La foulée de Leonard + CIS Cross Country

On ne sait pas trop si c’est motivant ou non … c’est un peu comme pour un jeune de 14 ans qui vient d’apprendre Stairway to Heaven à la guitare et qui regarde le jeu de Paco de Lucia … ou d’un Tom Verlaine période Marquee Moon (tant qu’à dropper des noms) … mais bon pour ceux qui voudraient voir à quoi ressemble la foulée d’un coureur qui fait le 10 km en 26:44 (merci à Olivier L. pour le lien) … Allez Leonard!

Et au passage, puisqu’il est question de foulée, soulignons le travail d’analyse en ce sens du blog Le plaisir de courir … le blog avec la plus grosse entête de l’interweb sportif … on devrait d’ailleurs vous revenir sous peu au sujet de Light Feet Running : théorie et pratique de la foulée, le livre récemment paru de l’auteur du blog.

En bonus, voici une vidéo (de Ian Donald) des derniers championnats canadiens universitaires de cross. Vous remarquerez certaines similitudes dans les techniques et chez Trimes.org, on partage cette impression que le style se traduit en vitesse.

28 commentaires
  1. Juste pour jaser….

    J’crois pas que la technique de course, même des meilleurs puisse être comparée à la technique de jeu de Paco Di Lucia. Quand même, on parle de course, pas de natation.

    Tous sont bien plus prêts comme coureurs de Leonard que de Sun Yang comme nageurs, crois-moi.

    La réalité je pense, c’est que plusieurs s’en fichent un peu de la technique de course. À plusieurs coureurs on dit: Si tu veux courir plus vite, cours plus!

    On dirait pas au jeune de 14a si tu veux jouer comme DiLucia, joue plus.

    Charles

    1. Charles, selon ma perception, on essaye de vendre la technique aux pratiquants à travers les chaussures… si tu regardes trimes, on ne parle plus de minimalisme etc… parce que ca a été tellement récupéré que cela véhicule des mauvais messages (exemple raccourcir la foulée)…

      La thèse du livre light feet est de montrer que les meilleurs coureurs ont des meilleurs technique. Parce qu’a effort X ils vont plus vites et la difference vient bien souvent de la.

      Faut juste être conscient du bon geste, tout comme au golf, ou en natation…

  2. 26:44 = 2:40/km = 1:04/400m (25x) …. c’est magnifique, non?!

    mais oui Sun Yang aussi est impressionnant.

    Il y a juste en vélo que l’on peut se raconter des histoires, genre « mon coup de pédale se rapproche de l’élégance de celui de Wiggins ».

    1. N’oubliez pas l’aspect sécuritaire de la pratique… courir plus vite ou non, courir plus ou non, courir mieux ou non…

      Le travail de la foulée et courir avec des chaussures minimaliste est selon moi plus relié à cet aspect qu’à l’aspect vitesse.

      La vitesse vient avec le travail, le travail peut être fait si tu es capable d’encaisser la charge d’entrainement, cette charge ne peut être faite sans une technique sécuritaire autrement dit moins traumatisante…

    2. Courir 26:44 c’est en effet absolument magnifique. Tout ce que je tenais à faire ressortir c’est que plusieurs attribueraient cette performance d’avantage à une condition physique (à courir) supérieure, plus qu’à une technique supérieure en comparaison avec le reste du field.

      J’pas un expert, mon beau père l’est pas mal plus que moi et par une sacrée coche à part ça, puisqu’il a coaché Dieudonné Disi (1h01 sur semis, 27:50 sur 10), mais j’pas certain que les Africains (excuse-moi pour cette généralisation) font tant de technique que ça.

      J’serais pas surpris d’apprendre qu’ils performent des volumes astronomiques même pour une prep à du relativement court par contre (ie, 5-10k).

      1. oui c’est un peu l’approche de la NCAA dont me parlait AlexMichel … tu prends 100 oeufs (au Kenya tu remplaces « 100 » par « 1000 »)et tu les lances contre le mur en même temps, tu en auras possiblement 2-3 qui ne seront pas cassés … ceux-là tu les envoies aux olympiques.

