Quand Alex m’a proposé d’écrire à propos d’une séance je me suis dit qu’il fallait trouver quelque chose à la fois un peu original ou en tout cas intéressant mais également qui ai du sens dans la manière dont je conçois l’entraînement en Triathlon.
Mon choix s’est porté sur un type de séance que j’ai régulièrement effectué au cours de la saison 2015, des séries à pied dans des escaliers.
Effectuée dans un parc de Valence, cette séance présentait l’avantage de me faire travailler de très nombreux aspects:
Tout d’abord la notion de force, nécessaire à la poussée, parait assez évidente. On se situe dans la même idée qu’une séance en côte et le dénivelé représente une contrainte musculaire. Je considérais par ailleurs cette séance comme correspondant à de la VMA courte, en effet le temps total d’ascension est de plus ou moins 30” ; l’allure était rapide et l’objectif était d’être très dynamique au sol. Ces séances étaient donc dans la continuité de mon objectif de gagner en vitesse et en force, mes gros points faibles.
Cependant l’intérêt de cette séance allait au delà du développement de ces deux qualités. En allongeant la longueur de la séance et le nombre de répétitions, l’aspect endurance musculaire rentre pleinement en compte. Après la montée vient en effet la descente qui représente une récupération active relativement longue mais une contrainte musculaire également. Une contrainte technique apparaît aussi avec la nécessité de se replacer immédiatement au moment de repartir sur une répétition. Enfin et c’était la grosse particularité de ces escaliers par rapport à une séance de côtes : les marches. De longueurs inégales, elles m’obligeaient à changer plusieurs fois de foulées au cours de chaque répétition. la plupart étaient cependant très courtes et peu élevées, m’obligeant à mettre énormément de rythme.
Ces escaliers représentent donc un travail très complet tant physiologiquement que techniquement. Ils m’ont permis de travailler sur mes points faibles sans oublier l’aspect essentiel en triathlon que représente l’endurance musculaire.
Je n’ai pour le moment pas trouvé de lieu équivalent à Grenoble où je m’entraîne cette année mais je n’en cherche pas réellement. S’entraîner c’est avant tout trouver dans son environnement des opportunités de travailler les aspects souhaités et je ne manque pas pour le moment d’idées.
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