Rev3 est l’une très rares compagnies qui a osé défier Ironman. Très ambitieuse, elle a su attirer les champions du monde de la discipline dès la première année de son existence. Malheureusement, le retour sur l’investissement n’étant pas au rendez-vous, après 3 saisons, la série s’est vu forcé de ne plus offrir de bourses aux pros.
L’union fait la force? Challenge, organisateur du plus grand triathlon au monde – Roth, souhaitant aussi s’imposer en Amérique a donc décidé de s’unir avec Rev3.
Sur le papier, cette union avait tout pour plaire. Offrant des bourses pros supérieures que celle d’ironman. Malheureusement, après quelques étapes, leur proposition n’a pas su plaire aux pros ainsi qu’aux amateurs si fidèles à Ironman. Challenge sera même forcé de couper les bourses pros. Certains pros se retrouveront avec des billets d’avion pour des courses n’offrant plus de bourses. Le mal est fait.
Le 22 septembre dernier, Rev3 a annoncé (revolution3) que la compagnie allait à nouveau organiser ses courses sous son nom. Cela représente 6 courses sur un total de 13 en Amérique. D’ailleurs, Challenge espérait organiser son premier championnat régional au Tennessee en 2016. La course étant la propriété de Rev3, on peut imaginer que tous les athlètes qualifiés devront revoir leur plan.
Dans le communiqué d’ATP (propriétaire de la série), elle mentionne son désir de vendre des licences Rev3. Est-ce que cela signifie que des courses sous la série Challenge comme celle de St-Andrews (NB, Canada) ou de Penticton (CB, Canada) pourrait rejoindre les rangs de Rev3?
Chose certaine, cela risque d’être dur pour Challenge de se relever de son divorce avec Rev3. Malheureusement, la réputation de Challenge en Amérique ne permet pas de rendre un événement plus attrayant face à la concurrence Ironman.
Il est important d’ajouter que Challenge ne fait pas face à autant d’adversité dans toutes les régions du monde. En Océanie et en Asie, la série s’est déjà très bien placée face à Ironman.