’au Québec on est sous influence américaine et européenne. As-tu l’impression d’avoir un bagage différent et d’apporter quelque chose de plus à cause tes origines.
C’est pas vraiment une différence notable dans mon secteur car tout ce qu’on crée est presque entièrement basé sur la fonction et la biomécanique. Mais j’ai peut-être une vision un peu plus globale en terme de styling et de couleurs. La plus grosse différence vient de mon éducation à l’Université de Montréal qui est un peu plus axé sur le côté technique et la recherche que sur le styling comme plusieurs programmes de design aux États-Unis.
Contrairement à d’autres champs de création, graphique, de meuble, objet comme les vélos, l’industrie du sportswear met très peu en avant le nom de ses designers. Comment expliques-tu cela?
Dans le domaine de la chaussure de course nous travaillions beaucoup en équipe avec des ingénieurs, chercheurs et les responsable de marketing. Le designer joue un rôle important mais le produit final est un effort collectif contrairement à d’autres domaines ou l’esthétique et le styling est tout ce qui compte. Je me considère plus près d’un ingénieur que d’un designer de mode par exemple. Je crois que c’est un domaine ou les designers sont un peu plus modeste aussi…on est très “normal”!
Considères tu que l’industrie de la chaussure privilégie toujours l’esthétisme à la fonction? Ou que cela dépend du segment?
C’est peut-être le cas dans certaines compagnies qui mettent l’accent sur le côté esthétique, mais dans le secteur du produit haute performance comme le foot ou la course c’est vraiment important de bien équilibrer la fonction et l’esthétique. C’est surement le cas présentement chez New Balance. Dans mon cas le styling supporte la fonction qui, selon moi, est le plus important.
Avec les nouvelles tendances et directions dans l’industrie, chaque marque a sa personnalité et sa philosophie (hauteur de talon, poids etc…). Je me trompe ou la philosophie de New Balance a radicalement changé ses 2 dernières années?
Oui, on pousse très fort depuis environ 3 ans pour changer la direction de la compagnie et offrir des produits super innovateur aux coureurs de tous les niveaux. Mon patron et gérant du groupe running, Tom Carleo, est arrivé en même temps que moi chez New Balance (avant ça chez Nike running et Saucony) et il est allé chercher des designers et chargé de produits fantastiques. On est une équipe presque entièrement nouvelle et notre mission est très claire : être numéro un en running. On mise beaucoup sur l’innovation pour nous démarquer et en même temps changer l’image un peu « old school » de la compagnie. La collection Minimus et nos produits REVlite sont des exemples qui illustrent notre nouvelle direction. On met la légèreté à l’avant plan et c’est visible avec la nouvelle RC5000 et aussi à travers notre récente gamme de produits. C’est certain que c’est un gros changement de philosophie pour NB.
Comment avez-vous réagi lorsqu’il y a eu une sorte consensus disant que c’était principalement les chaussures qui faisaient mal courir (trop lourde, trop de talon)?
C’est un sujet assez délicat et je crois pas que les chaussures sont 100% responsable pour toutes les blessures [liées à la course à pied]. Nous avons déterminé très tôt qu’un talon plus bas aide à courir avec un “midfoot strike” et aide à réduire le risque de blessures. On a un centre de recherche en biomécanique dans nos bureaux de R&D et on a commencé à faire de la recherche sur ce sujet il y a déjà plusieurs années. En tant que designer je trouve ça super intéressant car on a maintenant carte blanche pour explorer de nouveaux concepts et innover de façon agressive dans ce domaine. Pendant plusieurs années c’était toujours la même recette de 24mm-12mm (talon – avant pied).
Pour être honnête avec toi, il y a deux ans, New Balance était une marque qui ne figurait plus sur le radar des coureurs compétitifs. Pouvons-nous dire qu’il y a eu un volt-face dans la philosophie?
On est une nouvelle équipe avec beaucoup d’ambition et énormément de passion. On est tous des coureurs ou athlètes et nous voulons faire notre marque. Nous mettons beaucoup l’accent sur l’innovation pour changer la perception de la marque et pour offrir des produits qui vont faire une différence pour nos athtèles et nos consommateurs. Je pense que notre équipe élite aide aussi à mettre New Balance à l’avant plan. C’est certain qu’avoir une championne du monde comme Jenny Barringer pour représenter la marque ça aide beaucoup.
