Alors que Melbourne a fait le plein au niveau des talents au départ de cette course, le retour à la compétition de Peter Robertson a été rendu anodin.
En retraite depuis 2010, ce triple champion du monde ITU et deux fois olympien s’était depuis impliqué dans la fameuse Académie de développement de talent australienne (NAT).
C’est d’ailleurs cette fonction qui semble lui avoir redonné le goût au sport et surtout de « compétitionner » à nouveau. Il s’était d’ailleurs rendu compte qu’il avait toujours un fond de forme, courant un marathon en 2:34 en 2011. Agé de seulement 36 ans, il a encore le temps de faire sa marque dans la longue distance.
Il serait conseillé par le coach/scientifique du sport Mat Steinmetz, celui qui est souvent derrière les meilleurs pros. Résidant à Boulder comme Crowie. Robertson doit donc être en mesure de se situer face aux autres.
Robertson affiche d’ailleurs l’ ambition de vouloir gagner Kona en 2014. Dans la réalité, sa première course depuis son retour était Geelong 70.3 où il est allé chercher une 4e place derrière des athlètes comme Craig Alexander, Tim Reed et Brad Kahlefeldt qui a d’ailleurs gagné un 70.3 depuis. Terminant à plus de 6 minutes de Crowie, ses prétentions de vouloir gagner le titre de champion du monde d’ironman peuvent sembler peu crédibles. Il reste que ce n’était qu’un retour et qu’il faut encore voir comment il s’adaptera à l’ironman où la nutrition est souvent déterminante.
On sait aussi que les grands ITUiens ont généralement de la difficulté à se contraindre aux exigences de la longue distance ou l’effort doit être adapté afin de se donner les meilleurs conditions pour terminer la course avec le meilleur temps contrairement à l’ITU où l’athlète veut toujours être en avant.
On en saura plus ce soir!