Pour la première fois de son histoire, on peut avancer que dans ceux qui se sont qualifiés pour Kona, la majorité utilise un capteur de puissance durant la course (hypothèse – 48.6% moins les invités et les gagnants de la loterie). Cela s’explique par le fait que cet outil permet de mesurer vos progrès et de mieux gérer votre effort durant une course.
Ci-dessous, le graphique de Aerocoach qui compile les différents chiffres du comptage à travers les années.
On remarque deux tendances, 2013 était la première année où le marché à vu l’apparition de nouveaux acteurs et des solutions alternatives aux pédaliers (SRAM, Quarq Power2Max) ou moyeu (PowerTap), cette relative accessibilité a facilité l’adoption des powermètres.
Ce qui est très étonnant, c’est l’adoption très rapide de Stage et Garmin Vector. Ce sont deux marques qui sont pourtant très critiquées au niveau de leur précision et de leur fiabilité.
Dans le cas de Stages, pour les puristes, c’est tout simplement un produit imprécis. La mesure étant uniquement sur votre jambe gauche, sachant que l’équilibre de votre pédalage entre vos 2 jambes change tous les jours. En passant de 47% à 53% en une journée, cela vient créer des variations énormes puisque le Stage vient simplement multiplier la valeur de la jambe gauche par deux. Malgré cette problématique, en offrant le produit le plus accessible, sa part de marché est déjà plus grande que les références SRM et Powertap.
La deuxième surprise est la place importante que s’est fait Garmin avec son capteur pédale (Vector). Cela démontre que les triathlètes veulent une solution qui se transfert rapidement entre différents vélos. Tout cela reste de la théorie puisque les Pods étaient particulièrement fragiles (1re génération) et l’installation compliquée.
On notera l’arrivée progressive de Pionner et de Rotor.