La semaine dernière nous avons parlé de l’importance de bien nettoyer votre transmission et de changer/laver régulièrement votre chaine. La qualité de vos changements de vitesses dépendent du bon entretien de votre vélo. Il est donc important de bien huiler les parties mobiles de vos dérailleurs et l’entrée de vos câbles.
Lorsqu’un changement de vitesse ne se fait pas bien, il y a trois raisons possibles.
– Une chaine en mauvais état (détendue et sale)
– Un mauvais alignement des vos dérailleurs. Contrairement aux idées reçus, il est très simple de faire ces opérations par soi-même. Il est préférable de le faire sans la chaine. Comme nous l’avons mentionné la semaine dernière, il est possible de retirer les chaines qui sont munies d’une attache rapide et de les replacer après, cela facilite le réglage.
– La dernière possibilité et souvent la plus probable si vous avez abusé du hometrainer ou avez laissé votre vélo à l’abandon est que vos cables et/ou vos gaines sont en mauvais état (corrosion). Généralement, les fabricants de vélo installent des composantes très basiques et peu résistantes. Il est donc important de vérifier si vos cables ne sont pas rouillés et si leur tressage est encore en bon état au niveau des entrées des câbles et plus particulièrement le guide en plastique en dessous du pédalier.
Il est possible de rattraper un câble avec une laine d’acier sur les parties extérieures par contre il est très difficile de se faire une idée sur l’état intérieur des gaines. Elles peuvent provoquer une grande friction limitant l’action des dérailleurs.
Il est aussi nécessaire de vérifier l’état des embouts de gaine en plastique ou en metal. Il arrive qu’avec le temps, ils se déforment et ajoutent de la friction.
Suite à toutes ces possibilités, il est souvent préférable de repartir à zéro et d’installer un nouveau kit. La bonne nouvelle est qu’il facile de trouver des systèmes plus performants, plus résistants et plus légers. Encore une fois, vous pouvez faire un gain sans investir très cher. Aussi, certains câbles permettent un passage de vitesses plus rapide.
Généralement, les fabricants de gruppos offrent leurs kits. Une des référence est offerte par SRAM avec leur kit professionnel Gore qui est très durable.
Par contre, un point important est que les vélos de triathlon ont généralement des exigences plus spécifiques. Il est important que les câbles soient fluides, sans angle trop prononcé pour éviter un pincement qui créera une friction. Malheureusement, avec des aérobarres en forme de U et des passages de cables sur le tube du haut, cela crée des courbes très prononcées, c’est pourquoi il devient intéressant d’investir dans des cables de type Nokon. D’ailleurs si vous observez les vélos de TT du protour, ils sont très prisés.
Le cable de type Nokon est constitué de bagues permettant d’avoir un cable extrêmement flexible et éliminant le risque d’une friction trop importante. Cela permet d’avoir un meilleur freinage et un changement de vitesses plus rapide. Un des points faibles du système est le manque de rigidité du système fait que la boucle précédant le dérailleur-arrière à tendance à se balader. Malheureusement, c’est un système plus onéreux.
Dans la même famille, il existe le alligator I-link. Produit très connu des Weight-Weenies puisque c’est la solution la plus légère du marché. Elle permet de faire un gain de poids sans sacrifice en fonctionnalité.
Pour finir, il arrive que les câbles aient tendance à se détendre après leur installation. Vérifiez sur internet la réputation de vos cables. Cela signifie que vous risquez de devoir ré-ajuster vos dérailleurs.
Si vous souhaitez investir encore davantage, il existe les Powercordz qui sont à l’épreuve du temps puisqu’ils sont en plastique et aussi 75% plus légers que des câbles traditionnels.
Encore une fois super instructif! Merci, merci! J’apprécie vivement ces articles de type « pratico-pratique ».
il reste un dernier chapitre sur les points de contact.