Tu as travaillé pendant 10 ans chez Nike avant atterrir chez New Balance. Existe-il une différence de culture importante entre les des boîtes?
La différence est assez importante et c’est la raison principale pour laquelle j’ai quitté le Swoosh. Nike est une très bonne compagnie et le campus est incroyable mais c’est aussi immense. Il y a plus de 100 designers à Beaverton alors c’est assez difficile de se démarquer et il y a beaucoup de politique de travaille à l’interne. C’est pas facile à naviguer et les décisions importantes ne se prennent pas très rapidement. La plus grosse différence entre les deux compagnies vient du fait que New Balance est une société privée et le propriétaire est 100% running et nous pousse à innover rapidement. Notre star numéro un c’est Jenny Barringer et non un joueur de basket ou de tennis. Nous avons une petite mais fantastique équipe alors on est très rapide et efficace dans nos decisions. Mon travail à aussi un impact immédiat sur la compagnie alors c’est très gratifiant pour un designer. Je suis aussi impliqué dans les decisions importantes alors je sens que je fais une difference ici.
En parlant de Nike, chez Trimes.org on considère que la Lunaracer à été une étape déterminante dans le design de la chaussure à cause d’un amorti et d’un poid tellement léger. Un très large partie des offres des fabriquants ne nous semlait plus pertinente. Avez-vous resenti cela de la même facon (pour les coureurs élite)?
J’étais chez Nike quand ont à introduit la première collection Lunar alors j’ai surement un point de vue différent mais c’est certain que ce produit à eu un impact important sur le monde de la chaussure de course. C’était une des premières chaussures à offrir légèreté et simplicité en design et ont sent encore l’influence de cette philosophie aujourd’hui.
À moins que je me trompe, mais vous avez d’ailleurs été la première marque « importante » à réagir face au mouvement minimaliste. Peux-tu nous raconter comment ce changement de direction s’est dérouler?
New Balance était déjà impliqué dans le monde de la chaussure minimale bien avant le boom récent. On travaille étroitement avec plusieurs athlètes qui préfèrent ce type de chassures (Anton Krupicka) et c’est un peu graçe à eux qu’on à introduit quelques produits de trail minimal comme la 790 et la 100 il y a plus de 3 ans. C’est pour cette raison qu’on à été capable de lançer notre collection de produits Minimus très rapidement et être l’une des premières compagnies à offrir une gamme complète de produits minimal. La grande majorité de la recherche était déjà faite et une bonne partie du dévelopment et de l’ingénerie aussi. Cette partie du marché est en croissance et nous prenons ce segment de produits très au sérieux et nous avons beaucoup de nouveaux concepts qui vont être lançé bientôt. Nous appliquons notre recherche non seulement aux produits minimal mais aussi à travers notre gamme de produits de course. Notre nouvelle 1080v2 qui est notre chaussure de training avec beaucoup d’ammortissement à maintenant un profil de 8mm (versus 12mm pour la 1080v1) et est 25% plus légère à seulement 290gr. On veut offrir les avantages de la tendance minimaliste à la population générale.
Pour ma part, même si il y a toutes ces tendances vers le minimalisme, les élites courent toujours avec les mêmes chaussures (racing flat) et continuent à s’entrainer avec des lights trainer pour leurs sorties longues. Le problème ne vient-il pas plus du fait que l’industrie a de la difficulté à diriger les coureurs vers le bon produit?
Je crois pas que c’est le cas. Le but numéro un des coureurs élites est de ne pas se blesser en training et de courir le plus vite possible pendant les courses. C’est très clair quand on parle avec les entraineurs qu’ils veulent des athlètes en santé et ils ne veulent pas prendre de risque qui pourrait blesser un coureur. Aussi, la majorité des coureurs élites ont déjà une bonne forme et n’ont pas vraiment besoin d’un produit spécifique pour avoir un bon « midfoot strike ». Je crois aussi qu’un petit talon sur une racing flat aide à avoir un bon « feeling » de vitesse mais ça c’est mon opinion personel.
À partir de combien d’exemplaires on peut parler d’un « product phase »?
