Quand tu fais un triathlon, est-ce que tu as le « Starky style » ? Autrement dit, est-ce que tu roules à tombeau ouvert, dans le seul but d’exploser le record du parcours vélo, comme si l’arche d’arrivée se situait en T2, pour ensuite passer en mode survie, et faire un course à pied bien en deçà de ton potentiel ?
Ou bien est-ce que tu as le « Carfrae style », et que tu roules à 72,26% de ton FTP, pas un demi watt de plus ou de moins, laisses partir tes adversaires loin devant, et que lorsque vient la course à pied, tu ne touches plus la terre et cours comme si tu n’avais pas roulé avant, explosant le record du monde de marathon sur ironman en 2h35 comme Peter Reid, ou courant plus vite que le champion du monde masculin d’ironman comme Mirinda Carfrae ?
Donc en résumé, gères-tu correctement ton vélo pour bien courir derrière, ou cours-tu au ralenti, loin de ton potentiel, car tu n’as plus de cannes ? Mais ça veut dire quoi courir à son potentiel ? En fait, plus ton temps de course à pied sur triathlon va être proche de ton temps « sec » sur la même distance, plus tu vas courir proche de ton potentiel de course à pied. L’exercice consiste donc à se tester sur un demi-marathon « sec » en début ou fin de saison, puis de comparer son temps avec ceux établis lors de ses 70.3. Par exemple, je sais qu’en général je cours mes 21k à une allure 20 secondes/km plus lente dans mes 70.3 que sur un 21km sec. C’est donc assez pratique, puisqu’en faisant un demi-marathon à la sortie de l’hiver, je peux avoir une très bonne estimation de ce que je suis capable de sortir en course à pied sur les 70.3 l’été. Mais là encore, est ce qu’un 20 secondes d’écart dans l’allure me permet de dire que je cours à mon potentiel ? Pour le savoir, il faut se comparer aux « écarts d’allure » des autres, et surtout des pros, puisqu’ils sont la référence en matière de gestion d’effort, et on peut donc penser qu’ils courent la plupart du temps à leur potentiel. Mais rares sont ceux qui s’exerce sur 10km, 21km ou marathon hors saison. En fouillant un peu on trouve tout de même quelques résultats.
Dans le tableau suivant, sont comparés les temps sur 21k « sec » et lors d’un 70.3 chez les pros, lorsqu’ils ont été établis la même année, pour éviter les variations de niveau d’une année à l’autre (bien que les variations de forme au sein d’une même année affectent un peu les chiffres). Le 70.3 est plus rassembleur que l’ironman car les pros qui courent un marathon et un ironman la même année se comptent sur les doigts de la main. De plus, c’est plus précis d’utiliser un temps de 10km pour estimer un temps de 21km plutôt qu’un temps de marathon. En effet, parfois on a seulement trouvé un temps sur 10km, mais on l’a tout de même utilisé pour estimer le temps sur 21km grâce au McMillan calculator. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce calculateur vous estime un temps de n’importe quelle distance à partir d’un temps de n’importe quelle autre distance, à condition que vous soyez un coureur expérimenté et/ou endurant. Ça tombe bien, on peut considérer les pros qui font du 70.3 et de l’ironman comme endurants, en tout cas au moins pour estimer un temps de 21km à partir d’un 10km. Dans ce tableau, la dernière colonne est la différence d’allure (pace) entre les deux temps (sec et 70.3) en sec/km. Plus cette différence est petite, plus l’athlète cours à son niveau.
