À la grande surprise, Simon Whitfield ne sera plus avec Specialized l’année prochaine. Depuis que l’annonce a été faite, il y a beaucoup de spéculation surtout que Simon a dans le passé cassé des contrats à long terme (passage de Cervelo à Specialized). Même scénario que Craig Alexander avec Orbea, même si les motifs sont très différents.
Il serait donc facile de croire que Simon Whitfield a encore cassé son contrat. La réalité est que Specialized a énormément investi dans le triathlon ces deux dernières années. Le but ultime de la marque californienne dans ses nombreuses stars sous son effigie et de maximiser ses chances d’avoir des champions même si certains de ses athlètes ont des réputations tachées. Il serait difficile d’ignorer des cas comme Contador ou Vino.
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Il en demeure que nous ne connaissons pas les raisons du divorce entre Simon Whitfield et Specialized et il serait très déplacé de juger les deux acteurs. Il en demeure que pour un athlète pro, cette marque est le summum dans le support qu’elle offre.
On a donc un sentiment étrange en pensant que Specialized ne croit pas dans la future carrière sans sillonage de Simon Whitfield. Dans le communiqué de Quintana Roo, tout semble indiqué que Simon Whitfield ne fera pas le saut en Ironman puisque son objectif semble avant tout demeurer à Las Vegas. Aucune mention Ironman, alors qu’il y a quelques semaines, les rumeurs semblaient indiquées qu’il était toujours indécis entre faire Ironman Whislter ou Mont Tremblant.
Il ne faut pas oublier que Specialized a récemment signer Melissa Hauschildt et Angela Naeth.
En retournant avec Quitana Roo, il vient de signer avec son premier sponsor de vélo. La boucle semble donc bouclé, surtout que l’entente est pour trois ans.
Les commandites sont un art. C’est un monde très compliqué de l’intérieur et encore plus incompris de l’extérieur. Rare sont les athlètes qui sont vraiment payés pour rouler avec un vélo. C’est un monde qui fonctionne beaucoup par connaissance ou l’athlète doit généralement démarché et ou les marques sont évidemment inondées de demandes.
L’autre surprise est le changement de vélo pour notre athlète locale Magali Tisseyre. Elle passe de Blue à Argon 18. C’est un changement très logique surtout qu’Argon ne sera plus représenté par Sam McGlone. Cela rejoint d’ailleurs une tendance ou les marques investissent dans des athlètes du même pays, sans aucun doute influencé par le nombre grandissant de pros.
Les canadiens Wurtele viennt de signer avec Cervelo, l’américain Tim O’donnell avec Trek. Le francais Jérémy Jurkiewicz avec Look.
Pour finir, Annie Gervais a récemment signé avec Look. Elle a renouvelé un grand nombre des ses commanditaires à l’hauteur de ses nouvelles ambitions. On y reviendra prochainement.
De mémoire, Simon Whitfield a gagné sur un GURU à Sydney et non sur un Litespeed.
Tu as raison! Litespeed c’était avant ou après Guru?
Voici le vélo en question! Ouf les temps changent
http://www.duathlon.com/articles/152
Je ne suis pas au courant pour Litespeed.
D’ailleurs son vélo pour les courses de drafting sera un Litespped et le QR pour non drafting cette année
Enfin… cela serait tres etonnant de le voir faire des courses avec drafting… le litespeed sera plutot son velo d’entrainement non tri.
Dans la valse des commandites il y a aussi ça :
http://www.youtube.com/watch?v=Ta45eZ6hb38&feature=youtu.be
Ça ressemble au sourire d’un certain champion anglais.
Brownlee bros !!
Bien vu!
Huub qui d’ailleurs supporte Trimes.org à travers SwimSmooth.
Charles
En même temps le TT de QR à l’air tellement mieux que le specialized… à avoir le choix je ferai comme SW
Quand je lis les réponses du sondage, en gros, le sponsoring ne sert pas a grand chose.
A moins d’y aller avec bcp de pro comme K-Swiss ou encore Specialized. Ainsi le nom des marques est répété sans cesse.
Toujours est-il que pour le mordu fan qui veut le vélo de Simon, ça va pas être facile … un revendeur QR ici à Ottawa, c’est le néant. Et vous là-bas Montréal, Québec-ville ?
La démographie trimes est aussi particulière! Faut faire attention, le sponsoring c’est avant tout de la visibilité, cela signifie que ton produit existe. C’est comme montrer un logo sur une bande d’une patinoire de hockey. Cela ne dit pas grand chose, mais vu le prix que cela coute cela doit avoir un impact.
Aussi si on prend l’exemple de suit, il y a des marques qui ne commanditent pas et elles sont clairement absentes. Si tu prends castelli, le produit est surement tres bien, mais ils sont inexistants.
k-swiss est un autre exemple interessant, en inondant qu’un type de marché, il communiquait qu’a un type de clientèle
La valeur du sponsoring (et de la pub) va diminuer dans les années à venir à mon avis. Pourquoi?
1. On sera mieux capable de mesurer son impact. Comment se fait-il qu’un bandeau dans un journal coûte 1000 à 2000$ par jour, alors que le même bandeau sur le site web du journal coûte quelques sous par clique. À mon avis, c’est parce qu’on est certain que le clic ne vaut pas si cher que ça, alors qu’on se dit que la pub dans le journal vaut peut-être plus cher… D’après-moi, plus on va mesurer les pubs, moins elles vont coûter cher.
2. On est tellement innondé de pub que la valeur de toute la pub diminue.
3. Ce qui va devenir bon, c’est les demi-pub. Les pubs qui mettent en scène l’athlète dans la vie de tous les jours un peu comme kilian Jornett avec Salomon. Si les athlètes veulent se vendre, à mon avis, ils doivent regarder vers ce genre de partenariat. La vérité est que voir un logo sur un maillot ça fait pas grand chose, mais quand l’athlète parle de la compagnie en bien, c’est complètement différent.