Jessica Harrison a mis un terme à sa carrière internationale à 35 ans en franchissant la ligne avec un moonwalk. Pour la double Olympienne (2008 & 2012) c’était annonciateur d’une continuité à redonner à un sport qui lui a tant apporté. Trimes s’est entretenu avec cette nouvelle mère pour en savoir plus sur ses différentes implications, mais aussi ses opinions sur l’état du sport.
Même si tu as pris progressivement ta retraite sportive en international (équipe de France) puis en national (Poissy), on continue de te voir fréquemment sur le bord des courses. Est-ce que l’on peut dire que le triathlon est toujours ta famille ?
J’ai commencé le triathlon à 11ans avec mon papa – je l’ embêtais pour qu’il m’inscrive sur les courses sprint (il y avait moins de règles pour les distances à l’époque !) donc j’ai quasiment ce sport dans mon ADN. J’ai toujours adoré l’ambiance sur les tris avec l’esprit de partage qui règne et égoïstement ça me manquerait si je n’avais plus de contact !
De toutes façons, je reviendrai toujours au triathlon étant donné que mon activité professionnelle est intimement liée à ça et que je tiens encore quelques positions d’élue (présidente du Comité des athlètes à ITU, membre de la CDF de la FFTri).
Il y a aussi évidemment tous les amis très chers que je me suis faits pendant mes longues années de triathlon et vu que certains (Andrea H, Mehdi E, le club de Poissy etc) courent encore ça me fait vraiment plaisir d’être sur certaines courses pour les soutenir en mode « fan » !
Il y a autre chose dans la vie que le triathlon bien sûr – mais ça m’a tellement apporté que je ferai toujours partie de la grande famille du triathlon.
Parlant de famille, on remarque de plus en plus que les retraité(e)s de l’équipe de France reste dans l’entourage, est-ce que l’on peut parler d’un besoin de redonner et de transmettre son savoir aux plus jeunes ?
Je trouve que ça montre bien la passion et le côté sain du triathlon – que les « anciens » aient envie de redonner d’une façon ou d’une autre au triathlon (en tant qu’entraîneur, cadre, bénévole…). On est obligé d’être plutôt égoïste quand on est athlète de haut niveau, et j’avoue que ça fait du bien de ne plus être uniquement centré sur soi-même et partager un peu de son temps et ses expériences.
J’aime parler et m’entraîner avec les jeunes du Pôle et de l’équipe de France, ils sont adorables. Je veux dire par là qu’on « casse » souvent les jeunes de nos jours – « ils sont malpolis, mal-éduqués, trop obsédés par les réseaux sociaux » – mais quand tu passes une semaine en stage IATE avec des gamins et des gamines de 14 à 18 ans et qu’ils sont, sans exception, polis, respectueux, curieux et motivés ça te donne envie de partager avec eux et de faire du « mentoring ».
Le sport (alerte cliché!) c’est vraiment basé sur la partage – partage d’expériences, partage de souvenirs, partage de séances – donc peut être qu’en quelque sorte c’est aussi une démarche égoïste : l’envie de partager pour exister plus, pour laisser une trace (l’arbre qui tombe dans la forêt et tout ça…)
Allez je ne sais pas trop, je ne suis pas trop philosophe – mais merde ça fait du bien. Donc merci aux jeunes qui nous ne prennent pas (que) pour des vieux cons !
Je sais que tu as accepté un poste sur le comité directeur de la FFtri. Peux-tu nous décrire ta fonction ?
J’ai été élue l’année dernière à l’AG de la fédération sur un poste qui s’est libéré en cours de mandat. Je suis dans les commissions Jeunes, SBEL (santé, bien être et loisir) et Internationale. Vu ma position au bureau directeur de l’ITU en tant que Présidente du Comité des athlètes c’est certainement sur ce dernier point que je mets le plus de mon énergie d’élue.
