Le printemps, c’est la saison des amours, paraît-il…
Les journées s’allongent, il fait bon et les arbres bourgeonnent. Tout dans l’air est propice à l’exaltation des sens… On connait la chanson…
Enfin, ce matin, sur mon VTT, et un peu chafouin, je me suis dit que tout ça, c’était surtout une vaste fumisterie. Impossible en effet, de m’imaginer compter fleurette alors que j’arpentais vaille que vaille, sous la grêle et le vent parisien ma chère et tendre forêt de Porchefontaine. Bien évidemment, j’étais frigorifié pour avoir « oublié » de regarder « vraiment » dehors la météo et pour m’être habillé comme aux plus beaux jours… La bêtise, elle, n’a pas d’âge ni de saison !
Velléités amoureuses en berne, j’ai abandonné mon bois plus vite que prévu pour rentrer « dare-dare » chez moi bien au chaud sous la couette avec une tisane « nuit tranquille ». Étrange, il était 11 heures du matin ! Mais je ne m’inquiète pas pour autant, ma forêt est fidèle et surtout, elle n’est pas rancunière face à mes écarts de conduite… Elle sera toujours là pour moi demain et les autres jours, boueuse, terreuse ou cassante suivant les aléas du temps… Oui, ma forêt, mes montagnes, tous mes terrains de jeu représentent parfaitement une définition possible de l’amour : fidèles à eux-mêmes, ils vous font souffrir autant qu’ils vous donnent du plaisir… Vous pouvez les haïr, ou parfois, être injuste avec eux… Mais au final, ils sont toujours là pour vous !
Le vélo lui, attendra demain pour son nettoyage… Mais je vais m’appliquer à ne rien oublier, galet par galet, roulement après roulement… Car le matériel n’est pas comme dame nature lorsqu’il s’agit d’amour et de fidélité : au moindre impair de votre part, vous le payerez cash… et vous risquer de rester en plan, au bord de la route et pour un bon moment… Par contre, si vous savez l’honorez et le respecter, il vous emmènera au bout du monde, pour la vie entière pourquoi pas !
Ma combinaison natation, elle, c’est la pire des chipies ! Non, ne riez pas, c’est bien le mot qui convient, j’en ai eu tellement entre les mains : souple, presque suave et sensuelle au toucher, mais vous avez beau en prendre infiniment soin, elle finira par vous lâcher… Pareil pour les lunettes de natation, c’est un véritable miroir aux alouettes : à la première utilisation, c’est le paradis, tout est clair est limpide ! Mais cette idylle ne dure pas bien longtemps et vous condamne bien vite à naviguer dans le floue et la buée jusqu’au prochain craquage… et la paire suivante, encore plus chère… qui ne durera pas bien longtemps non plus !
Pour les runnings, j’ai eu de très belles histoires d’amour… mais aussi de véritables flops : Question de sensation, de cambrure, d’empeigne, de taille, de structure, de matière, d’amortie ou de légèreté… Le problème, c’est que ce n’est vraiment pas facile de savoir « à l’avance » celle qui va vraiment vous aller comme un gant (si on peut dire 😉 ) . Et attention, c’est comme dans pas mal de domaines : ce ne sont pas forcément les plus esthétiques de prime abord qui s’avèrent être les meilleures… Mon côté un brin matérialiste m’a souvent emmené vers le choix esthétique… Pour mon malheur et parfois celui de mes tendons !
C’est la même chose pour mes tenus… Le style avant tout, quitte à ne pas être bien raisonnable ! Si mon amour et ma dévotion à mon sport peuvent se mesurer sur l’échelle des habits, en particulier de vélo, alors, je mérite la médaille de la famille sans problème !
C’est encore l’amour qui me fait délirer sur mon clavier sur ce texte sans queue ni tête à cette heure tardive… ce n’est pas bien raisonnable, je sais bien, mais faut il l’être un minimum lorsqu’on est amoureux, je crois. Je serai donc debout la nuit prochaine pour regarder quelques-unes de mes idoles en découdre à l’autre bout de la planète sur la Gold Coast ! Et c’est vrai que je les aime les Brownlee, Murray, Bishop and coe… J’aime aussi Rachel, Charlotte et Ashleigh… Peut être un encore un peu plus d’ailleurs, ou différemment .
J’en « bourgeonne » déjà… Finalement, j’avais tort de râler ce matin sous la pluie : l’excitation est présente et mes sens sont bien en émoi…
Peut-être que le printemps est vraiment arrivé pour de bon !
Sois rassuré Xavier, le texte n’est pas sans queue ni tête… il est juste le reflet de la passion du pratiquant! enfin je dis ça, mais je ne pratique plus! mais j’espère… j’espère pouvoir revivre de nouveau ces moments, à mon tout petit niveau, qui j’en ai peur aura encore diminué! toutes ces heures d’entrainement par tous les temps… le sentiment de plaisir après l’avoir fait! Je suis parfois triste de ne pas savoir tourner la page et d’être encore insatisfait de ce que je n’ai pas fait (oh rage, oh désespoir, il manque 3 petites minutes pour être sub 10, 3 course pour avoir fait 10 fois la distance reine, 3 marathons pour en avoir 50, 3 sports pour n’en faire qu’un… ), alors que ce ne fut et n’est que du sport… quoi que?
En attendant, je profite de lire les belles lignes des passionnés… 🙂