        Plus que la technique, ce qui m’impressionnait dans le clip de Leonard, c’est l’impession de vitesse, la longueur et l’amplitude de la foulée, la cadence (je crois que j’ai compté 110 « pied/minute »), etc…

        et devant quelque chose qui ainsi me dépasse un peu … je me sens comme un ado boutonneux qui vient d’apprendre stairway to heaven et qui regarde paco de lucia au ralenti sur youtube … 🙂

        1. Ou encore (une autre façon d’observer le même phénomène)…

          Tu prends la recommandation de volume annuel proposée par Tudor O. Bompa il y a plus de 25a selon moi (déjà), dans Theory and Methodology of Training, pour un athlète International qui vise le Top, qui est au minimum de 1000h par an, tu ramène ça par semaine ça donne 20h, tu divise ça par 12 pour obtenir un score conservateur, et ça te donne 240k semaine.

           » An athlete expecting to place in the top 20 in the world must perform more than 1,000 hours of training per year. Athletes in international competition ought to consider 800 hours, and national-caliber athletes require at least 600 hours of training. Finally, plan 400 hours of work for an adequate performance in regional or state championships. However, too great an increase in the work volume per training lesson can be harmful. Harre (1982) suggests that such an increase leads to fatigue, low training efficiency, uneconomical muscle work, and increased risk of injury. »

          « FROM: PERIODIZATION, Chapter 4 by Tudor Bompa, PhD »

      2. Pour les volumes d’entraînement en Afrique ça ne m’étonnerait pas.
        Ma mémoire fait peut-être défaut mais je crois bien qu’un reportage de stade2 sur Hicham El Guerrouj montrait une journée de 40km d’entraînement+musculation, pour un gars qui faisait du 1500m (+5000m à Athènes). Même à la fin de la journée sa foulée était superbe, il faisait encore des intervalles la nuit tombée.

        Sinon Bob Tahri avait aussi fait l’objet d’un reportage de stade2 (quelques années avant ceux de canal+, donc aussi un vieux reportage), il était au Kenya avec les coureurs de fond :une journée d’entraînement montrait une course avant le lever du soleil à jeun, puis petit déjeuner, puis marathon et ça peu après son arrivée au camp d’entraînement! Tahri fait du 3000m steeple mais pendant ce camp il avait accumulé trop de fatigue et pas assez bossé la vitesse, ses performances cette année là en avaient pâti. Depuis il fait des camps avec d’autres spécialistes du steeple.
        Ce gars là disait des coureurs du Maghreb qu’ils s’entraînaient comme s’ils descendaient à la mine et préférait l’ambiance au Kenya, c’est dire ce qu’ils sont capables de s’imposer pour être les meilleurs.

        Bob Tahri sur la piste rouge
        http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708-c-interieur-sport.html?vid=302431
        Bob Tahri Sans limite ni frontière
        http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708-c-interieur-sport.html?vid=323797

        je ne retrouve pas les deux reportages de Stade2 qui sont plus vieux.

        1. Alex, ce clip est hallucinant. Ça tombe à pic, car en effet à l’UdM nous tentons l’avenue d’un contenu très majoritairement technique à notre programme d’automne.

          Sans prétendre en faire autant et aussi bien que les coureurs sur ton clip, on fait de notre mieux et surtout on élimine le volume et la majeure partie de notre vitesse au profit d’une meilleure programmation de foulée. Nous gardons quelques 200m fast de temps en temps, mais ça doit servir le développement technique.

          J’me sens parfois un peu seul à pousser la technique à l’extrême comme ça, c’est bon de voir que même les meilleurs tentent de devenir encore meilleurs (sur le plan technique).

          Ce qui me frappe le plus dans ton clip, c’est combien ces éducatifs sont en ligne avec Pose running.

          Thanks! Grosse discussion en passant, merci à tous!

    3. Ce qui nous ramène à l’aspect évoqué par Djé en passant.

      Possible que d’avantage de Canadiens pourraient descendre sous les 29min (au moins), si c’est pas sous les 28, moyennant des volumes de course qui s’approchent du 200bornes/semaine.

      Mais encore faut-il pouvoir avaler ces kilos sans se blesser.

      En course à pieds, si tu as une saison sans blessures malgré avoir tapé tes meilleurs volumes, y a de grosses chances que ce soit ta meilleure saison.

      En ce moment mon focus est vraiment de tenter de trouver le meilleur équilibre entre courir droit (possiblement plus taxant sur les genoux) et courir légèrement penché (résolument plus taxant sur les chevilles/tendons d’achiles/mollets etc). Et tout ça, comme Djé le faire ressortir, en vue de pouvoir augmenter le volume au max plus tard sans blessures…

      1. « Possible que d’avantage de Canadiens pourraient descendre sous les 29min (au moins), si c’est pas sous les 28, moyennant des volumes de course qui s’approchent du 200bornes/semaine. »

        C’est une théorie plausible.

