Conseil > Pas de piste de 400m? Tant mieux!

Une piste de 400m semble souvent être une nécessité de la plus grande importance pour un triathlète. Qui n’a pas déjà fait le déplacement pour s’entrainer sur cette infrastructure. Elle a l’avantage d’être juste. Dans ce monde imparfait où on aimerait croire que le GPS à la précision d’un outil à usage militaire, on est loin de la réalité.

Évidemment, une piste de 400 m a l’avantage d’avoir un revêtement plus doux que l’infâme bitume et de centraliser différents athlètes, indifféremment de leurs niveaux. En gros, c’est surtout intéressant pour un coach, mais pour toi?

Comme on l’a déjà dit dans un article précédent, dès qu’un athlète fait face à des conditions différentes qu’à l’entrainement, il devient anxieux et incertain. Lorsque vous faites un triathlon, il est très peu probable que le parcours soit aussi plat. Oui, la piste ne ment pas, mais les alternatives sont bien souvent plus adéquates pour les triathlètes.

Alors, abandonne la piste pour te trouver des circuits. Trouve un chemin en terre battue. Privilégie une boucle avec un peu de dénivelés afin de te forcer à mieux courir (techniquement) dans les montées et les descentes et de t’affranchir de cette obstacle psychologique. Tu peux aussi inclure des virages en U. Ce parcours doit correspondre aux spécificités des courses.

Pour tes intervalles, il suffit d’être imaginatif. Si t’as boucle est plus longue que la distance souhaitée, fait le reste en récupération.

La distance? Évidemment, si tu trouves une boucle en foret, la meilleure technique pour avoir la distance juste, c’est de la faire avec son vélo (avec compteur) pour se faire une meilleure idée.

Oui, les meilleurs le font aussi…

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