ITU Cape Town > L’appel à la relève, un 3e dossard en jeu entre Pierre Le Corre, Dorian Coninx et plus.

Faux départ ou pas, il ne reste plus que 4 courses sur papier au calendrier international, soit les séries mondiales (WTS) de Cape Town et de Yokohama ainsi que deux coupes du monde. Dans la logique actuelle de la fédération, seules les performances en WTS pourront faire pencher la balance vers un athlète.

Les résultats des tricolores à Abu Dhabi et à Gold Coast n’étant pas à la hauteur des objectifs de la fédération, les athlètes savent qu’ils sont dans le dernier droit.

Si officiellement tout le monde est en lice pour le troisième dossard, les faits semblent montrer que seuls deux hommes sont en mesure de réaliser des performances qui permettraient à la FFTRI de les sélectionner aux JO, soit Pierre Le Corre et Dorian Coninx. Ces deux anciens champions du monde U23 savent très bien qu’ils sont par la force des choses dans un duel final pour le 3e dossard.

Aurélien Raphael, qui sera le seul tricolore partant aux deux dernières WTS du processus olympique, devra faire face à une demande encore plus grande puisque la fédération exige des athlètes démontrant un potentiel de médaille à Rio. La commande est donc très conséquente.

Sachant que Pierre Le Corre est le seul tricolore avec Vincent Luis à être monté sur la boite en série mondiale en 2015 et que cela a été fait à Auckland, soit une course offrant un profil similaire à Rio, le sociétaire de Triathlon Montpellier part avec une longueur d’avance.

Que cela soit Pierre ou Dorian, les deux ont effectué de très belles performances en course à pied durant l’hiver, 29’16 sur 10km pour Pierre à la Prom’ Classic et 29:11 pour Dorian aux 10 km de Cannes, cela risque de se jouer sur l’exécution le jour de la course. Tout semble présager qu’ils continuent leur développement et se rapprochent des ténors de la discipline.

De plus, Cape Town étant une course au format sprint, reporter un résultat sur la distance olympique est souvent difficile. C’est un exercice périlleux qu’on laissera aux cadres de la fédération.

Au final, on espère surtout que ces athlètes, que l’on apprécie tous pour leur performance et leur personne, pourront exprimer leur talent durant ces courses. Le choix sera déchirant, mais de toute manière, leur tour viendra.

 

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