Ça varie énormément d’un modèle à l’autre. Pour une chaussure de training populaire on pêut parler de millions de paires en une année et aussi peu que 10 000 paires pour une racing flat.
Vous allez dévoiler le NB RC5000 prochainement. À 3.2 oz ce sera la chaussure (de route) la plus légère du marché. Qu’est ce qui a motivé NB à developper cette chaussure.
C’est effectivement la plus légère et c’est aussi une histoire assez intéressante qui prouve aussi qu’on pousse l’innovation au max. On se promène beaucoup et on est toujours à la recherche de nouvelles technologies et inspirations qu’on pourrait appliquer à nos futures produits. J’étais au show de vélo Interbike à Vegas en 2010 et j’ai vu un vélo de course prototype qui pesait seulement 6 livres.
J’ai été vraiment inspiré par le concept et je me suis donné comme défi de construire la chaussure la plus légère au monde à mon retour au bureau. Mon objectif ultime était 3 oz. Dès mon retour j’ai commencé à fabriqué des prototypes avec un de mes ingénieurs en utilisant des pieces existantes pour voir si c’était possible de créer un produit fonctionnel à 3 oz. C’était assez evident que ça allait être difficile mais possible.
Le but au départ était de créer un « concept car » pour tester les limites de la légèreté et apprendre de nouvelles technique et développer de nouveaux matériaux. Finalement, le produit final s’est avéré très fonctionnel et la réaction de nos athlètes vraiment bonne alors ont a décidé de lançer la chaussure. J’ai sacrifié quelques grammes à la fin pour offrir un peu plus de durabilité mais 3.2 oz c’est quand même important.
Avec un poid aussi léger, est-ce que la chaussure procure encore un avantage sur un pied nu (sans parler de la protection)? Est-ce qu’on ne perd pas le retour d’energie?
C’était important de ne pas seulement créer une chaussure ultra légère mais bel et bien un produit vraiment complet et ce fût validé par nos athlètes élites en testing. Pour être si légère elle procure quand même assez de support et d’ammortissement pour un bon 10 km. Nous avons aussi développé une nouvelle formulation de notre foam REVlite spécifiquement pour nos racing flats qui est un peu plus ferme et donne plus de retour d’énergie. C’est un vrai racing flat et non un « barefoot » shoe.
Est-ce les nouvelles méthodes de fabrications qui permettent cela? Peux-tu nous parler des ces nouvelles techniques?
Oui, nous sommes parti à zéro et nous avons repensé la construction entièrement. Nous avons éliminé beaucoup de pièces non essentiels et choisi les matériaux les plus léger disponible. Nous avons aussi développé une nouvelle methôde de fabrication pour l’empeigne qui fusionne 2 matériaux hyper léger et nous donne tout le support nécessaire dans un poid minimum. La nouvelle technologie sans couture s’appelle FANTOMfit et va être utilisé dans plusieurs nouvelles chaussures incluant la 1600. Nous avons aussi utilisé notre semelle Dynaride qui élimine une bonne quantité de caoutchouc mais offre beaucoup de traction même sur surface mouillée contrairement aux semelles offertes par nos compétiteurs. Le nouveau foam REVlite à aussi été développé spécialement pour cette chaussure. Alors beaucoup de nouvelles technologies et nouveaux matériaux ont fait de ce « concept car » une réalité.
Est-ce qu’il y a d’autres annonces excitantes pour New Balance prochainement?
Les Olympiques approchent alors ça devrait être assez exitant pour New Balance dans les prochains mois. Nos produits super léger seront mis à l’avant plan pendant cette période et on souhaite créer un bon impact avec nos athlètes. Aussi nous avons de tous nouveaux produits Minimus qui vont bientôt être disponibles.
As-tu des points a ajouter que tu voudrais partager?
Merci d’avoir pensé à moi pour cette entrevue et n’hésitez pas à me poser des questions si vous desirez plus d’informations sur le design de chaussures ou New Balance en général.