Le tableau est très intéressant car il couvre une large palette d’athlètes, du top mondial au semi-pro (ou même ¼ de pro dans mon cas), et montre que les meilleurs gestionnaires à vélo ne sont pas forcément les meilleurs triathlètes. En effet, les stratégies de chacun affectent les temps de course à pied. Par exemple Sanders et Kienle sont deux athlètes qui sortent avec un déficit de l’eau et sont obligés de pousser fort sur le vélo pour combler le retard. Sanders ne semble pas tellement affecté par le vélo car il court proche de son meilleur temps derrière (5-12 secondes plus lent), alors que Kienle enregistre une allure 13-15 secondes plus lente. On peut supposer que le vélo étant le point fort de Kienle, il est encore plus agressif que Sanders, alors que Sanders a une carte importante à jouer en course à pied, ayant un record personnel à 1h06 sur 21k. Jeff Symonds étant lui aussi un coureur remarquable, il semble être un maître dans la gestion de son effort à vélo afin de courir à son plein potentiel ensuite. Il peut aussi avoir une physionomie peu affectée par l’effort cycliste, car on se rappelle de son marathon à Kona 2015, second meilleurs temps, après 50km à pédaler sur une seule jambe suite à un bris de pédalier. Dans la catégorie des athlètes peu affectés par le vélo, on peut citer Romain Guillaume et François Chabaud (qui a possédé le record vélo de l’ironman de Nice), tous deux hauts dans le classement, bien qu’ils ne soient pas les meilleurs coureurs. On trouve aussi logiquement dans le haut du classement les athlètes très expérimentés (Annie Gervais), ou ceux qui n’ont pas fait leur temps sec de façon optimale (comme Anthony Costes qui a enregistré son 1h11 en entrainement). A noter aussi que Nicola Spirig est la feminine la plus haute du tableau.
Puis en bas du tableau, on trouve les athlètes qui gèrent mal leur vélo, ou qui n’ont pas l’expérience ou le volume de cyclisme nécessaire à faire une course à pied à la hauteur de leur talent. Effectivement, comme disent souvent les coachs, « si tu veux courir plus vite sur ton ironman, fait plus de vélo ». Ce bas de tableau fait aussi apparaitre les courses avec un parcours vélo exigeant comme 70.3 Pays d’Aix ou Gerardmer. Pour finir, on peut voir la progression impressionnante de Magali Tisseyre année après année, pas seulement en ses temps de course à pied, mais aussi en la diminution de son « écart d’allure ».
Nom | Année | Temps 1/2 marathon | Estimé (E) ou réel (R) | Temps 70.3 | Ecart d’allure temps sec / temps triathlon (sec/km) | |
1 | Francois Chabaud | 2012 | 1:15:47 | E (42k Marseille 2:39:30) | 1:17:00 (70.3 Pays d’Aix) | 4 |
2 | Lionel Sanders | 2015 | 1:09:27 | E (10k Tecumseh 31:09) | 1:11:14 (70.3 Mt Tremblant) | 5 |
3 | Jeff Symonds | 2014 | 1:10:21 | R (Vancouver) | 1:12:27 (Challenge Bahrain) | 6 |
4 | Annie Gervais | 2014 | 1:21:18 | E (10k Brossard 36:27) | 1:23:25 (Challenge St Andrews) | 6 |
5 | Romain Guillaume | 2010 | 1:17:46 | E (10k Falletans 34:53) | 1:19:59 (70.3 WC Clearwater) | 6 |
6 | Magali Tisseyre | 2012 | 1:20:30 | R (Carlsbad) | 1:22:34 (70.3 New Orleans) | 6 |
7 | Annie Gervais | 2011 | 1:21:56 | R (Montréal) | 1:24:27 (70.3 Rhode Island) | 7 |
