Populaire aux États-Unis, le beer mile commence à se faire connaitre mondiale. Le but est assez simple, courir le plus rapidement un mile (1 609 m) en buvant une cannette de bière à chaque tour de piste. Au total, l’athlète devra donc boire 4 bières. (Départ – bière / 1 tour, bière/1 tour, bière/1 tour, bière/1 tour – arrivée). À fin pratique, la bière doit être alcoolisée à 5% au minimum.
Cette pratique est devenue courante chez les soi-disant « cools ». On voit surtout cet exercice comme une sorte d’échappatoire pour un athlète qui doit faire beaucoup de sacrifice pour démontrer qu’il est aussi capable d’avoir du fun. En d’autres termes qu’il est aussi en mesure d’être social et presque comme tous les jeunes de ce monde.
Même si ce phénomène fera beaucoup parler de lui dans le prochain mois avec les premiers championnats du monde qui auront lieu à Austin, Texas, le 3 décembre, tout cela aurait commencé en 1980. Les médias sociaux ont probablement aidé à le rendre populaire. Il y a quelques jours, une femme de 44 ans et mère de 6 enfants a d’ailleurs cassé le record du monde avec un temps de 6:28. À titre de comparaison, l’homme le plus rapide est aussi un américain qui a cassé la barre du 5 minutes…
Pour le moment, aucun accident n’a été signalé. C’est aussi une pratique qui devient de plus en plus populaire chez les triathlètes. The Real Starky a organisé le premier Beer Miles durant Kona avec quelques célébrités comme Rasmus Henning ou encore Jesse Thomas.
Que faut-il en penser? Probablement rien… Cette culture alternative doit avant tout être vue comme une réponse à ceux qui se prennent trop au sérieux.