L’après Rio pour Alistair Brownlee, le marathon avant l’ironman?

Maintenant que la présence d’Alistair sur le circuit est à nouveau régulière, le Britannique peut à nouveau parler aux médias. Comme a son habitude, Alistair aime détonner, dans son récent interview pour the Gardian, je n’ai jamais touché à mon sac des Jos, mon casque, mes shorts et mon t-shirt que j’ai utilisé durant l’échauffement sont toujours là. Il y a encore même une barre que j’ai mangée à moitié, dit-il.

Dans ce texte, Alistair continue de construire son personnage. Là où un athlète se contentera de gagner une course sans donner de détails, Alistair revient sur Cape Town, c’était horrible, en sortant de l’eau je me sentais vraiment mal. Normalement, je crie au monde pour organiser le monde sur le vélo, mais là, j’en étais incapable. L’aspect positif, je n’avais aucune blessure et mes deux dernières courses n’étaient pas à la hauteur de ma forme actuelle. 

Évidemment, avec ses propos, intentionnellement ou pas, il continue à dévaloriser ses adversaires.  Il faut pourtant lui accorder que sa victoire à Londres démontre encore une fois que lorsqu’il est en forme, personne ne peut le battre. Comme il le mentionne, personne n’a couru plus vite que lui depuis sa victoire de Jos de Londres. Alistair ajoute, si nous sommes les deux (frères Brownlee) en forme, nous sommes ceux à battre.

Déjà victorieux aux Jos de Londres, Alistair pourrait être le premier triathlète à garder son titre. Je fais du triathlon depuis l’age de 8 ans, l’accent a toujours été sur les jeux, mais c’est certain que je veux donner suite en passant à la longue distance. C’est très important pour moi, après Rio, je veux me lancer en marathon, je pense que c’est une bonne manière avant de passer à l’ironman, dit-il.

Alistair espère pouvoir courir dans un temps entre 2h10 et 2h15. C’est un temps qui devrait d’ailleurs lui permettre de se qualifier pour les Jeux olympiques. Les coureurs européens en dessous la barre des 2:10 sont extrêmement rare. Cette déclaration rejoint ses premières tentatives à vouloir se qualifier au 10 000m pour les Jeux du Commonwealth. En 2013, il avait couru cette distance en 28:32. Il ne fait aucun doute que l’attirance pour l’athlétisme est forte.

Il y a pourtant un certain scepticisme puisqu’à chaque fois que l’anglais a tenté de mettre plus d’accent sur sa course à pied à l’entrainement, il s’est généralement blessé. Alistair à une technique en course à pied très exigeante et avec l’augmentation du volume répondant aux exigences du marathon, il ne fait aucun doute qu’il devrait s’adapter techniquement.

Pour l’actuel champion olympique qui aura 29 ans aux prochaines olympiades, il préfère tout de même prévenir qu’en manquant le podium à Rio, le triathlon ITU redeviendrait sa priorité…

 

 

1 commentaire