8 | Anthony Costes | 2015 | 1:11:49 | R (Montauban) | 1:14:40 (70.3 Wiesbaden) | 8 |
9 | Annie Gervais | 2012 | 1:21:42 | E (10k LaSalle 36:39) | 1:24:34 (70.3 Mooseman) | 8 |
10 | Brent McMahon | 2014 | 1:10:53 | R (Vancouver) | 1:13:40 (70.3 Augusta) | 8 |
11 | Magali Tisseyre | 2015 | 1:17:04 | E (10k Cardiff 34:34) | 1:20:05 (70.3 Monterrey) | 9 |
12 | Magali Tisseyre | 2009 | 1:17:14 | R (Montréal 2009) | 1:20:31 (70.3 WC Clearwater) | 9 |
13 | Lionel Sanders | 2013 | 1:06:30 | R (Mississauga) | 1:10:58 (70.3 Muskoka) | 12 |
14 | Sebastian Kienle | 2013 | 1:10:27 | E (10k Murr 31:36) | 1:14:50 (70.3 WC) | 13 |
15 | Nicola Spirig | 2014 | 1:15:51 | R (Uster) | 1:20:34 (70.3 Switzerland) | 14 |
16 | Denis Chevrot | 2011 | 1:13:50 | R (Montataire) | 1:18:54 (Chpt Normandie) | 14 |
17 | Sebastian Kienle | 2015 | 1:10:59 | E (10k Allemagne 31:49) | 1:15:22 (70.3 Kraishgau) | 15 |
18 | Victor Debil-Caux | 2013 | 1:11:22 | R (Beauvais) | 1:16:39 (70.3 Pays d’Aix) | 15 |
19 | Antoine Jolicoeur | 2015 | 1:16:24 | E (10k St Laurent 34:16) | 1:22:24 (Chpt canadien) | 17 |
20 | Logan Franks | 2012 | 1:17:45 | R (Colts Neck) | 1:23:50 (70.3 Syracuse) | 17 |
21 | Logan Franks | 2013 | 1:17:54 | R (Plattsburg) | 1:24:09 (70.3 Eagleman) | 18 |
22 | Anthony Pannier | 2014 | 1:13:31 | R (Montargis) | 1:20:44 (70.3 Pays d’Aix) | 20 |
23 | Sacha Cavelier | 2015 | 1:14:37 | R (Cavaillon) | 1:21:58 (70.3 Mt Tremblant) | 20 |
24 | Jeanne Collonge | 2011 | 1:19:46 | E (10k Cannes 35:47) | 1:27:24 (Gerardmer) | 22 |
25 | Alexandra Louison | 2013 | 1:16:32 | R (Cannes) | 1:24:34 (70.3 Pays d’Aix) | 23 |
26 | Jeanne Collonge | 2014 | 1:18:46 | E (10k Nice 35:20) | 1:26:53 (70.3 Pays d’Aix) | 23 |
27 | Magali Tisseyre | 2008 | 1:19:22 | R (Toronto 2008) | 1:27:17 (70.3 Lake Stevens) | 23 |
28 | Magali Tisseyre | 2007 | 1:22:33 | R (Montréal) | 1:31:34 (70.3 Newfoundland) | 26 |
29 | Taylor Reid | 2014 | 1:10:50 | E (5k Jordan 15:18) | 1:20:52 (70.3 Princeton) | 29 |
30 | Frederic Limousin | 2015 | 1:13:33 | R (Marrakech) | 1:26:23 (70.3 Puerto Rico) | 37 |
En résumé, on pourrait dire que courir 10 sec/km (ou moins) plus lent sur triathlon est le signe d’une excellente gestion à vélo et/ou d’une expérience en cyclisme et/ou d’un volume de vélo suffisant. A l’inverse, à partir de 25 sec/km, le vélo a été trop taxant, et il faut remettre en question sa gestion de l’effort ou son entrainement cycliste.
Tout à l’heure, on parlait des pros qui faisaient un ironman et un marathon dans la même année. A ma connaissance, il y en a quatre : Francois Chabaud, tout en haut du tableau, a aussi couru le marathon de Marseille (2h39) et l’ironman de Nice (3h02) la même année soit un écart d’allure de 33 sec/km, bien loin des 4 sec/km sur 70.3. L’ironman pourrait donc bien être encore plus exigeant sur l’effort à pied. En effet, Nicola Spirig enregistre 2h42 au marathon de Zurich et 3h06 à l’ironman Cozumel la même année (écart de 21 sec/km) et Alexandra Louison 2h47 au marathon de Nice et 3h07 à l’ironman de Nice (écart de 28 sec/km). Même le grand Mark Allen avait un écart de 32 sec/km (2h17 sur marathon, et 2h40 à Kona, bien que ces deux temps n’aient pas été faits la même année).
