Forcé à l’abandon après 120 km à Kona, Terenzo Bozzone n’était pas dans un grand jour. Il avait pourtant signalé son intention de se reprendre avec deux 70.3 dans l’hémisphère sud et de prendre part au lucratif Challenge Bahrein. Le néo-zelandai annoncera finalement cette semaine qu’il met un terme à sa saison. On le dit souvent que tout peut se jouer sur des petits détails, voici les propos qu’il a écrits pour Firstoffthebike
Mon plan était de me reposer après Kona et de doubler mon expérience australienne avec Mandurah et Ballarat 70.3 pour finalement la saison avec une compétition importante et lucrative avec Challenge Bahrein. J’ai réussi à avoir quelques bonnes sessions, mais je savais quelque chose clochait. Après avoir consulté mon docteur et mon coach hier et avoir passé des tests sanguins dans les dernières semaines, j’ai pris la décision d’arrêter ma saison pour donner un repos à mon corps pour éviter de rentrer dans des effets pratiquement irréversibles qui auraient sacrifié ma saison 2015. (…)
Mon entraînement allait très bien 2 semaines avant Kona. Je pense que j’étais dans la forme de ma vie, affûté et mentalement plus fort que jamais, j’étais en position de franchir un pas en ironman. Je suis arrivé 3 semaines avant la course à Kona. En rentrant d’un dîner le jeudi soir, on a vu un jeune homme avoir un accident en scooter. Je l’ai assisté en attendant l’ambulance, je me suis cogné le pied contre une roche. Plus tard dans la soirée, mon doigt de pied était infecté. J’ai dû être mis sous les antibiotiques pour faire sortir l’infection de cette zone. Malheureusement, cela me coûtera beaucoup plus. Cela a affecté ma glande pituitaire (où tout votre effort est enregistré) et cela a affecté mon corps et mon niveau de testostérone. (…)
Je dois maintenant être patient afin de reprendre l’entraînement.
Alors voilà, on avait déjà entendu l’histoire de la marathonienne qui s’était cognée le genou en montant dans un bus tout juste avant sa compétition. Disons que Terenzo est au même niveau en terme de malchance. Cela lui coûte très cher.