J’ai des réunions et votes réguliers à distance avec le « E board » (executive board de ITU) et un certain nombre de réunions physiques par an. Même si je suis élue à l’ITU pour représenter les intérêts de tous les athlètes, et je prends ça très au sérieux, ça ne m’empêche pas de veiller aux intérêts français. Par exemple, pour faire du lobbying pour la candidature de Paris 2024.
Dans la CDF, je dirais que je suis plutôt en apprentissage du mécanisme fédéral pour l’instant.
J’imagine que tu voulais faire changer certaines choses avec ce mandat, non ?
On entend très souvent des critiques envers la fédération, et je ne suis pas là pour dire que tout est parfait, mais je peux dire à 100% que les élu(e)s de la fédé font de leur mieux et donnent beaucoup, beaucoup de leur temps pour que nous puissions continuer à jouer au triathlon en toute sécurité tous les weekends.
C’est pour ça que je dis que je suis en apprentissage car la système fédéral français n’est pas du tout comme l’autre administration sportive que je connais (l’ITU) et que pour bien apporter sa pierre à l’édifice, il faut comprendre un minimum comment ça fonctionne.
Critiquer c’est très facile, trouver des solutions à des problèmes multifactoriels l’est moins.
Ca serait un peu prétentieux d’arriver en mi-mandat et vouloir « tout balancer » et souvent quand on se penche sur les problématiques on comprend beaucoup mieux les décisions qui ont été prises.
Ceci étant, bien sûr que je vois des zones où les choses pourront être améliorées, et c’est pour ça que je voulais redonner à ce sport et à cette fédération qui m’ont tant apporté.
Je viens de me relire et ça fait vraiment réponse de politicien !
OK pour être très franche je trouve (en venant de la culture anglo-saxonne, peut être plus libérale) que le système de décisions politiques est un peu lourd et du coup les changements sont assez lents. Mais c’est une problème commun à toutes les fédérations sportives en France, pas que le tri, et il faut travailler dans les contraintes du système. Sinon on ne fait que râler et ça ne sert à rien !
Est-ce que tu avais l’impression que les besoins des élites étaient mal compris ?
Ca dépendait beaucoup du DTN en place. Depuis que Frank Bignet est DTN, les choses sont vraiment bien. Il sait ce que c’est d’être Elite, connait bien le système et travaille efficacement dedans avec ses cadres pour avancer son projet.
Je trouve que l’équipe autour des Elites est de plus en plus performante, à l’image de l’équipe de France. Entre les athlètes placé(e)s en CIP et l’aide avec la communication on voit qu’il y a vraiment du bon travail sur l’extra-sportif pour permettre aux athlètes d’exister dans l’écosystème du sport moderne et leur donner le temps et l’énergie de se concentrer sur l’essentiel : l’entraînement. Et sur ce point ils sont également bien entourés avec un structure adaptée à l’individu. Par les résultats de l’année dernière, on peut voir que ça porte ses fruits !
Il faut savoir que sur les courses internationales les français ont vraiment une réputation d’équipe soudée et performante. Donc comme partout il y a des choses toujours à travailler, mais l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs !
La question peut paraitre stupide, mais je sais que même des médaillés olympiques terminent leur carrière avec un sentiment d’échec (n’ayant pas gagné l’or). Est-ce que dans ton cas, tu as mis un terme à ta carrière avec un sentiment d’accomplissement ?
J’ai souvent entendu parlé de la déprime d’après Jeux ou après carrière – et je connais pas mal d’athlètes que ça a touché d’une manière ou d’une autre. Tu as raison de souligner que ce n’est pas que des non-medaillé(e)s qui peuvent être touchés. Personnellement après Pékin j’ai eu un petit coup de blues – mais vraiment pas très long.
Du coup, je dis souvent aux athlètes qui vont aux Jeux pour la première fois de planifier quelque chose juste après – soit une autre course, soit des vacances ou une formation. La problème c’est que nous pensons uniquement au jour J pendant quasiment 4 ans. Et une fois que le jour J est passé… bah c’est un peu vide.
