Texte par Théo Lachat
Ce dimanche 7 juin se dérouleront au Mans (72) les championnats de France jeunes de triathlon 2014. Pour cette seconde grand messe nationale après celle de Bergerac le 12 avril, faisons un petit bilan des forces qui s’y présenteront.
Minimes
On voit mal qui pourrait venir détrôner l’alsacien Paul Georgenthum, tant il a surclassé ses adversaires à pied lors des France de duathlon à Bergerac, tout en sachant qu’il sortira surement de l’eau aux avants postes. La bataille pour le podium devrait être intéressante, le passé ayant prouvé que des points « Class tri » ne veulent plus dire grand chose dès qu’il s’agit de nager en eau vive ou de courir derrière une partie cycliste agitée. Néanmoins ses dauphins de Bergerac, Guillaume Hay (Joué les tours) et Boris Pierre (St Raphael), devraient être dans la bagarre, ainsi que Guillaume Roux (Avignon, excellent nageur). A noter l’absence des 4 et 5e des France de duathlon ce qui laisse de la place au mouvement dans le top 10.
Cadets
Certainement la course la plus ouverte chez les garçons ce dimanche. Les jeunes qui sont montés sur la boite à Bergerac, Felix Forissier (St Etienne), Arthur Berland (Tri 86) et Valentin Thomassin (St Raphael) auront surement à coeur de défendre leur rang acquis en avril, mais ne figurant pas parmi les meilleurs nageurs il faudra voir si ceux ci (le valentinois Cini ou l’azuréen Fazari, entre autres) n’impulseront pas une dynamique de course ne permettant pas aux coureurs de revenir de l’arrière. Alan Brachet (St Quentin en yvelines), qui avait pourtant tout raflé il y a deux ans chez les minimes, manquera son second rendez vous national cette saison.
Juniors
Lucas Jacolin manquant à l’appel (en préparation pour Bakou), cela montre comme chez les juniores que cette course n’a apparement plus la même importance que par le passé aux yeux des sélectionneurs en équipe nationale. Déjà sélectionnés pour les Mondiaux l’année passée, Léo Bergère (St Jean de monts) et Maxime Hueber (Mulhouse) font largement office de têtes d’affiche. Derrière, la densité de niveau est impressionnante et la joute pour le podium s’annonce belle, tant elle dépendra surement de l’implication sur le vélo de certains, ou à contrario de leur attentisme. Pouvant jouer les trouble fête on citera le champion de France de duathlon Thomas Lohier (Valence), son coéquipier Maxime Menesson, le rouennais Come Mercier, ou encore les nordistes Benoit Heneman et Antoine Zanardo.
Comme à l’habitude et contrairement à d’autres fédérations nationales, ces championnats n’ont pas réels impact sur les sélections pour les championnats du monde. Le titre demeure une étape très importante dans le développement des athlètes dans les catégories, minime et cadet.