        Par contre, il n’existe présentement aucun incitatif pour que nos jeunes canadiens évoluent à ce niveau.

        Le SEUL incitatif est d’obtenir une bourse sport étude pour une grosse Fac américaine – comme l’a fait Mike Woods, mentionné par Mr. Mousette.

        Comme de fait, après deux années passée à courir 150 MILES/semaine pour Michigan State (Université de Division 1 NCAA), il s’est vautré contre ce fameux mur de brique. Résultat : blessure chronique à un pied. Maintenant, pour le fun, il court son 10 Km en 30 min flat. Et il domine la scène de vélo de route à Ottawa.

        C’est bien beau des bourses sport-études aux USA et des programmes de poudre aux yeux (à la Own the Podium) mais le Canada ne possède tout simplement pas la culture, l’expertise, infrastructure pour produire ‘des’ coureurs de < 28 min/10Km. Et changer une culture, ça prend une génération. Certes, il existe des exceptions. Mais ils sont justement ça. Des exceptions. La solution? J'en sais rien mais j'émets l'hypothèse qui si l'on construit une piste de 400 m pour chaque 10 patinoires au pays, les <28 min/10 Km seront pas mal plus fréquent dans 30 ans qu'ils le sont aujourd'hui.

        1. Oufffff….

          Le meilleur incitatif à performer demeure un coach compétent, au sein d’un programme bien monté.

          Le manque d’infrastructures au Canada pour courir vite? Hmm, j’sais pas. J’en glisse un mot à tonton Ignace (mon contact au Rwanda), chui sur que si il est en train de boire une gorgée, il s’étouffe avec en riant.

          J’ignore si l’approche +haut volume est l’apanage du circuit NCAA aux States. J’crois pas. J’crois qu’un peu partout où ça court vite dans le monde, bien on questionne pas cet état de fait, et on court beaucoup.

          Autant j’ai dit l’autre jour qu’en Triathlon, si on veut regarder ce qui fonctionne vraiment bien, c’est peut-être pas juste du côté NCAA qu’il faille regarder, mais également en Europe et en Australie, autant je crois que si on veut voir ce qui fonctionne bien en CAP, faut pas oublier l’Afrique. Elle est un modèle, surtout en ce qui a trait la capacité à établir des traditions, sans infrastructures et sans moyens financiers.

          Donc quand je pense haut volume, c’est à l’Afrique que je pense, certainement pas à NCAA.

          Charles

          1. « Le meilleur incitatif à performer demeure un coach compétent, au sein d’un programme bien monté.  »

            Sonde une classe d’étudiants du primaire au Canada. Demande aux étudiants qui :
            – songe devenir un coureur de < 28 min /10 Km - songe devenir joueur de hockey dans la LNH Tu as beau être le meilleur coach au monde. Si ton bassin d'intéressé est constitué de 3 coureurs, il n'y aura pas de coureur de < 28 min/Km. Malgré ta meilleure volonté et du meilleur programme. Maintenant, pose les mêmes questions dans une classe de primaire en Afrique de l'est. "Le manque d’infrastructures au Canada pour courir vite? Hmm, j’sais pas. J’en glisse un mot à tonton Ignace (mon contact au Rwanda), chui sur que si il est en train de boire une gorgée, il s’étouffe avec en riant." Ah oui? Alors l'hiver au Québec, tu vas déneiger les pistes de 400m pour faire tes intervalles? Au Rwanda ils ont ce problème? Contexte mon ami. Contexte! 2- Compte le nombre de pistes de 400m intérieur au Québec. 2? 3? Maintenant compte le nombre de patinoires intérieure. Tu vois une tendance? Il faut des pistes pour développer des coureurs rapide. Ya une raisons pour lesquelles les compé se tiennent seulement à mtl et à toronto. Mais, à St-Jean-Port-joli, ya 3 patinoires intérieur (j'exagère). Trouve moi un champ vacant au Canada, proche d'un milieu urbain, qui n'est pas enneigé l'hiver et j'irai personnellement y construire une piste illico. Tu vois la problématique de l'infrastructure? Sinon, en gym sur tapis? Je cours sur tapis à 3:50min/km et les gros bras me regardent comme un alien. Ça donne le goût d'aller plus vite ça? Autant que je respecte ta perspective, je maintiens qu'il manque d'infrastructure. Et de culture. Et donc d'incitatifs. Aussi, j'aimerais que tu m'explique pourquoi nos quelques coureurs élite s'exilent à Arizona State University à chaque hiver si le manque d'infrastructure (physiques ou autre) n'est pas un problème!