Sachant ça j’ai pu gérer après Londres et ça c’est passé nickel. Pour la fin de carrière j’ai essayé de faire un peu pareil en arrêtant progressivement et en travaillant de plus en plus pour ma boîte Mako (pour prendre la place de l’entraînement). Ca a plutôt bien fonctionné, même si évidement ça peut me manquer parfois (surtout dans mes rêves bizarrement – je me réveille un peu triste !). Par contre le manque c’est plutôt parce que j’aime faire les courses et les entraînements – ça ne vient jamais d’un sentiment d’échec.
Très pragmatiquement (in the cold light of day) j’ai fait mon maximum dans le triathlon. Je n’ai JAMAIS été blessée, donc chaque saison était une progression de celle d’avant et je sais dans mon coeur que j’ai fait tout au mieux.
On peut rêver d’être championne Olympique, et il faut le faire quand on est encore en activité, mais après coup je peux dire, sans rancune, qu’on ne peut pas tous gagner cette course-là.
Mais j’ai fais mon max, j’ai passé du très très bon temps, j’ai choisi quand je voulais arrêter (pas donné à tout le monde), j’ai trouvé des ami(e)s pour la vie, j’ai trouvé l’amour de ma vie… si je voulais encore plus que ça je crois que j’aurais une problème peu importe ce que j’aurais fait dans le triathlon !
Cela ne fait pas si longtemps que tu n’es plus dans le sport, mais as tu l’impression que la série mondiale a beaucoup évolué depuis ?
Pas tant que ça encore. Mais comme toujours il y a des périodes où l’on voit différents scénarios de courses selon les athlètes qui courent. En ce moment chez les femmes on voit plus des packs de 5 à 10 partir après la natation et garder une bonne pression.
Ce qui donne des temps à pied (à part Gwen) un peu moins impressionnants des fois pour les podiums. Une fille comme Flora Duffy est l’exemple type et je la trouve transformée depuis 1 an – et tant mieux ! Elle joue de ces forces au lieu de vouloir re-devenir la petite jeune qui ne fait que courir vite. Son exemple à un peu motivé les autres filles à vélo je trouve et j’aime ces courses-là, c’est franchement plus sympa à regarder !
Je sais que dans un certain milieu fermé, on parle de la dynastie de Gwen Jorgensen comme une période creuse. Cela n’est pas pour dévaloriser le talent de Gwen, mais postuler que le plateau actuel serait moins dense. Finalement, tout s’articulerait encore une fois autour des jeux de Rio. Quel est ton avis sur le sujet, est-ce que tu crois que la victoire de Gwen est inévitable ?
Probable mais pas inévitable ! Je vois bien Non Stanford monter en puissance si elle passe l’hiver sans blessures et il y a d’autres filles qui font probablement leurs derniers J.O. et qui vont avoir « les crocs » (Andrea, Vicky Holland, Sarah True…).
Ca ressemble un peu à l’époque de Vanessa Fernandez quand elle gagnait tout. Ca oblige tout le monde à élever leur jeu – comme contre les Brownlees où l’on voit qu’ils ne font plus autant peur qu’avant.
Je ne pense pas que les plateaux soient moins denses, juste que Gwen a très peu de points faibles et elle les travaille jusqu’à les transformer en points « solides », voire forts ! C’est quelqu’un de très intelligent et c’est impressionnant comme elle a réussi à transformer sa natation et son vélo en peu de temps. Mais, sur la course des Jeux il n’y a rien de fait d’avance. Il y a tellement de pression sur les favoris et plein de paramètres qu’on ne contrôle pas.
C’est un sujet qui est très peu abordé dans le milieu, est-ce que tu crois qu’une femme est différente de l’homme, pas sur le point physiologie, mais sur l’aspect psychologique ? Des fois, je me demande justement si on ne fait pas fausse route parce qu’il existe souvent un refus par les coachs de vouloir s’adapter à l’athlète.
