Une étude vient récemment d’être publiée, elle traite du sujet très joyeux des fatalités en triathlon. Sur une période qui s’étale sur 30 ans (1985 à 2015), 109 décès ont été reportés sur des courses américaines. Elles touchent à 85% des hommes dont la moyenne d’âge est de 50 ans, soit 12 ans plus vieux que l’âge moyen des participants.
Mais ce qui frappe, c’est que les 76 décès (70%) ont eu lieu durant la natation. Pour le reste, la balance est d’ailleurs partagée entre la partie cycliste et la course à pied. De plus, il n’y a pas non plus de corrélation avec la distance. La moitié des accidents touchent des distances plus courtes (sprint).
Dans cette recherche, le Dr. Kevin Harris a pu analyser les résultats de 46 autopsies. Dans la moitié des cas, ces accidents avaient pour origine une maladie/insuffisance/défaillance cardiaque non détectée). L’interprétation reste impossible à établir, puisqu’un arrêt cardiaque peut être la conséquence de plusieurs événements distincts.
Face à ces chiffres, on revient toujours à l’importance de consulter un spécialiste pour faire une évaluation cardiaque. Contrairement à certaines fédérations, l’USAT n’exige aucun certificat medical. Le sujet est donc épineux et devrait suciter un débat. Favoriser l’accès au sport où la sécurité?
Beaucoup ont critiqué la décision d’ironman d’imposer de nouvelles formules pour les départs des courses. Avec une moyenne de 1,5 morts sur 100 000 partants, la volonté d’offrir des courses plus sécuritaires semble logique.
Avant de croire que certaines décisions vont à l’encontre de l’esprit du triathlon, il ne faut pas faire abstraction que personne n’est à l’abris d’un accident. Si certaines dispositions peuvent faciliter l’aspect logistique et rendre les courses plus sécuritaires, pourquoi s’en priver?
Salut Alexandre. tu aurais le lien vers cette etude ? j’ai un peu cherche sur le net, mais je n’ai pas trouve l’etude elle meme. juste des liens vers d’autres articles qui discutent de cette etude ! MERCI ! 🙂