Fait assez inconnu, les anglais n’ont jamais gagné de médaille aux Jeux Olympiques. On parle d’une certaine malédiction surtout quand on connait leur constante production de grands talents comme Simon Lessing, Tim Don ou encore Alistair Brownlee (présent en 2008 à Bejing).
Les médailles d’or semblent pourtant promises aux Anglais sur leur royaume tant leur domination est écrasante depuis quelques années. Malgré certaines embuches pour Alistair avec un hiver difficile, la domination des frères Brownlee n’a jamais été aussi forte et ils semblent avoir un ascendant psychologique très fort sur les Gomez. Depuis les JOs de Bejing, aucun triathlète n’a semblé se rapprocher du niveau athlétique complet des Brownlees. À force, la communauté se questionne si il n’y pas juste une seule marche sur le podium olympique disponible.
Oui mais les statistiques sont les statistiques. Elles sont faites pour être briser surtout que depuis l’arrivée du triathlon au programme olympique, en 2000 à Sydney, les six courses ont été remportées par six concurrents de nationalités différentes. Si cela se vérifie encore cette année, cela veut donc dire que les Britanniques, jamais titrés jusque là.
Il y a une rumeur qui dit que les athlètes ITU durant leur trop longue sortie de vélo, étudient des stratèges pour réussir à battre les Brownlee. On peut d’ailleurs se demander si les non anglais ne seront pas tenter de s’aider pour nuire aux Brownlee surtout qu’ils auront leur domestique à leur disposition.
Voici quelques unes des pistes.
Il n’y a que deux coureurs qui savent qu’ils peuvent battre Alistair, soit Gomez et Murray. Ils l’ont déjà fait dans le passé. Ils savent que c’est possible. Gomez a eu l’intelligence de limiter les affrontements avec Alistair cette année afin de garder quelques cartes psychologiques.
La tactique à la vie à la mort.
C’est tactique est ré-apparu récemment avec la distance sprint. Elle sera forcément en application aux Jeux Olympiques parce que cela ne fait aucun sens d’attendre la course à pied lorsqu’on sait a quel point Brownlee et Gomez sont dominant. On peut donc s’attendre a ce que les russes soient a fond. Certains très bons nageurs pourraient sortir de l’eau avec une avance et s’échapper en vélo. Ils devront faire un effort a fond en espérant tenir jusqu’au bout. Si jamais une chute arrive sur ce parcours assez techniques et très « criterium », cela pourrait marcher.
La tactique Gomez!!!
Les rares fois ou Alistair a cassé c’est lors de ITU London 2010 WTS. Gomez est capable de faire des changements de rythme important et courir des séquences à 2:40 le km. Les Brownlees ne lâchent jamais rien et cela peut leur être fatal. On a d’ailleurs vu que depuis cette épisode, les Brownlees font attention de maintenir un rythme très élevé afin que personne puissent attaquer ou s’échapper. Un Laurent Vidal a aussi cette capacité à faire des séquences beaucoup plus rapides. C’est une spécificité qui se travaille.
La tactique spéciale, inventé spécialement pour Londres.
Il est fort possible que des cadres des fédérations ont planché pendant des mois sur une tactique pour battre les Brownlees. Ce n’est pas un point faible, mais les Brownlees veulent TOUJOURS être devant. Même si cela peut être à leur désavantage (exemple parfait Alistair qui part en avant en mettant en danger les possibilités de qualification de son frère, alors qu’ils auraient pu se contenter de faire la différence en course à pied). Récemment le triathlète canadien Matt Sharpe a justement pensé a ce scénario. Et si être devant pouvait être un inconvénient? En gros la technique serait d’envoyer des athlètes à fond en avant (comme un russe) et couper l’effort après quelques tours afin que les Brownlee fassent tout pour garder une avance. Ils pourraient alors perdre des forces… Enfin si on est réaliste, il devrait avoir leur domestique… et malheureusement, ils sont tellement fort en vélo…
La tactique Wiltshire
Pratiquement impensable que cela puisse se produire dans notre sport… alors que cela n’étonnerait personne au Hockey, Football etc… un athlète pourrait tenter de nuire subtilement aux Brownlees. Exemple, se placer devant eux en natation et ralentir, idem en vélo.
La malchance. On est jamais à l’abris de rien. Évidemment, les Brownlee ne joueront pas à l’arrière du peloton parce qu’ils savent que des chutes arriveront. Les courses olympiques sont spéciales parce que les athlètes ne sont plus la pour les points ITU afin de rester en WTS. Le peloton devrait être beaucoup plus nerveux ou tout le monde voudra être en avant pour ne pas louper les attaques. On peut s’attendre à des chutes.
Aussi, la course étant à Londres, il ne faudrait pas s’étonner d’avoir une course sous la pluie. Avec une chaussé glissante on peut s’attendre à tout.
Rang | Nation | Or | Argent | Bronze | Total |
---|---|---|---|---|---|
1 | Australie | 1 | 2 | 1 | 4 |
2 | Nouvelle-Zélande | 1 | 1 | 1 | 3 |
2 | Suisse | 1 | 0 | 2 | 3 |
4 | Canada | 1 | 1 | 0 | 2 |
4 | Allemagne | 1 | 1 | 0 | 2 |
6 | Autriche | 1 | 0 | 0 | 1 |
7 | Portugal | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | République tchèque | 0 | 0 | 1 | 1 |
8 | États-Unis | 0 | 0 | 1 | 1 |
Année | |||
2000 | Simon Whitfield | Stephan Vuckovic | Jan Rehula |
2004 | Hamish Carter | Bevan Docherty | Sven Riederer |
2008 | Jan Frodeno | Simon Whitfield | Bevan Docherty |
Année | |||
2000 | Brigitte McMahon | Michellie Jones | Magali Messmer |
2004 | Kate Allen | Loretta Harrop | Susan Williams |
2008 | Emma Snowsill | Vanessa Fernandes | Emma Moffatt |
La tactique Wiltshire hahahahahahaha
Une course sous la pluie serait à l’avantage des Brownlee qui s’entraînent régulièrement dans ces conditions. En 2010, lorsqu’Alistair a perdu la carte, il faisait excessivement chaud!