La caféine partout? Controler sa consommation, ou pas.

Il y a quelques années, la caféine était considérée comme un produit dopant à partir d’un certain niveau. Une triathlète française s’était d’ailleurs fait sanctionner pour avoir bu un espresso de trop.

Depuis, vous pouvez en boire autant que vous voulez. Certains y voient d’ailleurs une source d’énergie sans fin. La consommation de boissons énergisantes (caféine et taurine) et de cafés est devenue courante chez nos athlètes. 

Même si les bénéfices sont bien réels, il y aurait tout de même une limite à ne pas dépasser. On parle de 3mg de caféine par kilo. Soit 200 mg (ce qu’on retrouve dans 2.5 tasses) pour quelqu’un de 67kg. Malheureusement, il est difficile de se donner une valeur plancher puisqu’on ne réagit pas tous de la même façon à la caféine. Boire trop de café entrainera une augmentation du rythme cardiaque qui sera néfaste sur un effort sur la longueur. Se sentir « boosté » (système nerveux et meilleure concentration) n’est donc pas synonyme d’un gain en performance.

L’industrie a bien compris l’intérêt de cet ingrédient puisque l’effet est facilement ressenti. Run Gum a d’ailleurs développé une sorte de bonbon à prendre avant une course. Avec l’ajout de taurine, ce produit développé par l’Olympien Nick Symmonds produit une sorte de boost psychologiquement (taurine) et physiologiquement (caféine). L’idée était de produire un produit sans le gout du café et plus facile à assimiler. Chaque bonbon correspond à 50mg. Donc un athlète de 67 kilos sera en mesure de savoir qu’il en manger 4 au maximum pour un effet optimal. 

À l’autre spectre, Science in Sport (SIS) ou encore Powerbar viennent de commercialiser des nouveau gels avec des concentrations plus grandes concentrations double espresso. Cela de SIS contient 150 mg de caféine. Juste en consommant 2 gels, vous serez déjà au-dessus de la consommation optimale. Sachant que certaines marques vous invite à consommer un gel au 30 minutes, sur un triathlon LD, votre organisme risque fort de mal réagir. 

À vous de choisir et d’être responsable puisqu’il est facile de rentrer dans l’excès. La caféine ne doit pas être vue comme une source indéfinie pour ralentir la fatigue.

 

 

5 commentaires
  1. En accord avec Alex et Nick sans que ce soit tout de même une grosse erreur car les études s’appuient sur des mesures en ml

  2. J’avais lu quelque part, pardonnez-moi, je n’ai plus mes sources, que selon le profil du consommateur, on pouvait connaître des résultats variables voire contradictoires. En clair, si on est déjà un consommateur depuis longue date ou pas du tout un buveur de café… il y a la une corrélation que je trouverais intéressante…