Alors que la semaine a été marquée par l’arrêt de trois courses notoires en Amérique du Nord. Ironman n’a pas perdu son temps en annonçant une deuxième épreuve de 70.3 en Chine. Cette fois-ci, c’est la métropole Hefei avec ses 7,6 millions d’habitants qui est l’heureuse élue. Ce déploiement en Chine est le fruit de la récente acquisition de la WTC par le groupe chinois, Wanda Corporation.
Ironman 70.3 Xiamen, première étape chinoise aura lieu le 6 novembre. Elle sera donc précédée par Hefei qui aura lieu le 16 octobre. Pour ces deux courses, aucun détail sur les parcours n’ont encore été dévoilé. Il y a très probablement une certaine urgence à agir avec ces annonces puisqu’avant d’avoir des courses, il faut aussi des triathlètes locaux pour les remplir. À moins que les slots qualificatifs pour Kona réussissent à attirer les étrangers.
Au total, c’est 15 slots pour Kona qui seront à nouveau offerts (sans oublier les 50 places pour les championnats du monde de 70.3 de 2017 aux États-Unis).
Les 2 courses chinoises seront les seules sur le circuit à offrir la possibilité de se qualifier pour les championnats du monde d’Ironman en terminant un 70.3. C’est un privilège qui a été retiré ses dernières années à des courses historiques comme St Croix ou encore Eagleman.
Même si ce choix irritera certaines régions du monde, il peut aussi paraitre pertinent dans la volonté d’Ironman d’avoir un plateau plus international à Kona. Il n’y a pas si longtemps, ce championnat était considéré trop américain. Pour le moment, aucun Ironman n’a été annoncé dans cette nation communiste.
Ironman Chine n’a jamais su s’imposer. L’opportunité chinoise semble cette fois-ci meilleure, d’autant plus que les Japonais n’ont plus d’Ironman et que les Australiens ont perdu leur course à Melbourne. Au total, l’Asie offrira au minimum, 12 courses, soit 3 de plus que l’Océanie (Australie et Nouvelle Zélande).