2016 étant une année olympique, elle sera très particulière pour ie championnat français des clubs de D1 puisque la présence des vedettes internationales sera plus incertaine. Nombreux voudront garder leurs forces et limiter les voyages dans ces dernières étapes avant Rio. De plus, les obstacles pour les clubs ne sont plus sportifs, mais bien financiers. Rassembler un budget permettant d’être compétitif est un exercice de plus en plus périlleux. À nouveau, deux organisations importantes ne devraient pas prendre le départ en 2016.
Face à ces nouveaux aspects, les clubs doivent être très ingénieux. Metz a d’ailleurs réussi un joli exploit en allant chercher le Britannique, Ben Dijkstra. Même si cet athlète à encore 2 années à faire chez les juniors, son CV est déjà bien rempli, champion olympique de la jeunesse à Nanjing en 2014, Champion du monde de duathlon junior 2015, 8:21 au 3000 et 14:28 au 5000. L’athlète s’entrainant à Loughborough est déjà très attendu.
À titre d’exemple, il a d’ailleurs signé un contrat à vie avec Huub.
Dans une Grande-Bretagne où il parait presque impossible de cohabiter avec les frères Brownlee, Dijkstra est considéré comme le successeur.
Jordan Rouyer, responsable technique du club se fait rassurant, notre philosophie en composant des équipes de jeunes talentueux alliés à notre formation locale. Ben est dans la lignée des jeunes athlètes que nous avons intégrés sur le circuit français, par exemple Alistair et Jonathan. brownlee ou Stephen justus.
Metz étant à nouveau en D1 après une saison passée en D2 (2015) et ne disposant pas de l’un des plus gros budgets, Dijkstra explique son choix, je pense que Metz offre une atmosphère parfaite pour mes débuts dans les Grands Prix français. C’est un club établi et plusieurs de mes partenaires d’entrainements y sont déjà, d’ailleurs, ils m’ont toujours favorablement parlé de son environnement.
L’arrivée de Ben Dijkstra sur le sol français confirme les bienfaits du circuit français pour le développement des athlètes. Cela reste un passage obligatoire.