Tri this, nos solutions pour attirer les jeunes talents.

Campagne Tri This
Campagne Tri This

Suite à la fameuse campagne que nous n’approuvons pas et dont nous regrettons la démarche maladroite de triathlon Canada. Trimes.org ne veut pas jouer le rôle du simple « chialeur » mais apporter aussi notre point de vue. Peut-être que nous sommes aussi dans la maladresse, mais nous espérons créer un débat dans tout cela.

Fait important, nous nous sommes fait confirmer que cette annonce a été lancée avant l’arrivée de la nouvelle directrice haute performance.

Voici les faits, nous n’approuvons pas du tout de mettre en avant les bourses qu’un triathlète peut gagner pour attirer les jeunes. La démarche donne aussi cette impression que triathlon Canada considère être à cours de talents pour être à l’avant scène internationale. Même si ce n’est pas le débat actuel, on se questionne sur nos talents, mais il faudrait aussi se questionner sur le développement de nos athlètes puisque cyniquement, le Canada est en train d’être reconnu pour ses athlètes « brulés », son manque de stabilité dans ses coachs et ses chutes à vélos durant les jeux olympiques.

Partons de cette logique, plus il y aura de pratiquants, plus grande seront les chances de tomber sur le prochain Simon Whitfield. Cela signifie que la popularité du sport devrait influencer nos performances. La réalité est la suivante, avec le succès de Simon Whitfield et de Paula Findlay, on devrait avoir eu un boom dans le nombre de licenciés dans nos jeunes. Il est difficile de dire que c’est vraiment le cas, la grande problématique est que les structures pour les accueillir sont très rares. Si on prend la région de Montréal, soit une ville avec une très grande densité puisque sa population représente un quart de celle du Québec, il n’existe qu’un seul club accueillant des jeunes soit les Rapides. Un jeune qui habite dans l’est aura donc beaucoup de difficulté à pratiquer.

Stimuler des clubs à ouvrir des sections pour les jeunes n’est pas dans le mandat de TriCan mais de celle des fédérations provinciales. Leurs pouvoirs est aussi limité puisqu’elles ne peuvent agir qu’en apportant un support.

Il est donc recevable pour Triathlon Canada de vouloir chercher des athlètes venant d’autres sports soit la course à pied et la natation puisque le sport ne gagne pas en popularité.

Alors, qu’est ce qu’il faut faire?

Selon Trimes, le triathlon doit absolument gagner en visibilité et en accessibilité c’est pourquoi nous croyons qu’il faut envahir les écoles. Notre sport doit devenir une discipline universitaire et collégiale tout comme l’athlétisme tout simplement parce qu’ils ont les infrastructures et qu’il existe déjà un basin athlétique dans ces étudiants qui seraient facile à séduire. Plus les universités feront du triathlon plus le bassin sera important.

Contrairement au programme de tri it qui veut miser sur un petit nombre d’athlètes en leur donnant des conditions privilégiés pour leur développement, nous pensons que cela est une grave erreur puisque cela peut créer des athlètes « rois ». Certains sentiront aussi une pression à réussir tout de suite alors que nous devrions être très patient avec eux et risque d’abandonner le sport prématurément.

Alors comment les attirer? 

Pourquoi nous aimons le triathlon? Tout simplement parce que nous aimons la variété. Faire un sport peut devenir très monotone. Il parait que certains nageurs finissent par donner des petits noms à chaque carreaux de la piscine. Alors le sport multiple pourrait leur donner une seconde vie athlétique.

Tri it devrait donc questionner les athlètes si ils aiment faire toujours la même chose (sport)? Est-ce que vous aimez qu’une seule saveur? Est-ce que vous aimez qu’un seul style de musique?

Nous croyons aussi que Triathlon Canada devrait montrer des exemples de réussites de reconversions d’athlètes monodisciplinaire puisqu’ils sont très nombreux. Un exemple parfait est Gwen Jorgensen. En deux ans, elle est passé d’une athlète universitaire (course à pied et natation) à représenter les États-Unis aux JOs de Londres.

