La championne du monde ITU de 2013 fera finalement son retour sur le circuit mondial à la prochaine série mondiale (Yokohama). Après de nombreux faux départs, cela sera son premier dossard depuis septembre 2013, soit une absence de 20 mois.
Il ne fait aucun doute que l’athlète de 26 ans est déjà dans une course contre la montre dans la qualification pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio. Elle ne cache son anxiété à revenir sur le circuit, j’ai été absente pour une longue durée, j’ai une certaine appréhension d’avoir oublié comment nager en eau libre, que ce passera-t-il si j’oublie comment faire ma transition? J’espère que c’est comme conduire, cela reviendra automatiquement…
Comme diront les mauvaises langues, Non Stanford s’est infligée la blessure classique des athlètes du Yorkshire, soit une blessure au pied. Cette caractéristique des élites de Leeds est probablement plus le produit d’une technique en course à pied typique pour eux. Presque remise, alors qu’elle préparait les jeux du Commonwealth, elle se blessera à nouveau avec une fracture de stress. Cela l’empêchera de revenir sur le circuit.
En 2013, Non Stanford est devenu la première athlète à gagner consécutivement le titre de championne du monde U23 et élite. Il ne fait aucun doute que la Galloise est passée par des moments de doutes. Durant une intervention pour la radio galloise, elle s’écroulera et pleura avec le sentiment d’avoir laissé tomber tout le monde.
Entre-temps, Gwen Jorgensen est devenu l’athlète du moment. Pratiquement imbattable, peaufinant les différents détails.
Seule, Non Stanford a déjà couru plus rapidement que l’Américaine en 2013. Lors de la dernière tenue d’une course à Madrid en WTS, sur un parcours aux exigences proche du futur parcours de Rio, entre temps, Jorgensen est devenue une athlète nettement meilleure.
Stanford devra répondre à la demande de la GBtri pour obtenir son dossard dès la fin de saison 2015 en montant sur le podium à Rio et à Chicago (grande finale). C’est sans aucun doute les critères les plus difficiles à remplir. Stanford devra aussi remonter dans les différents classements de l’ITU. Elle doit obligatoirement être classée dans les 120 premières.
Avec le retour de Jenkins, Holland et prochainement de Stimpson, est-ce que la domination américaine actuelle est déjà compromise? Que cela soit la Grande Bretagne ou les États-Unis, ces deux nations profitent d’un bassin d’athlètes important avec des caractéristiques distinctes.