          2. — Alex Michel wrote: —————————
            « Sonde une classe d’étudiants du primaire au Canada. Demande aux étudiants qui :
            – songe devenir un coureur de < 28 min /10 Km
            – songe devenir joueur de hockey dans la LNH
            ———————————————–

            À la grandeur du pays, si tu pose cette même question à des étudiants de niveau primaire, t'en auras très peu qui confesseront un rêve de faire partie d'un équipage d'aviron.

            Les horizons d'un jeune de 12a et moins ne sont pas ceux d'un étudiant de CEGEP ou encore ceux d'un étudiant universitaire. Généralement, pour chaque pays dans le monde, t'as de bonnes chances que les jeunes choisissent leur sport national, c'est juste normal.

            Anyway Alex, encore une autre occurrence de mésentente causée par nos rôles qui sont très très différents. Je ne serais pas un coach digne de ce nom si j'entretenais des points de vue similaires au tiens. Le Canada est une puissance Mondiale économiquement parlant. Des pistes de 400, surtout intérieur, j'crois qu'on peut vivre sans (et assez facilement en plus). Normalement, les athlètes de haut niveau (cardés comme on dit), peuvent et vont généralement s'entraîner à l'étranger si le programme le suggère.

            J'ai vu des traditions naître en bien moins de temps qu'il en faut à une génération de grandir. En 1995, les gros lards à L'UL, on riait d'eux à se faire mal aux abdos. Et pour assister à un match, suffisait d'arriver avant la fin, et on pouvait le regarder debout avec les pieds sur le bord des lignes. En 1999, ils remportaient une première coupe Vanier, et ils attiraient déjà des milliers de personnes.

            Quant à la différence qu'un entraîneur peut faire, tous les athlètes s'étant qualifiés en Takewendo à London 2012 viennent d'un seul et unique Gym. Si ça n'avait été de ce coach là, personne ne se serait qualifier.

            Des traditions comme celle de l'Aviron au pays sont en bonne partie attribuable aux entraîneurs, pas aux infrastructures. Le Kayak à Lac-Beauport, c'pas pire, mais C.Brunet a pas connu les sucées qu'elle a connu en raison des infrastructures, mais bien du coaching.

            Et pour finir, des piscines de 50m, à Montréal, on s'enfarge dedans. Si tu conduis ton char les yeux fermés, watch out tu va te planter dans un bassin de 50m extérieur. Les jeunes nagent très jeunes au Pays, des piscines il en manque pas, et pourtant sur le scène mondiale on sauve les meubles, et à peine…

            Au UK, même chose. Le coaching est à chier en Natation, et il est excellent en Cyclisme sur Piste; avec les résultats qu'on connait.

            Alors désolé, mais ton point de vue, j'peux absolument pas l'acheter.

            Charles

          3. J’te laisserai sur une anecdote d’espoir.

            Tu connais probablement la réputation de la natation à Pointe-Claire. Pointe-Claire est une ville de natation.

            Mais tout ça est une pure fabrication mon cher. Avant qu’il en soit ainsi, y en avait pas de natation à Pointe-Claire.

            Un jour, la Ville a souhaité se créer une identité. Et long story short, ils ont choisi la Natation. Ils ont fait ni une ni deux, ils ont créé un consortium de gens d’affaires (beaucoup de pharmaceutiques) et ont pu ainsi amasser les fonds pour la construction d’infrastructures.

            Et c’est ainsi que la tradition de natation à Pointe-Claire est née. Ça aurait pu être la course, on sait jamais quand cela se produira pour la course, mais ça illustre combien il est possible de défier le destin, assumant qu’on en ait la volonté (et la conviction bien sûre).

            Possible que si tu fais ton sondage au primaire à Pointe-Claire, t’auras 8 jeunes qui voudront jouer au hockey, et 2 qui voudront devenir le prochain Michael Phelps.

            Charles

  3. Les gars, je bosse très très dur en ce moment pour adresser la composante technique en CAP, en bonne partie pour les raisons exposées par Djé, mais aussi pour aller dans le sens des idées d’Alex et de Michel.