Tri it devrait aussi mettre en avant le style de vie d’un athlète ITU avec un site web.
Le site web devrait mettre montrer l’emploi du temps d’un athlète comme Kyle Jones autant pour montrer la variété de ses entraînements que ces déplacements. Il faut mettre en avant que le triathlon n’est pas un sport où on fait du surplace. Les fameuses vidéos qui montrent la vie d’un triathlète ITU sur une journée est très parlante.

Il est important de montrer clairement What it takes et inspirer la recherche perpétuelle de l’excellence (dixit Simon Whitfield). Tout le monde recherche le succès, mais il faudrait aussi mettre en avant cette recherche à vivre sa vie à fond. Le triathlon est parfait pour cela.

Dernier point, même si on est en mesure d’attirer des nouveaux talents dans notre sport, il est important de les encadrer afin qu’ils pratiquent notre sport pour les bonnes raisons. Aussi, Triathlon Canada doit s’assurer qu’il existe des structures pour les attirer et les former, c’est pourquoi il faudrait s’assurer d’avoir les hommes et les femmes pour bien les encadrer parce qu’ironiquement, il faudrait aussi lancer un programme pour attirer les bons coachs.

7 commentaires
  1. word.

    bien dis alex. on a besoin de structes d’entrainement et de coaches. le talent va venir.

    1. Merci Sarah!

      Est-ce que toi tu fais du triathlon pour gagner 200 000$ en 2h???

      Pour les coachs, c’est carrément primordial, c’est assez problématique en ce moment. C’est un point que je veux développer plus tard.

  2.  »Contrairement au programme de tri it qui veut miser sur un petit nombre d’athlètes en leur donnant des conditions privilégiés pour leur développement, nous pensons que cela est une grave erreur puisque cela peut créer des athlètes « rois ». »

    Des athlètes rois j’adore.

    Une source sûre m’a dit que Whitfield et Findlay aurait reçu plus de 500 000$ de Tri Can dans l’année précédent les Jeux pour se préparer.

    Bon placement!!!!

    1. Supposons que Findlay et/ou Whitfield aurainet obtenus une place de podium, alors là, TriCan se serait petté les bretelles en disant : « Vous voyez? Notre approche fonctionne! »

      C’est comme la roche qui éloigne les tigres dans cette épisode de The Simpsons :

      Homer: Not a bear in sight. The Bear Patrol must be working like a charm.
      Lisa: That’s spacious reasoning, Dad.
      Homer: Thank you, dear.
      Lisa: By your logic I could claim that this rock keeps tigers away.
      Homer: Oh, how does it work?
      Lisa: It doesn’t work.
      Homer: Uh-huh.
      Lisa: It’s just a stupid rock.
      Homer: Uh-huh.
      Lisa: But I don’t see any tigers around, do you?
      Homer: Lisa, I want to buy your rock.

      1. Cela serait aussi malhonnête de faire croire que triathlon canada n’avait aucune chance. Paula a le potentiel pour être championne olympique. Maintenant, il y a potentiel et développement. Le récent flou artistique avec l’épisode de l’anémie permet de douter sur l’efficacité d’un des deux partis.

    2. mais ce n’est pas 500 000$ de revenu pour ces athletes. C’est un peu plus compliqué que cela… c’est plus le budget pour tous les intervenants. C’est le programme Own the podium qui est derrière. Il faut aussi faire attention de ne pas tirer la dessus parce que bien souvent on se plaint du manque de financement dans le sport amateur…

      1. Bien sur que ce n’était pas un salaire mais une enveloppe perso pour payer les dépenses d’entrainement et de service professionnel.

        Je pense pas que Kathy Tremblay est au droit au même montant

        De plus ,ils on bien réussi a garder sous le tapis toute la controverse en coulisse entourant la Participation de Paula comme représentante.