Bien que cette course ait perdu beaucoup de son lustre étant donné que la poire a été coupée en deux au niveau des bourses octroyées aux élites, elle offrait malgré tout l’un des plateaux les plus relevés de la saison. 100 000 dollars au gagnant, et ensuite 20 000, 15 000, 10 000, 9 500, 9 000, jusqu’à la 30e place qui vaut 500 $.
Chez les hommes, on était prêt à donner le chèque immédiatement à Javier Gomez avant même que le départ ne soit donné. Or, il n’a pas eu la tâche si facile, gracieuseté de quelques vieux loups toujours capables de faire la barbe aux plus jeunes. Et oui, au final, le podium appartient à Javier Gomez 1er, Hunter Kemper 2e et Greg Bennett 3e. Dans le cas de ce dernier, est-ce qu’on va arrêter de mentionner son nom un jour ? Il semble infatigable, malgré ses 41 ans. Et le pire, c’est que la distance olympique semble toujours être celle qui lui convient le mieux. On se rappelle de son expérience douteuse en Ironman la saison dernière… Dans le cas de Kemper, il déclarait plus tôt cette année prendre une année plus facile pour recharger les batteries et peut-être devenir le seul homme à participer à 5 jeux olympiques en 2016… Pourquoi pas ?
La moyenne d’âge de ce podium est donc de 36 ans, ce qui est tout de même une statistique intéressante quand on admet généralement que l’âge d’or moyen d’un triathlète pour la distance olympique se situe dans une fenêtre fin vingtaine, début trentaine.
Chez les femmes, Emma Moffatt l’emporte devant Melissa Hauschildt et Svenja Bazlen. Fait intéressant, Hauschildt a concédé 3 minutes aux premières dans l’eau, mais est revenue avec la meilleure combinaison vélo-course. Malgré tout Moffatt gagne par 1min30. La véritable surprise selon moi, c’est la contre-performance de Laura Bennett qui termine 24e à 14minutes de l’éventuelle gagnante… Pas grave me direz-vous, c’est une journée de 16 500 $ pour le duo Greg/Laura Bennett. Laura Bennett a chuté en vélo, d’où sa contre-performance…
Résultats hommes : ici
Résultats femmes : ici