Et maintenant, qu’en est-il de l’ITU ? On peut s’attendre à des écarts d’allure plus faibles sur courte distance : pour ma part l’écart d’allure entre un 10km sec et en triathlon est un peu inférieur qu’en longue distance. Les données ne manquent pas car beaucoup d’ITU se testent pendant l’hiver sur des 10km ou des 5000m sur piste. Les courses de Nice et de Cannes ressemblent ainsi plus à un championnat de France de triathlon élite qu’à une course sur route. Dans cette histoire, on se rend compte que beaucoup d’athlètes affichent une forme bien supérieure en fin de saison que pendant l’hiver, ce qui explique pourquoi certains courent tout simplement plus vite sur les triathlons l’été que sur une course sur route l’hiver. Dans le tableau suivant, on voit donc apparaitre beaucoup d’écarts négatifs, même après suppression des résultats de course suspicieux (une coupe d’Europe avec beaucoup de coureurs en 28 minutes laisse supposer un parcours un peu court par exemple). Cependant, les règles de l’ITU affirmant qu’un parcours doit être précis à 10 mètres près, et certaines courses du tableau étant tôt en saison, on peut supposer que les 50 premières lignes du tableau, avec des écarts d’allure ridiculement faibles, sont le fruit du haut pourcentage de VO2max qu’un athlète ITU est capable d’endurer sur un olympique et qui est guère moins élevé que le pourcentage que le même athlète tient sur un 10km sec. Par exemple, si un top athlète ITU est capable de courir un 10km à 90% de sa VO2max et sort 30:30, il peut certainement tenir 87% de sa VO2max après nagé et roulé, ce qui fait qu’il ralenti très peu pour sortir 31:30. En effet, on se rappelle qu’Alistair Brownlee, après son 29:07 aux JO 2012, n’avait couru « que » 28:32 sur son 10 000m piste après un focus sur la course pied, autrement dit il n’a couru son 10 000m seulement à deux points de pourcentage de sa VO2max plus élevé que sur un triathlon.
Nom | Année | Temps (10k ou 5k) | Temps sur olympique ou sprint | Ecart d’allure temps sec / temps triathlon (sec/km) | |
1 | Emmie Charayron | 2011 | 35:26 10k Villeurbanne | 33:54 WTS Hamburg | -9.2 |
2 | Dorian Coninx | 2014 | 31:15 10k Villeurbanne | 30:02 CE Cartagena | -7.3 |
3 | Sarah-Anne Brault | 2015 | 36:39 10k Sydney | 35:35 WTS Stockholm | -6.4 |
4 | Aurélien Lescure | 2011 | 32:03 10k Leucate | 31:02 CM Edmonton | -6.1 |
5 | Aaron Royle | 2015 | 31:12 10k Sydney | 30:11 WTS Chicago | -6.1 |
6 | Paula Findlay | 2010 | 34:00 10k Vancouver | 33:13 CPA Kelowna | -4.7 |
7 | Nathalie Van Coevorden | 2015 | 36:04 10k Sydney | 35:19 WTS Stockholm | -4.5 |
8 | Simon Viain | 2012 | 32:55 10k Hauterives | 32:12 CE Antalya | -4.3 |
9 | Raoul Shaw | 2012 | 32:07 10k Cannes | 31:32 CE Karlovy | -3.5 |
10 | Kyle Jones | 2014 | 30:57 10k Toronto | 30:26 CPA Toronto | -3.1 |
11 | Pierre Le Corre | 2012 | 30:29 10k Béziers | 29:58 CM Lausanne | -3.1 |
