Tour de France, semaine 1 : « Zzzzzzzzzzzzzzzzz … »

Le Tour de France commence bientôt, il ne faut surtout pas s’inquiéter. Vendredi au plus tôt, samedi au plus tard, la parade des sprinters et les descriptions de paysages passeront au 2e rang et on pourra s’enligner sur les choses sérieuses.

Bien que nous ayons regardé quelques étapes avec un certain intérêt, il faut dire que le Tour construit son suspense très lentement, contrairement par exemple au Giro 2013 qui était beaucoup plus « partout à la fois », rappelons-nous les 3e et 4e étapes par exemple où déjà la faiblesse de Wiggins avait été exposée par la dureté de la course.

Au Tour de France, les favoris s’appliquent pendant la première semaine à ne pas perdre de temps, donc à ne pas être pris dans une chute, à ne pas avoir de bris mécaniques lorsqu’il ne le faut pas, à ne pas être dans le mauvais éventail quand le vent se met à souffler de travers (hé Alberto, tu te souviens de 2009), à ne pas foncer dans l’autobus pris sous l’arche d’arrivée, à éviter le chien corse qui tournoie sur lui-même au milieu de la route, etc.

– Mais ne soyons pas boudeurs, le (très bon) site cyclingtips.com.au présente en ce moment ce qui nous semble être les plus belles photos de chaque étape, voici celles de la 5e remportée par Mark Cavendish aujourd’hui : http://cyclingtips.com.au/2013/07/chasing-le-tour-cavendish-opens-his-account/

– Ryder Hesjedal s’est encore fait mal … *&$@&)(*?&!!! Chute à l’étape 1, douleurs depuis, diagnostic aujourd’hui : une côte fracturée, « J’étais inconfortable depuis l’accident dans lequel j’ai été impliqué lors de la première étape, a expliqué Hesjedal. Un examen a confirmé la fracture aujourd’hui (mercredi) et au moins maintenant nous savons quel est le problème. » Bon, sur ce nous allons faire une petite recherche sur les avantages de la douleur pour les performances de haut niveau, en attendant Ryder est 13e, à 14 secondes derrière Froome en 6e place.

– Le Canadien Svein Tuft, c’est qui celui-là? La locomotive du train Orica-Greenedge n’a commencé qu’à 23 ans (il en a aujourd’hui 36) la course à vélo, avant il se tapait des randonnées de 6 000 km en Alaska avec son chien de 35 kg, Bear (Ours) qu’il traînait derrière lui dans un chariot. En 2003, il s’était rendu à vélo à partir du Canada à un camp d’entraînement à Los Angeles. Jonathan Vaughters qui en était alors à sa dernière année comme cycliste pro s’en souvient très bien : « Il avait une barbe vraiment longue et sentait extrêmement mauvais. Je me rappelle m’être dit, O.K. ce gars est complètement différent du cycliste Européen typique qui carbure au fric et s’achète des Porsches dans ses temps libres ». L’article du New York Times (2009) : http://www.nytimes.com/2009/02/08/sports/othersports/08cycling.html?pagewanted=all&_r=0