Le marathon de New-York est une course très importante pour les fabricants puisqu’elle est tout simplement la plus regardée au monde. Dans le match habituel des géants, pour Nike et Adidas, c’est un exercice important pour s’établir comme la marque performante en matière de chaussures pour le marathon. L’industrie s’efforce de sortir d’innover et de trouver des nouvelles matières rebondissantes et concepts au toujours plus naturel, oui, mais…
Le Kenyan, Stanley Biwott portait des Nike Streak 3, des chaussures datant de 2010 qui n’ont été très aimées par la communauté amateur, les considérant comme trop lourde et avec trop de dénivelé (drop). À l’époque, les Nike Lunaracers étaient en haut du pavé.
Rassurez-vous, Biwott est bien sponsorisé par Nike et la compagnie américaine lui permet effectivement de porter les chaussures de son choix allant jusqu’à lui trouver dans anciennes chaussures et message si le message véhiculé en terme de marketing n’est pas idéal. Contrairement à certains spécialistes, les Kenyans ne sont pas imposés des chaussures.
Alors quoi?
Il faut tout simplement comprendre que ces coureurs n’ont pas la philosophie occidentale à vouloir sans cesse essayer de la nouveauté. Leur attitude habituelle est tout simplement de ne pas vouloir changer quelque chose qui marche. À méditer. La bonne nouvelle est que la Nike Streak était la chaussure la moins chère du catalogue à environ 70$. Ce refus de changer de chaussure peut s’expliquer par le fait que cette chaussure offrait beaucoup d’amortis sur l’avant et son ajustement très serré. Malheureusement, le manque d’espace est souvent très critiqué et pousse les marques à offrir des produits plus larges.
En contrepartie, chez les femmes, les quatre premières athlètes couraient en Adidas adizero adios 2.0 boost. Une chaussure qui semble aussi s’être imposée comme un classique.
Voici l’évolution de ce modèle (version 5), même si les changements sont subtils, elle n’a pas été acceptées par les élites.