12 | Pierre Le Corre | 2014 | 29:55 10k Cannes | 29:24 CM Cartagena | -3.1 |
13 | Audrey Merle | 2014 | 34:37 10k Houilles | 34:08 CM Alanya | -2.9 |
14 | Ryan Bailie | 2015 | 31:46 10k Sydney | 30:18 WTS Chicago | -2.8 |
15 | Pierre Le Corre | 2013 | 30:39 10k Béziers | 30:12 WTS Stockholm | -2.7 |
16 | Vincent Luis | 2015 | 14:19 5k Tourcoing | 14:17 WTS Hambourg | -0.4 |
17 | Emmie Charayron | 2014 | 35:02 10k Villeurbanne | 35:03 WTS Cape Town | 0.1 |
18 | Kyle Jones | 2015 | 14:47 5k Yorkville | 14:51 CM Cozumel | 0.8 |
19 | Courtney Atkinson | 2015 | 30:51 10k Sydney | 31:00 WTS Gold Coast | 0.9 |
20 | Simon Viain | 2012 | 15:41 5k Peyrins | 15:47 CE Eilat | 1.2 |
21 | Kyle Jones | 2014 | 14:37 5k Yorkville | 14:24 CPA Magog | 1.3 |
22 | Etienne Diemunsch | 2010 | 29:38 10k Port-leucate | 29:52 CM Valencia | 1.4 |
23 | Alexandra Cassan Ferrier | 2011 | 34:40 10k Cannes | 34:54 CE Karlovy | 1.4 |
24 | Etienne Diemunsch | 2011 | 29:29 10k Nice | 29:44 CE Karlovy | 1.5 |
25 | David Hauss | 2013 | 30:31 10k Ste Marie | 30:14 WTS Londres | 1.7 |
26 | Aurélien Raphael | 2013 | 30:32 10k Nice | 30:51 WTS Stockholm | 1.9 |
27 | Anne Tabarant | 2012 | 36:04 10k Nice | 36:25 CE Karlovy | 2.1 |
28 | Anthony Pujades | 2014 | 31:16 10k Cannes | 31:38 CM Alanya | 2.2 |
29 | Raphaël Montoya | 2015 | 30:23 10k Nice | 30:45 CE Quarteira | 2.2 |
30 | Gwen Jorgensen | 2015 | 32:12 10k Sydney | 32:36 WTS Yokohama | 2.4 |
31 | Vincent Luis | 2012 | 30:33 10k Magny | 31:00 JO | 2.7 |
32 | Tyler Mislawchuk | 2015 | 30:20 10k Sydney | 30:48 WTS Chicago | 2.8 |
33 | Kyle Jones | 2013 | 31:09 10k Toronto | 30:41 WTS Auckland | 2.8 |
34 | Félix Duchampt | 2015 | 15:02 5k Clermont-ferrant | 15:17 CM Tiszaujvaros | 3 |
35 | Simon Viain | 2010 | 16:40 5k Chabeuil | 16:56 CE Athlone | 3.2 |
36 | Raoul Shaw | 2011 | 35:11 10k Fréjus | 35:44 CE Analya | 3.3 |
37 | Alistair Brownlee | 2013 | 28:32 10k Stanford | 29:09 WTS Stockholm | 3.7 |
38 | Aurélien Raphael | 2011 | 30:55 10k Cannes | 31:33 CM Tongyeong | 3.8 |
39 | Aurélien Raphael | 2010 | 31:28 10k Cannes | 32:07 CE Vila Nova de Gaia | 3.9 |
40 | David Hauss | 2015 | 30:17 10k Nice | 30:56 Rio test event | 3.9 |
41 | Félix Duchampt | 2013 | 30:24 10k Nice | 31:06 CE Istambul | 4.2 |
42 | Paula Findlay | 2011 | 33:47 10k Vancouver | 34:29 WTS Madrid | 4.2 |
43 | David Hauss | 2014 | 29:49 10k Houilles | 30:43 CM Tongyeong | 4.4 |
44 | Etienne Diemunsch | 2014 | 14:39 5k Annecy | 15:01 CO Elwood | 4.4 |
45 | Pierre Le Corre | 2010 | 31:22 10k Sommières | 32:08 CM Valencia | 4.6 |
46 | Aurélien Raphael | 2015 | 30:13 10k Cannes | 31:05 WTS Stockholm | 5.2 |
47 | Charlotte McShane | 2015 | 34:23 10k Sydney | 35:17 WTS Auckland | 5.4 |
48 | Aurélien Lescure | 2008 | 32:28 10k Nice | 33:24 CE Poznan | 5.6 |
49 | Pierre Le Corre | 2009 | 33:26 10k Moutiers | 34:25 CM Alanya | 5.9 |
