Après les dopés, la qualification pour Kona en coupant le parcours…

Si vous vous rappeler encore de celui qui gagnait des marathons avec un VTT et son K-way, cette histoire risque de faire rire.

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Comme dans la majorité de ces cas, c’est sur un forum, en l’occurrence celui de Slowtitch, que certaines personnes se sont rendu compte que Julie Miller n’avait enregistré aucun temps entre la T2 et son arrivée. Pourtant, elle sera déclarée la gagnante de sa division (40-44 ans). Suite aux plaintes, l’équipe de Sportstats (chronométreur) et reconnue comme proactive dans la recherche des tricheurs a mené son enquête.

Selon leur estimation, pour finir dans un temps total de 10:49:03, elle aurait couru son marathon en 3:27:14. Pour valider ce temps, Sportstats a donc porté ses recherches dans les photos prises à différents points.

Ironie au pas, vous remarquerez qu’elle porte un coupe-vent et des chaussettes de compression. Il est donc impossible de voir son numéro. Les spectateurs peuvent donc croire que cet athlète a déjà abandonné ou que c’est aussi un spectateur.

En mettant en relation la position de l’athlète et le moment de la prise de la photo, Sportstats en a conclu qu’elle aurait couru les premiers 22 kilomètres en 1:22. Pas la peine de vous dire que cela est tout simplement impossible.

Il suffit de regarder la complexité du parcours avec ses 2 boucles pour s’imaginer le reste du scénario.

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Après enquête, Ironman a finalement décidé de la disqualifier et de lui retirer son spot pour Kona. La WTC est d’ailleurs allée plus loin en analysant ses anciennes courses. Elle a remarqué le même scénario lors d’Ironman Canada 2013 et le triathlon de Vancouver de 2014.

Elle serait interdite des courses du circuit Ironman pour infractions répétées. La WTC qualifie ses actes comme incapacité d’avoir parcouru l’intégralité du parcours de course à pied.

Triathlon Canada a d’ailleurs publié un communiqué mentionnant une enquête pour une mauvaise conduite d’un athlète. Même si la situation est à mettre dans les faits cocasses, elle est probablement plus fréquente qu’on le pense. Triathlon Canada préfère garder tout le dossier confidentiel même s’il fait déjà les manchettes sur Slowtwitch.

 

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Triathlon Canada, en collaboration avec Triathlon British Columbia, mène actuellement une enquête détaillée portant sur des allégations de mauvaise conduite d’un participant lors de l’évènement Ironman présenté à Whistler en juillet dernier.

En tant qu’organisme directeur du sport au pays, Triathlon Canada est doté de politiques robustes pour contrer ce genre de comportement et mènera son enquête de la situation en collaboration avec toutes les parties concernées.

Triathlon Canada est fier de bâtir des programmes gagnants autant pour l’initiation au sport que pour l’élite et ce, en respectant toujours les règlements établis par ses partenaires internationaux.  L’enquête veillera à ce que cette réputation soit encore honorée.

Par respect pour tous ceux concernés, Triathlon Canada gardera confidentiels les détails de l’enquête jusqu’à ce que les vérifications nécessaires soient effectuées et que les résultats de l’examen soient communiqués aux parties concernées.

3 commentaires
  1. Le longue distance est vraiment devenu le refuge de tous les « je me la pète » de la planète. Capables de tout pour pourvoir se trémousser avec leur T-Shirt de finisher. Que se soit en triathlon, en trail… etc. A noter que notre bon vieux Delrocq avait lui aussi sévi sur des triathlon, notamment à Embrun.

  2. ça fait plaisir de lire cet article, car il y a une personne au québec qui fait la même chose sur marathon quand il est pas en forme, et ça m’énerve de le doubler deux fois sur la même course… J’espère qu’il lira cet article et verra qu’une tricheur ne reste pas impuni…

  3. C’est d’ailleurs à partir d’Embrun qu’on a remonté la piste Delrocq jusqu’au marathon en vtt/kway !!
    Ensuite on en a trouvé un licencié au Triathl’aix à l’époque qui coupait aussi sur le marathon de l’Embrunman !