Mon avis personnel est plutôt que tout le monde est différent et c’est impossible de généraliser en disant que les femmes sont comme ci et les mecs comme ça… j’ai connu et je me suis entraînée avec beaucoup de triathlètes femmes et hommes de niveau mondial et sans exception ils et elles avaient tous leur points forts et leur faiblesses psychologiques. Certains sachant bien en profiter, ou qui avaient des coachs qui savent le faire, certains savent moins bien gérer.
Pour moi un vrai bon coach est quelqu’un qui adapte son approche à chacun et chacune selon leurs besoins physique et psychologique. On voit beaucoup de coachs qui ont une méthode, et ça peut marcher avec un certain nombre d’athlètes, mais ils ne cherchent pas à adapter leur méthode pour les autres. Du coup, ils peuvent avoir de très bons résultats avec certains athlètes clés, mais aussi pas mal de « déchets ». Donc pour être dans le vrai finalement il faudrait traiter chaque athlète différemment, au-delà du genre.
Est-ce que l’on est en droit de se questionner sur la place de la femme dans la haute performance ? On ne voit tout simplement quasiment pas de coach femmes entraîner des hommes. Je pourrais même dire qu’il y a un refus de traiter la femme différemment. Qu’en penses-tu ?
Il y a moins de femmes qui entraînent certes. Avec des modèles comme Stéphanie Gros-Deanaz (qui entraîne beaucoup de femmes mais est également entraîneure nationale et qui est référente de beaucoup d’ hommes de l’équipe de France), Libby Burrell (ex-coach national de l’Afrique du Sud et Canada), Michelle Dillon (qui entraîne plusieurs hommes dont son mari Stuart Hayes) et Siri Lindley j’espère que ça va changer avec le temps et qu’il y aura plus de femmes qui choisiront cette voie et qui seront par la force des choses choisies par des hommes pour être leur entraîneur parce que simplement, elles sont performantes.
Il n y aucune raison pour laquelle une femme ne pourrait pas bien entraîner un homme, mais effectivement il reste des à priori plutôt ancrés par rapport aux rôles de chacun et chacune.
Je crois dans la force du role-modèle et les femmes entraîneures citées ci-dessus et toutes les autres vont montrer par leurs résultats que c’est possible. Il y en aura de plus en plus, mais il faudra attendre une génération ou deux pour avoir la parité certainement.
Vu cet aspect, on imagine que la reconversion pour une athlète élite féminine est nettement plus difficile… non?
Non je ne dirais pas ça. Il y d’autres métiers que celui d’entraîner !
Et celui d’entraîner en triathlon n’est pas forcement un boulot de rêves – jamais à la maison, pas super bien payé, des heures illimitées, affaire aux athlètes fatigués et chiants à longueur de journée 🙂 (je sais j’ai été athlète :-)! La plupart des triathlètes Elite – même les plus forts (Nicolas Spirig: avocate, Gwen Jorgenson: comptable etc) – ont fait des études et ne comptent pas forcément vivre du triathlon toute leur vie. A part si être entraîneur est la voie qu’elles ont choisie, beaucoup ont préparé à minimum autre chose pour l’après carrière. En France, la fédération pousse également les athlètes à penser à cela et les prépare et aide avec des éventuelles formations et reconversions.
Donc, on est dans l’erreur si on qualifie le monde du triathlon de macho ?
Pas le monde du triathlon Olympique Elite, non. Il y a une couverture égale niveau média par l’ITU, les primes égales depuis le début, égalité de représentation au niveau des élus de l’ITU.
Par contre sur Ironman – oui clairement quand on voit le nombre de places allouées aux femmes Elite à Hawaii. Et aussi malheureusement au niveau national encore avec quelques organisateurs récalcitrants qui ne donnent toujours pas de primes égales aux hommes et aux femmes (on peut faire le débat avec ceux qui sont contre – je gagnerais à chaque fois je t’assure ;-).
Mais il y a énormément de progrès à ce niveau là depuis 10 ans quand même.
Dans l’esprit de certains triathlètes hommes il reste encore du chemin à parcourir je crois aussi ! Faut arrêter avec les phrases type « c’est un sport d’homme »… ça commence à faire un peu ringard en 2016, non?