J’adore les RC 1600!!! (Niveau coloris)
Cela fait 2 ans que je suis ambassadeur pour NB, au triathlon. J’ai passé d’Asics Nimbus/Cumulus avec semelles ortho, à NB 1064 et 905 sans semelles ortho il y a 2 ans, et l’été dernier au NB890 pour les distances sprint/olympique et demi IM. Ayant fait 11 triathlons en 2011, aucune blessure dûe à la course; une première depuis plusieurs années.J’ai vraiment hâte au nouveau 890 et 1080 (2012), car on me dit qu’il aurait le même % de semelles, et j’ai 5 demi IM et 2 full IM l’été prochain. Ma façon de courir s’est déplacé vers le mid-foot et je suis bien plus efficace. Bravo NB.
Woaaah les RC5000, quand seront-ils disponibles?
Juin 2012 je crois. Juste a temps pour les olympiques.
J’adore les RC5000, si je ne me trompe pas, la photo avec FANTOMfit Rose est ce modele non?
Perso j’ai quitté ASICS pour NB 860 pour le moment avec bcp de bonheur pédien.
J’attends les chaussures en france avec impatience
Je complete… Je doute de la durée de vie des petits picots de la semelle Dynaride, du retour là dessus?
Pas de probleme du tout sur la durabilite de Dynaride. On utilise deja cette technologie sur nos racing flats disponible au Japon. La photo du FANTOMfit c’est la 5000 pour femme.
merci du retour!
des infos sur la sortie en Europe?
@TRIMES et JFF: toujours super intéressant ces articles techniques / humains sur le matériel. J’aurai bien aimé avoir des infos sur la manière dont on conçoit la chaussure en fonction de l’utilisation et du poids du coureur (ainsi que de l’image de la marque…)
Tiens j’ai une autre question qui me vient à l’esprit.
Je sors de la lecture sur le P5 et je me dis qu’autant sur un vélo le champ des possibles en terme d’innovation est immense autant sur une paire de chaussure ca me parait plus restreint:
– le poids,
– les matériaux,
– le design
On se rappelle les chaussures à ressort, les chaussures lamelles, les chaussures à plots…
Quelles sont les grandes lignes d’innovation dans les chaussure?
Malheureusement aucune mention de devellopement vers une production davantage eco-responsable…. J’en resterai donc à mes Brooks qui font l’effort de chercher à faire des chaussures moins polluantes….
@Philomène. Nous avons une collection de chassures eco sur le marché et nous utilisons des pratiques éco au tant que possible. (techniques, matériaux etc). Nous sommes aussi la seule compagnie de chaussures de course qui fabriquent encore une bonne partie de notre collection aux USA. (beacoup plus « green » que de shipper nos chaussures de l’Asie)
http://www.newbalance.com/wellness/newsky/
Voici plus d’info sur nos pratiques eco.
http://newbalance.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/325/~/new-balance-and-the-environment
Bonne job JF,
Félicitations à NB pour leur orientation et leur rôle de leader dans la chaussure plus minimale. Qui aurait cru il y a 5 ans qu’une majorité des compagnies « simplifieraient » leurs chaussures pour les rendre plus légères, flexibles, basses, …
Et qui aurait cru que 2 québécois soient aussi influent dans le monde de la course à pied :p
Après 6 mois de bons et loyaux services, mes MT10 laissent aujourd’hui la place à mes toutes nouvelles MT00 récupérées hier matin chez New Balance France. Superbe produit.
Une question : quelle est la différence entre la RC5000 et la MR00 ?
@Fred. C’est 2 chaussures assez différentes. La 5000 c’est une racing flat assez traditionnel avec un heel drop the 8mm et avec une « last » assez étroite. La MR00 c’est une chaussure de style « barefoot » avec un heel drop the 0mm et une « last » plus anatomique. La 5000 est 3.2oz et la MR00 près de 6oz.
Je demeure à Val d’Or et je suis un mordu du patin à roues alignées. J’ai environ 14,000 km de fait en environ une dizaine d’années. Quand Salomon faisait des patins c’était formidable car leurs patins étaient un peu plus larges que toutes les autres compagnies. Maintenant que Salomon a abandonné le produit, je suis malheureux parce que même en dépensant plus de 400$ pour des K2, ils ne sont pas assez larges. Je leur ai écrit mais ils ne répondent jamais. J’ai parlé avec plusieurs personnes et elles ont le même problème. Pensez-vous qu’un jour vous utiliserez votre talent à concevoir un patin qui sera à la fois super léger, confortable et qui s’adaptera bien aux différentes largeurs de pieds.
Merci!
Michel