    Faut juste être conscient qu’il y a pas mal d’experts étant plutôt d’avis que c’est en courant, qu’on devient coureur. Que courir n’est pas si compliqué, que c’est même quelque chose de très naturel pour l’humain, en comparaison à jouer du Flamenco et de nager du Style Libre en tenant 58sec par 100m sur 1500m.

    Honnêtement, ça me désole un peu. Moi j’ai choisi l’option technique cette année, on verra ce que ça donne l’été venu.

    1. Il faut se méfier avec les habitudes de vie Nord Américaines/Européennes et Africaine.

      Combien de temps un enfant du Kénya passe devant sa télé?
      Combien de temps un enfant au Canada passe dans un champs pour récolter sa propre nourriture…

      C’est entre 3 et 15 ans que tout ce joue… Et quand tu n’as pas le choix…

      La capacité d’encaisser ces volumes vient probablement de là. Génétique ou non…

    2. Lorsqu’on dit qu’il faut courir beaucoup pour developper une bonne technique c est aboslument FAUX. D’ailleurs il a déjà été prouvé qu un coureur pouvait avoir une technique tres mauvaise dans sa vitesse easy et excellente à partir de de tempo

      Il suffit de regarder les joueurs de foot, de soccer, les enfants pour remarquer leurs excellentes techniques (relative a un coureur de fond).

      La réalité est que c’est faisant beaucoup de vitesse qu’on développe une bonne technique…

      D’ailleurs, on devrait autant parler du coude haut (en natation) que du genoux haut en course à pied.

      Pour finir, moi je viens du golf et je continue a penser que tu ne peux pas développer un bon geste si tu n’as pas l’image d’un bon geste.

      1. Plutôt d’accord Alex. Pour moi:

        1. Avant d’augmenter le volume, mieux vaut placer la foulée
        2. Car ainsi, quand tu augmente le volume, au moins tu pratiques le bon geste
        3. De plus, tu diminue (espérons-le) l’incidence de blessures liées au volume
        4. Pour bien courir, faut tester et intégrer régulièrement des jeux de vitesse
        5. Vitesse ne veut pas dire se cracher les poumons sur de gros intervalles tough

  4. oui mais en même temps, tu regardes les plus jeunes, mettons 9 ans, en course à pied, toujours au Canada … nomme-moi le Club qui les pousse un peu.

    Au tennis j’ai vu des jeunes de 9 ans qui frappent la balle beaucoup plus fort que moi au stade Jarry (puis je ne suis quand même pas si pire), en natation je vois à Camo des jeunes de 9 ans qui tiennent à l’entraînement des pace que j’ai de la difficulté à suivre longtemps … au hockey, foot (soccer), same thing

    à 9 ans dans les clubs d’athlétisme ça jase en file indienne avant d’aller faire un tour de piste … l’important c’est qu’ils s’amusent … on a très très peur qu’ils se blessent … ensuite au secondaire ils courent 2 mois par année à l’automne … au cegep vers 17 ans ça peut devenir plus sérieux, les clubs commencent alors à « cultiver » le talent ….

    c’est certain qu’il y a des exceptions, mais on dirait que le système canadien p/r à la cap n’est pas optimal pour 1)trouver les talents; 2) les développer (de manière constante) … on fait comme si courir c’était quelque chose de presque inné et que de commencer à 17 ans sera mieux que commencer plus tôt car le corps sera ainsi moins usé … comme si courir était en fait néfaste pour un enfant … un peu de la même façon que l’on ne lui ferait pas soulever des haltères

    1. Bon point Michel,

      La question par contre, c’est en CAP à 9a, on les pousse comment? Tu les jètes dans des jeux, ils vont courir sans retenue, du moins c’est ce que je connais de travailler avec ces groupes d’âge.

      Pour du très sérieux, je crois qu’il faut attendre Sports-Études Secondaires, donc autour de 13a j’imagine.

      Nous accueillons un nouveau coach en CAP à l’UdM depuis peu, et il coach des bouts-de-chous en course à pieds. Selon moi, bien qu’à cet âge les jeunes soient développés comme des athlètes, et non comme des coureurs, le travail est tout de même productif.

  5. Sacrilege, les kenyans font des etirements a la fin de leurs seances! Ne savent t ils pas qu ils gagneraient facile 2 minutes si ils ne les faisaient pas?
    En tout cas, tres bien cette video. Merci alex de la partager.