Et pourquoi Jessica Harrison ne coache pas?
Je tiens trop à mes weekends nouvellement retrouvés !
Sérieusement, c’est juste pas quelque chose qui m’attire. Je crois qu’il faut avoir de la passion pour faire ça et en côtoyant Stéphanie (Deanaz) et Carole (Péon) je vois qu’elles ont cette passion, mais moi non!
J’aide quelques ami(e)s à faire leur premier 10km ou semi marathon, ou se remettre en forme et ça me fait plus plaisir de faire cela que de coacher pour la performance.
Dans ton cas, tu avais bien pensé ta reconversion puisque tu es designer graphique. Est-ce que tu peux nous parler de ce cheminement ?
J’ai fait une fac de sport, à Loughborough en Angleterre, avant de venir en France pour tenter d’être pro en triathlon. Donc rien à voir avec ce que je fais maintenant.
Puis au debut des années 2000 je voulais m’assurer les arrières en cas de blessure grave et du coup j’ai préparé un diplôme de traductrice avec une fac anglais à distance.
Vers 2008 un ami, Jérémie Chapon, qui savait que j’adore le design et dessiner, m’a proposé de l’aider et de s’associer avec lui sur un projet de combinaison de tri qu’il montait – Mako. J’ai tout de suite adhéré au truc vu que ses prototypes étaient vraiment bien. A partir de là j’ai appris (surtout avec de l’info sur internet et des tutos) à utiliser les outils de graphiste pour produire des graphismes, des supports graphiques et pour le traitement des images (illustrator, photoshop, lightroom, indesign…).
Mon rôle c’est surtout le design produit et puis tout le côté graphique de la marque. Maintenant, on a une gamme qui couvre la natation également avec des maillots de bain et je crois que faire les graphismes pour ça est ce que je préfère, avec les shooting photos.
Au début, je travaillais un peu quand j’avais le temps et l’énergie entre les entraînements ou le soir et puis progressivement à partir de fin 2012 j’ai fait d’abord un vrai mi-temps et puis à plein temps à partir de ma dernière année de tri en 2014. Donc il y avait un vrai bascule progressive vers le travail à plein temps et l’entraînement pour le loisir.
Je sais que Mako se démarque dans son soutien avec les athlètes élites français, est-ce que cela aurait été le cas sans toi ? Je veux dire par là que même si une compagnie à comme premier objectif de faire de l’argent, certaines se donnent aussi le mandat de redonner au sport en soutenant des athlètes qu’elles apprécient. C’est un investissement aussi du coeur, non ?
Bien sûr qu’il y a un côté pragmatique et il faut maitriser le budget, donc malheureusement nous ne pourrons pas aider tout le monde. Mais ça nous procure énormément de plaisir de pouvoir soutenir des athlètes en devenir et on met un point d’honneur à continuer à suivre des athlètes même quand ils ont eu des problèmes de blessures.
Ayant été athlète je crois comprendre mieux ce qu’on peut et ce qu’on ne peut pas exiger des athlètes. Effectivement nous décidons souvent de suivre un tel ou une telle parce qu’on aime leur personnalité avant tout. Mais je crois que Jérémie aurait fait pareil sans moi – juste avec un peu moins d’accès aux meilleurs mondiaux au début !
A nos débuts, on a eu pas mal de chance avec les athlètes qu’on sponsorisait – des athlètes que nous connaissions bien avec Carole et qui ont porté le produit par affinité avec nous et parce que les combis sont top !
Par exemple, Nicolas Spirig qui gagne les JO de Londres, Barbara Riveros qui était numéro une mondiale pendant un moment, Pierre le Corre, Anthony Pujades et Audrey Merle à leur débuts dans le sport. Ca nous a apporté pas mal de bonne pub certes, mais ça fait plaisir d’aider des potes et des gens bien.
Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose ?
Pas le temps là – il faut que j’aille boire l’apéro !!! Allez, la vie après le tri c’est pas si mal je vous assure !
A bientôt et grosse pensée pour Lolo… miss you mate.