On refait la course avec Simon Viain – 10e à la Coupe du monde ITU de Chengdu

Photo d’archive.

Simon Viain était en action ce week-end en Chine pour la Coupe du monde de Chengdu. Pour lui, cette course était une préparation pour sa prochaine série mondiale (Yokohama). Le sociétaire de Montpellier s’adaptera finalement assez bien au climat très humide et particulier de cette région du monde en prenant finalement la 10e place. On s’est entretenu avec lui pour mieux comprendre la course. Contrairement aux courses de la série mondiale, les coupes du monde sont très imprévisibles avec des dynamiques de courses distinctes. En voici la preuve. 

Tu sors à 40s de la tête en natation, la panique?

Je n’ai pas paniqué, car je voyais bien que c’était très groupé. Par contre, j’étais frustré d’être si loin et de ne pas réussir à me replacer. J’ai subi dès qu’il y avait du contact.

Malgré tout, cela revient vite…

J’ai tout de suite fait l’effort et me suis retrouvé avec d’assez bons cyclistes. Un groupe s’est formé dès le 2e kilomètre autour des meilleurs à vélo. Les longues lignes droites et les demi-tours nous ont permis d’avoir la tête en visuel et une bonne entente afin rentrer rapidement.

Dans la seconde moitié, 2 athlètes s’échappent, est-ce que l’entente est si mauvaise?

L’allure est restée assez soutenue grâce au travail de quelques athlètes et à des attaques ou relances régulières. Notre problème, c’est la présence des meilleurs coureurs à cependant conduit le groupe a tomber dans une certaine inertie. 2 coureurs ont alors pu partir pendant que les poursuivants revenaient, grâce au gros travail de Jelle Geens par exemple.

Avec, le regroupement, la dynamique change… 

L’allure est à nouveau devenue soutenue du fait de la nécessité de se placer. Le groupe prenait alors parfois la largeur de la route, c’est à dire jusqu’à 3 voix. Les derniers kilomètres ont donc été très rapides.

Le démarrage en course à pied…

Je n’ai pas eu le sentiment que l’allure était très rapide. Par contre je ne me sentais pas bien et je n’ai pas pu suivre. Malgré cela je n’étais qu’à quelques secondes de la tête après 1 tour.

Ton bilan sut cette course?

Je me suis accroché au 2e groupe avant de décrocher à nouveau. J’ai vraiment subi toute la course à pied, ne me sentant jamais bien. Je regagne quelques places sur la fin en reprenant des athlètes ayant du mal à finir. Difficile de faire un bilan à chaud, mais je suis évidemment déçu. La course était très ouverte et je n’en ai pas profité comme je l’aurais voulu. Ajouté à une natation plus que moyenne le résultat n’est pas très positif. Je reste placé malgré tout et j’ai connu bien pire, l’an dernier à la même période en particulier.

Toujours un gain en expérience?

Oui assurément et à de nombreux niveaux. Si les sensations en courses n’ont pas été bonnes, je pense quand même avoir bien géré le voyage et une arrivée sur place à j-3. C’est ma meilleure place en CM, donc c’est la preuve que ma marge de progression se situe à cet échelon. Enfin c’était une course très difficile et c’est toujours bon à prendre en terme d’expérience. Jusqu’à présent j’étais passé complètement à côté de mes courses en Asie donc il y a du mieux de ce côté-là.

Le triathlon en Chine, une expérience à part?

La Chine est un pays très particulier. Le site de course à été construit spécialement pour accueillir des triathlons. L’ambiance est un peu spéciale, personne ne parle anglais et tous les athlètes sont logés dans le même hôtel. Nous sommes donc un peu coupés de l’extérieur, mais tout est fait pour que le séjour se passe bien. Les Chinois font très attention à tous les détails et ils sont très enthousiastes. Il y avait beaucoup de public sur la course et c’est assez rare pour être signalé. 

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