Rassurez-vous, l’exercice du Gala est parfait pour générer des questionnements et des polémiques. Ce processus est dangereux puisqu’il est avant tout basé sur l’éloge de l’individu. Triathlon Québec avait pourtant de très bonnes intention en condensant les catégories malheureusement cela a amplifié un certain malaise que nous avons en nous.
Si cela peut vous rassurez, on a beaucoup de respect pour les personnes qui ont été mise de l’avant, mais on a toujours l’impression que ces galas cachent toujours une certaine émergence. Et encore une fois, non, Trimes ne point pas du doigt l’organisation, on espère voir une vision plus globale dans le futur.
La problématique demeure dans le tout ou rien. Ironman Mont Tremblant, Merrell, Kathy Tremblay, Pentathlon Québec accaparant le temps qu’on leur a laissé, malheureusement, à la fin de la journée ceux qui ont le plus besoin d’encouragement seront oubliés.
On pense que le gala devrait plutot être une tape dans le dos comme let’s go continue, on pense à un Charles Couturier qui a déjà fait beaucoup avec l’université de Montréal, on pense à l’organisation de Magog qui a pris énormément de risque en récupérant la course ITU Pan Am, on pense aux coachs comme Kyla et Raymond qui donnent beaucoup et on pense même à nous.
Cela ne veut pas dire que la fédération n’est pas reconnaissante, mais on a un certain malaise quand on donne encore plus d’exposition a certains qui en ont déjà assez. Surtout qu’on a vu la non présence de certains qui avait eu ce traitement de faveur l’année précédente.
Alors, oui, nous croyons que ce Gala devrait avant tout mettre en avant ceux qui font avancer le sport et non ceux qui sont déjà au top.
Si on prend le cas de Trimes, nous sommes indépendant de la fédération, mais nous collaborons. J’avouerai que la non nomination de Trimes.org*Alex comme bénévole de l’année, parce que oui, Trimes ne fait pas d’argent puisque les revenues sont distribués dans les couts du serveur / compensation des photographes / et dons à l’équipe Trimes m’a plutôt énervé au début mais je suis conscient de la crédibilité que certains acteurs me donnent, alors oui, je n’ai pas besoin de cela.
Étonnement, le résultat on voulu mettre en avant ce renouveau, on a vu une Amélie Kretz être élu Athlète de l’année face Kathy Tremblay et Magali Tisseyre. Étant l’agent d’Amélie, évidemment que je suis très fière de cette distinction mais dire qu’elle est logique je dirais que non. Sans conteste Kathy avec sa qualification aux Jeux aurait du gagné, mais on a voulu encourager l’avenir et cela rejoint mon sentiment que ce gala devrait avant tout souligné le futur et l’avancement.
Pour finir, on continue à trouver dommage l’absence de certaines personnes. Certains ont des bonnes raisons comme Magali Tisseyre ou Jean Philippe Thibodeau qui sont encore à Hawaii, par contre, on a un certain malaise quand un Kathy Tremblay préfère envoyer une vidéo de son sous-sol au lieu de se déplacer et nous dit souhaiter être plus présent au Québec et vous encourage a venir faire un camp d’entrainement avec elle pour la modique somme de 2000$…
Aussi, dire que sa chute en vélo aux jeux olympiques a été causé par sa fédération (changement de roue) et qu’elle n’a pu faire la grande finale à Auckland à cause d’une facture de stresse alors qu’elle a participé à une coupe du monde la semaine avant c’est vraiment prendre les connaisseurs de ce sport pour des idiots.
hé Alex, je ne connais pas trop l’histoire de KT, puis oui blâmer les mécanos c’est à peu près toujours des fausses excuses de gens qui sont passés maîtres dans l’art de trouver des excuses, mais des fractures de stress oui ça peut apparaître très subitement sans que l’athlète l’ait vu venir …. just sayin’
Michel! non ca ne marche pas…
A force de faire des attaques personnelles dans les medias contre sa fédération, ex entraineurs, c’est rendu ridicule. Obtenir du financement, s’est un engagement, si tu veux choisir un calendrier, va faire de la longue distance ou du 5150!
Elle était inscrite a Auckland, déclare forfait 3 semaines avant et course a Cancun deux semaines avant la grande finale… en disant a la presse que c est sa derniere course de l’année et qu’elle s’est pas beaucoup entrainé… comme par hasard, elle ne parle pas de sa fracture de stresse non plus…
selon mes sources, elle n’en a jamais eu.
Elle a droit de faire ce qu’elle veut de sa vie, mais quand tu recois du funding, aller accuser sa fédération alors qu’elle te finance etc… y a des limites. Si ca te tente pas d’aller en NZ, on est en droit de se questionner sur ses motivations.
Puisque j’ai été cité…. Et merci Alex en passant, c’est flatteur.
J’avais assisté au Gala 2010. En 2011 j’ai du m’absenter pour le marriage de mon frère. J’ai adoré le Gala 2012, en comparaison avec celui de 2010.
Je crois également que le Gala pourrait représenter une bonne opportunité de distribuer de bonnes tapes dans le dos, sans nécessairement tourner ça en École des Fans (où tout le monde gagne).
J’admets, et sans vouloir lui mettre des mots dans la bouche, que Raymond et moi espérions l’élection de Kyla comme entraîneur de l’année (puisque Ray avait reçu cette décoration il y a 2 ans je crois), mais bon.
Quant à moi, je préfèrerais ne jamais remporter ce titre, quoi qu’une nomination ferait bien plaisir un jour. Je préfère laisser ces **très importantes distinctions** pour les entraîneurs visant à gagner leur vie par le coaching en Triathlon (à proprement parlé), ce qui n’est pas mon cas.
De toute façon, je peux comprendre qu’on ne récompense pas un coach qui travaille assis dans une chaise de camping en compétition. Mais c’est mon style, et je l’assume.
Je suis fier du Québec en tant que nation de triathlètes. Fier du climat d’entraide et de travail d’équipe qui semble s’installer chez nous. Trimes n’est pas étrangère à ce climat.
Sincères remerciements à TQ, non pas pour le Gala mais pour l’excellence du service offert notamment par Marie-Êve Sullivan qui répond toujours au téléphone en moins de 15sec, et qui fait toujours ce qui faut !
Charles