Busselton est le dernier Ironman de l’année et on doit tout de suite vous avouer que sans la présence de Jeremy Jurkiewicz, ce n’est pas particulièrement une course qui nous intéresse beaucoup surtout qu’on est de plus en plus allergique de toutes ces courses avec des parcours sans dénivelés.
Contrairement aux récentes courses en Amérique, Busselton devrait avoir que 20 athlètes à son départ. C’est une information assez importante puisque cela devrait réellement influencer la dynamique de course. Dans ce cas, on devrait retrouver notre scénario classique où les athlètes sont plus isolés dans leur effort.
Cette course affichera donc un plateau très australien avec quelques intrus européens qui ne seront pas là pour faire les touristes.
Évidemment, c’est Andreas Raelert qui s’amène avec son palmarès. Il faut rappeler que cette participation est le fruit de sa contre performance à Kona. Il devra trimer dur afin de se qualifier pour Kona. Avec le nouveau système, il a besoin d’une bonne performance à cette course afin de remplir le pré-requis d’avoir terminer 1 ironman. On peut penser que ces performances en 70.3 pour le reste de l’année seront suffisante. Dans quel état de forme et psychologique est-il? Bonne question.
Il faut se rappeler qu’avant Kona 2013, Raelert brulait le circuit avec plusieurs sub-8 bien orchestrés, mais l’homme de 37 ans a fini par se blesser et n’a pu être capable de retrouver sa forme. Pessimiste ou pas, sa performance sera indicatrice si le feu en lui est toujours là. La nouvelle génération pousse fort en ce moment.
La vrai menace australienne ne sera pas Luke Bell qui a pourtant remporté le championnat nord-américain à Tremblant, mais de David Dellow. Ce membre de la team TBB est probablement dans l’incertitude pour son avenir, il en demeure qu’il avait eu d’excellents résultats en 2012 et que cela coïncidait avec son entrée dans le groupe. 9e à Kona, vainqueur à Ironman Cairns en 2012 et 6e à Abu Dhabi en 2013, la série s’est finalement achevé par un virus tout juste avant Kona. On est donc un peu dans l’inconnu pour savoir s’il a été en mesure de garder son peak.
Pour revenir à Luke Bell, même s’il a gagné deux ironmans en 2013, on doit avouer que l’adversité sera ré-haussée pour cette course.
Le français Jeremy Jurkiewicz a eu cette intelligence d’aller courser en Australie afin de ramasser le plus rapidement les points KPR et pouvoir se sentir plus libre pour construire sa planification de 2014 est sans aucun doute à considérer pour le titre. Lui qui a gagner au Brésil en 70.3 et qui vient de prendre la 4e place à Mandurah manquait peut-être un peu de vitesse en course à pied pour rivaliser sur les demi-ironmans. Il est attendu par les autres pour mettre la pression sur les autres durant le vélo. Contrairement aux autres comme Bell, Dellow et Raelert qui ont construit leur saison autour de Kona 2013, Jeremy s’est focaliser sur cette course. D’ailleurs son coach Christophie Bastie qui a aussi Denis Chevrot (4e en Arizona) sous son aile est en réussite dans leur « build up ».
Il faudra aussi faire attention aux deux danois, Jimmy Johnsen et Martin Jensen.
|
NOM |
|
PAYS |
1 |
Andreas |
RAELERT |
Germany |
2 |
Jimmy |
JOHNSEN |
Denmark |
3 |
Luke |
BELL |
Australia |
4 |
Matty |
WHITE |
Australia |
5 |
Leon |
GRIFFIN |
Australia |
6 |
Martin |
JENSEN |
Denmark |
7 |
David |
DELLOW |
Australia |
8 |
Jason |
SHORTIS |
Australia |
9 |
Josh |
RIX |
Australia |
|
|
|
|
11 |
Matt |
BAILEY |
Australia |
12 |
Johan |
BORG |
Australia |
13 |
Matt |
BURTON |
Australia |
14 |
Guy |
CRAWFORD |
New Zealand |
15 |
Michael |
DAVIDSON |
South Africa |
16 |
Paul |
HAWKINS |
United Kingdom |
17 |
Kodo |
HIRAMATSU |
Japan |
18 |
Todd |
ISRAEL |
Australia |
19 |
Darren |
JENKINS |
United Kingdom |
20 |
Jeremy |
JURKIEWICZ |
France |
21 |
Timothy |
MOLESWORTH |
Australia |
22 |
Alex |
REITHMEIER |
Australia |
23 |
Peter |
ROBERTSON |
Australia |
24 |
Eduardo |
STURLA |
Argentina |
25 |
Markus |
THOMSCHKE |
Germany |
26 |
Benjamin |
WILLIAMS |
United States |