Il n’y a pas si longtemps, les courses étaient tout simplement organisées par des clubs. Cela permettait de redonner au sport et de financer leurs activités. Un exemple parfait est le marathon de Boston qui est organisé par l’association athlétique de Boston (but non lucratif). Mais avec l’engouement du sport d’endurance, des promoteurs ont senti le bon cout pour faire de l’argent. La WTC (ironman) s’est tout simplement fait racheter par un fonds de placement et utilise toutes les tactiques afin de générer plus de revenus.
Dans ce sport qui est de plus en plus franchisé, le groupe Competitor a créé le circuit de marathon Rock ‘n Roll. Récemment, Yvette Joy Liebesman a déposé une plainte contre le groupe Calera Capital (propriétaire de Competitor) pour refuser de payer ses volontaires.
Même si cela peut paraitre absurde aux premiers abords puisque personne ne force des individus à donner de leur temps, puisqu’une compagnie génère des profits, pourquoi devrait-elle être exemptée de rémunérer les aidants? Si un salaire minimum existe, il n’est donc pas permis de ne rien payer.
Généralement, dans une course de plus petite taille, il n’est pas rare que l’organisateur soit forcé de donner une compensation à un club qui acceptera de l’aider.
Pourtant, ce sont bien les plus grosses courses qui reçoivent le plus d’aides et c’est généralement ces aspects qui placent une organisation au premier plan. Pour être honnête, cela fait longtemps que le nombre de bénévoles est devenu totalement exagéré sur certaines courses. Encore plus quand certains sont affectés à aider dans le magasin afin de vendre des objets « brandés ».
C’est pourtant bien ce traitement royal qui fait la distinction de l’ironman. Tous ces gens à votre service.
Est-ce que la plaignante peut gagner? Récemment, une chaine de télé américaine a été condamnée coupable pour refuser de payer ses stagiaires. Il ne serait donc pas étonnant que ces organisations à profit soient condamnées. En défense, ces organisations redonnent généralement à des oeuvres de charité. Encore là, il faut faire très attention puisqu’on force les athlètes à payer un surplus à leur inscription qui sera redistribué. Cette donation n’a bien souvent aucun lien avec les bénévoles présents.
Évidemment, ces organisateurs lucratifs crieront que cela mettra en danger la tenue de leurs événements. Mais la réalité est qu’il est possible de tenir des courses avec moins d’aidants à disposition. Cela pourrait aussi permettre d’assister à la renaissance de clubs organisateurs de courses.
Même si cette problématique touche uniquement les États-Unis, elle fera réfléchir les autres.
Tout cela donne des idées puisqu’un chroniqueur de la région de Chattanooga qui a récemment accueilli un ironman questionne déjà ses concitoyens sur le fait de travailler gratuitement pour une corporation.
Salut.
Moi aussi, cet aspect me chiffonne : ok pour des bénévoles sur des manifestations à but non lucratif, mais pour une structure à but lucratif, je suis extrêmement sceptique… Et si je devais être bénévole dans le triathlon, je ne choisirai pas IronMan : hors de question de les aider à s’engraisser.
A+
Je suis d’accord avec toi, mais malheureusement on se rend compte que les grosses courses ont presque plus de facilité à trouver des bénévoles que les petites organisations.
Après si le problème du bénévolat se pose sur des manifestations à but lucratif, je pense qu’en France, la question va aussi se posé, car Ironman est bien la pour faire de l’argent, et non pour faire vivre une association.
Jason, par experience… entre un Ironman US et ironman France, on n’est pas du tout dans les memes proportions. Aux US, il n’est pas rare de voir des courses avec plus de 4000 bénévoles… C’est devenu la démesure
Moi, J’ai déjà conseiller a un organisateur independant…de faire un DON a la fondation de l’hôpital pour facilité sa candidature dans la ville qui projetais de faire une course. Il m’a répondu : es tu malade, je veux faire de l’argent…..et pourtant ce son des bénévoles qui sont présent le long du chemin. Pour Ironman Tremblant…écouter oui il fait du profite…incroyable. Mais si l n’y aurais as tout ces événements Ironman….La ville serais MORTE…alors pour ou contre…..difficile
Tremblant reçoit de l’argent des gouvernements fédéral et provincial. C’est effectivement un investissement, mais une grande partie de son succès vient justement des bénévoles, c’est l’aspect qui lui permet de faire la difference avec ses installations. Pour être honnête, je pense qu’il traite mieux les volontaires que les autres courses. La vrai problematique est juste de quelle façon tu redonnes à la communauté… et au sport. et si Magog avait 1000 bénévoles?