50 | Aurélien Raphael | 2014 | 30:22 10k Nice | 31:23 CE Quarteira | 6.1 |
51 | Alan Webb | 2015 | 31:19 10k Phoenix | 32:25 WC Chengdu | 6.6 |
52 | Jacob Birtwhistle | 2015 | 29:23 10k Sydney | 30:32 WTS Chicago | 6.9 |
53 | Amélie Kretz | 2012 | 17:12 5k Coteau du Lac | 17:47 CPA Huatulco | 7 |
54 | Taylor Reid | 2013 | 15:15 5k Jordan | 15:53 CM Edmonton | 7.6 |
55 | Anthony Pujades | 2012 | 31:29 10k Monaco | 33:05 CM Alanya | 9.6 |
56 | Dorian Coninx | 2015 | 29:40 10k Cannes | 31:19 CE Quarteira | 9.9 |
57 | Kathy Tremblay | 2011 | 34:27 10k Brossard | 36:10 CM Monterrey | 10.3 |
58 | Etienne Diemunsch | 2012 | 29:36 10k Nice | 31:22 CM Quarteira | 10.6 |
59 | Kathy Tremblay | 2010 | 35:16 10k | 37:11 WTS Londres | 11.5 |
60 | Anthony Pujades | 2011 | 32:46 10k Cannes | 34:47 CE Brasschaat | 12.1 |
61 | Etienne Diemunsch | 2014 | 30:49 10k Balma | 32:51 CE Banyoles | 12.2 |
62 | Alexandra Cassan Ferrier | 2009 | 36:20 10k Cannes | 38:32 CE Quarteira | 13.2 |
63 | Etienne Diemunsch | 2011 | 14:19 5k Aubière | 15:30 CM Guatape | 14.2 |
64 | Aurélien Lescure | 2009 | 31:38 10k Cannes | 34:01 CE Egirdir | 14.3 |
65 | Raoul Shaw | 2013 | 33:06 10k Nice | 35:31 CE Genève | 14.5 |
66 | Félix Duchampt | 2011 | 14:31 5k Aubiere | 16:01 CE Cremona | 18 |
67 | Anne Tabarant | 2014 | 34:41 10k Cannes | 38:19 CE Quarteira | 21.8 |
68 | Etienne Diemunsch | 2013 | 29:26 10k Nice | 33:24 CM Guatape | 23.8 |
Ce qu’on peut tirer de tout ça, c’est que plus le format du triathlon devient long, plus les écarts d’allure sont grands, et plus la gestion du vélo est primordiale. On voit donc plus d’élites avoir un vélo agressif sur courte distance, sans impact sur la course à pied, et plus de « gestionnaires de l’effort cycliste » sur Ironman.
A la lecture de cet article, à vous de voir si votre gestion en vélo est suffisamment bonne pour rentrer dans ces tableaux, et si oui vous pouvez m’en faire part dans les commentaires. De plus, si une performance d’un pro sur semi-marathon m’a échappé et pourrait être intéressante à figurer dans le premier tableau, merci de le signaler.
Beau travail, mais dommage car je pense que aucun des triathlons on un parcours cap ont la distance(pas officiel). Pour faire une étude pareille, il faudra avoir les vrais distances, certains fédération mesure à la roulette.
De plus Nicolas Fernandez, course à pied et triathlon sont deux personnes différentes. Il ya un triathlète et un coureur de toulouse
merci de tes indications, je corrige.
pour ce qui est de la distance, j’ai retirer les course que je savais trop courte (ex 1ere édition du 70.3 pays d’aix) et les autres vraiment courtes sont facile à déctecter (ex : bcp de coureur sub 1h10), mais pour celle avec quelques centaines de mètres manquante, effectivement, c’est pas possible de le savoir et ça fausse un peu le résultats. mais je pense que malgré cette marge d’erreur, les grandes lignes ressortent bien.