Trimes continue sa série sur le développement des jeunes dans le sport. On vous encourage à lire notre premier chapitre, commençons par la fin. On se répète fréquemment, mais derrière un athlète, il y a toujours un entourage où les parents sont sur la première ligne. L’influence parentale sur la pratique du sport de leur enfant peut être autant positive que négative. Malheureusement, et contrairement aux croyances, il n’y a pas de solution parfaite. Quelles que soient les attentes, les parents doivent être en mesure de valoriser la pratique sportive de leur enfant. Derrière un athlète, il y a aussi un individu. Son esprit compétitif doit s’imposer par lui même et naturellement.
Le plaisir avant tout.
70% des enfants quittent le sport avant l’âge de 13 ans parce qu’ils n’ont tout simplement plus de plaisir. Cette donnée doit vous rappeler qu’il faut les stimuler à prendre du plaisir dans leurs activités et cela par une absence de contraintes. Le plaisir ne passe pas par la victoire, mais par le sentiment d’accomplissement.
Ne jouez pas au coach, échangez!
La relation entre parent et coach est aussi très complexe. On entend fréquemment les entraineurs se plaindre de parents trop intrusifs. Et là non plus, il n’y a pas de recette magique et les tors sont souvent partagés.
Un entraineur veut généralement se sentir en contrôle et appuyez par les parents. Cela ne vous dispense pas de communiquer avec votre enfant. Avant de formuler une opinion et de donner des conseils, posez-lui des questions. Cela le forcera à vous en dire plus et à mieux comprendre certaines situations.
L’encouragement avant le jugement.
En tant que parents, on est souvent tentés d’analyser les performances et tombons dans le jeu de la comparaison. Est-il suffisamment bon, est-ce que tout cela en vaut la peine? La tentation est grande de rentrer dans un processus de jugement perpétuel, pourtant, la seule chose dont votre enfant à besoin c’est votre approbation, lui répétez que vous êtes fière de lui et de continuer à travailler ne peut avoir qu’un effet positif.
Pas juste le sport.
La réussite d’un athlète passe par un équilibre dans sa vie. Placez le sport en priorité dans sa vie est généralement une erreur qui aura un impact majeur plus tard. Questionnez votre enfant sur des sujets plus généraux qui ne parlent pas de triathlon.
J’aime…
J’aime te voir courir, 5 mots faciles à dire et qui ne devrait jamais être remplacé par J’aime quand tu gagnes.
Et son avis?
Le développement d’un jeune athlète est particulièrement intéressant puisque c’est une époque où il comme à exprimer sa propre opinion et se projette dans l’avenir. Il doit apprendre à faire des choix. Vous devez l’accompagner à se munir d’un esprit critique.
L’aide?
On pourrait écrire des pages sur le niveau d’intervention des parents dans la pratique sportive de leur enfant. À quel point ils doivent intervenir ou pas. C’est au jeune de se prononcer et non à vous de vous imposer.
L’enfant avant l’athlète.
Votre enfant ne devrait jamais devenir le substitut de la carrière que vous n’avez pas eu. Qu’il soit à la hauteur de vos attentes ou pas, il est toujours votre enfant. Aucune situation sportive ne devrait affecter négativement la relation que vous partagez avec lui. Votre enfant ne doit jamais ressentir que votre appréciation pour lui passe par sa réussite sportive.
Au final.
Quel que soit le résultat, votre rôle de parent ne devrait jamais être affecté par ses performances. Derrière un athlète, il y a un individu. Ses résultats sportifs ne devraient jamais être un passe-droit pour mal se comporter. Ne devenez pas l’admirateur de l’athlète incapable de mettre des limites.